vendredi 8 avril 2016

Pose à la Con 10

La pose à la con par excellence... On sait où ça nous a menés, où ça nous mène et où ça nous mènera... Volonté d'hégémonie, guerre entre les peuples, travers psychiatriques, dérives perverses, inhibitions et mauvaise conscience des individus ''traités'' dès l'enfance... Berck, moi je dis Beeeerck...

dimanche 3 avril 2016

Naissance d'une collabor'artion...?

Quel gazapon ce Pedroplan... Je l'ai cité de loin pourtant, et il est 

venu, tranquillou, se fendre d'une resena pour les Pedraza de 

 Yeltes,  mâtinée de ses impressions sur la programmation 

nîmoise...  Voyons  donc ce qu'il a à nous dire :


foto agencia EFE

Tauromachie ou Bov'art ? 



Eh bien, cette fois-ci il (il, je veux dire Il, enfin, Lui, le cynique Producteur d’Art qui fait notre fierté) a osé le faire : du cent pour cent. Cent pour cent de domecq pour jus ou ersatz pour Pentecôte, cent pour cent de limaces n’aspirant qu’à tenir debout en avalant leurs cent trente redondos inversés et leurs cent vingt passes changées. Repas sans sel, sans assaisonnement, idéal pour cantine de maison de retraite. Pas même un petit Fuente Ymbro pour relever la sauce. Miura, Adolfo, Cuadri, Victorino, Cebada, Escolar n’en parlons pas. Moreno Silva encore moins. Albasserada, connais pas. Bref, une tauromachie sans machie ni tauro. De l’art bovin. On dira bov’art, ça fait plus plus sexy.
Ah, on va les regretter nos Pedraza d’Arles. Malgré la vague déception qu’on avait en sortant.
La faute aux Dacquois, avec leurs hâbleries. Ah, ils nous en avaient tellement raconté sur leurs Pedraza à eux qu’on s’attendait à l’apocalypse, et voir s’écrouler le vénérable amphithéâtre sous la fureur des monstres. Au point qu’en croisant un picador qui descendait vers les arènes, je lui ai serré la pince avec l’air attristé de circonstance, celui qu’on arbore aux cérémonies funèbres (encore que c’est rarement la main du héros de la fête que l’on y serre).
Et puis non. Seulement un lot de taureaux honnêtes. Des taureaux qui font leur boulot dans le genre « pas mal mais peut mieux faire » de nos bulletins d’autrefois, avec mention pour le caractère bougon du premier, le galop joyeux du troisième répondant au picador, la noblesse encastée du cinquième. Et bonnet d’âne pour le père Riboulet - enfin, le fils - et sa carioca de derrière les fagots. 
Et en face, Escribano avec son allure de sportsman d’outre Manche s’adonnant à l’incompréhensible Cricket sur un gazon d’une surnaturelle verdeur. Six paires de banderilles précises et deux séries de la droite sans se décoiffer, un sourire de trente-cinq dents, un coup de brosse et hop, prêt à aller prendre le thé chez la baronne. 
Thomas Joubert, avec son allure fragile d’adolescent aurait sans doute mieux profité du cinquième avec un peu plus de pratique, mais ce qu’il fit ne fut pas mal du tout, dans le genre vertical avec une touche d’inspiration parfois bienvenue, parfois un peu aléatoire, comme ces cambios dans le dos qui surprenaient le public, le taureau et peut-être lui pour commencer. 
Quant à Juan del Álamo, torero estimable s’il en est, il réussit à sortir deux faenas de la paire de rétifs qu’il eut en partage. Mais pourquoi s’obstina-t-il à tuer a recibir le sixième qui s’était figé dans l’attitude résolument marmoréenne de mon labrador en désaccord sur le tracé de la balade ? Il y a sûrement une explication - sans doute parce que c’était impossible autrement -, mais en, attendant, il frôla de très très près le troisième avis.
Ah, et on donna la vuelta au cinquième, celui du triomphe de Thomas. Discutable, sans doute. Moins en tout cas que celles que le compulsif du mouchoir, le Tournesol à chapeau de paille des euphoriques matinées nîmoises ne manquera pas d’accorder aux gentils collaborateurs des Zartistes Zinspirés.
                                                                            Pedroplan 

samedi 2 avril 2016

Presto Edito




Ça y est ? Enfin remis de mon poisson d’avril les bobos ? Ben quoi ? Vous qui courrez à longueur d’année les labels bios, les attitudes écolos, qui triez, vous l’aviez enfin, votre hobby ‘’Nature et Découverte’’ avec le Yoga Naturiste, non ?

Pas d’hypocrisie de curaillon, c’est ainsi que nous sommes tous venus au monde, ainsi que l’on se présente à la mort, pourquoi se provoquer à longueur de temps des torticolis sur les femmes croisées dans la rue pour apercevoir un centimètre carré de chair en plus et s’offusquer du maître Yogi assumant sa philosophie, hein ? La vérité nue et crue, vous l’aviez en face, là… en ce double ‘’V’’ du stade ultime d’une génitalité assumée. Qu’en avez-vous fait ?  Mets-toi tout nu si t’es un homme…


C’est comme la corrida, ce spectacle de mort mis en scène, de qualités développées au cœur de l’adversité, sans dénaturation, avec un homme si fragile mais intelligent et courageux, face à un toro obtus, sauvage et agressif.  Voilà la vérité qui vous regarde en face. Pourquoi s’échiner à tenter de regarder sous les jupes des femmes et être soudain choqué qu’une femme saine et naturelle s’offre entière à votre regard gêné ? Pas très halal, halal, comme image hein les bilout ? 


Pourquoi payer pour voir des domecquades trafiquées aux résultats arrangés, pré-lissées, expurgées de toute pointe d’aléatoire donc de sublime ? Est-ce qu’à lire la programmation nîmoise de Pentecôte, Antonio Purroy pense toujours que tout le monde a compris que :


<< Les gens ne reviendront  dans les arènes que s’ils perçoivent risque et émotion exposés sur la piste. >>