mardi 31 mai 2016

EXPO


Finies les conneries. J’ai retiré la loi travail de mon emploi du temps. Artiste du 7 au 30 juin,
c’est ainsi que je me la pète. J’aurais dû faire enseignant tiens, pour avoir du temps, si seulement l’aventure d’une vie consistant à traverser la salle de classe, de mon bureau à l’estrade, m’avait  tenté. Tu te rends compte ? Toute la vie dans le même univers… Ta conquête ? Dix mètres à peine, du granito vers les planches de l'estrade… Affreux… J’aurais fini jeuniste pervers m’intéressant à mes petites élèves… pédogogue, quoi…

Tandis que là, ce sont les mémés qui sont amoureuses de moi, on ne risque rien, et puis c’est varié : maladies, handicaps, infirmités, dégénérescences, psys, mort plus ou moins subite, un régal. Ils veulent presque tous vivre et en bon état. Des enthousiastes de la pathologie. Tandis qu’enseigner à des merdeux impolis et désabusés tous persuadés d’être plus savants que toi, non merci. Avec mon caractère, c’était la prison assurée… Te les aurais étiquetés à la Ménard, menés à la Philippot – fini de gambader sur les macchabées poilus en rigolant connement ! – et corrigés à la mode ‘’adjudant-chef’’ du camp des garrigues millésime 1977, jouissant de casser du post soixante-huitard à sa maman… En prison, je serais. Si.

Bon, sinon, revenons à nos poissons, car face à la déchéance humaine, il faut s'évader. Au fait, les toros tout le monde s’en fout, je vous le confirme, notre bel animal, ce bovin, snif, mais les poissons, alors, là, que d’interjections enthousiastes ai-je entendues… Ooooh… Aaaaah… Mais qu’est-ce… ? Qu’ouie-je… ? Me fourvoie-je… ? Frétillais-je soudain… ? On dirait… ? Sont-ce ces fameux poissonnets qui desquament gentiment les eczémateux ? Ouh choueette… japonisant… ! Serait-ce la croûte d'une planète... Et là, une irruption volcanique ? Ou un magma peut-être...? Mais... c'est vraiment de la photo ? Les gens m’encourageaient.... En plus, c’était vachement moins casse-gueule que le reportage de guerre en Irak.

Donc moi, pas bégueule, j’ai exploité le filet pardi, enfin le filon, d’autant que je me régalais de créer mes carpes Koi illuminant soudain mon antre sordide de la magnificence de leurs couleurs et  voilà-t-y pas qu’un distingué galeriste ouvre les vannes de ce filet créatif souhaitant que je fraye avec lui ?

Banco, lui susurrais-je, car il était grand temps, à mon âge, de se la péter. Il est tout riquiqui mon ego finalement quand je vois des petits jeunes qui photographient depuis un an et auto-exposent leurs ‘’œuvres’’ contemporaines. (des Polaroïds c’est plus chic, ou des trucs flous, ou des trucs morbides à chier…). J’ai fait tirer trois formats de 1m x 1m et des 30 x 30cm pour ne pas traumatiser vos porte-monnaie de radins. C’est bientôt Noël, pensez-y…enfin dans six mois.

Bon bref, c’est à Uzès, du 7 au 30 Juin à la galerie ‘’L’Atelier des Artistes’’ place aux Herbes où Chantal Porras exposera aussi ses sculptures
et dès que je sais quand est-ce qu’on boit un coup, je vous en avertis recta, histoire que vous puissiez venir un autre jour, évitant ainsi de donner l’impression de vous déplacer à la gloire de mon art ce qui serait préjudiciable à votre ego susceptible toujours en compétition.

C’est juré.

Allez, faites l'effort minimum, cliquez là : Koi l'expo
Vous pouvez même me Facebooker maintenant... 
Instagram pas encore mais peut-être un jour... 


jeudi 19 mai 2016

Renatto MOTTA mort à 20 ans

Blessé à mort par son novillo dans une arène andine. Voir Mundotoro pour en savoir plus.

La 3è Pensée d'Hier qui n'arrive qu'aujourd'hui


S'il y a moins de Domecq il y aura moins de triomphes...

Simon Casas

mercredi 18 mai 2016

Escalofriante Cornada a torero Rodolfo Rodriguez "El Pana" lo deja con u...







Il paraitrait qu'à la suite de cette voltereta, El Pana serait tétraplégique. A voir les images de sa mise en ambulance alors qu'il avait une lésion à la moelle on peut se demander si la brutale manutention sans collier cervical n'a pas aggravé, vu la secousse infligée....

La 2è Pensée du Jour


Les toros sont sortis faibles parce que l'hiver a été pluvieux en andalousie
Simon Casas

La 1ère Pensée du Jour


Les toros achetés pour Nîmes sont les plus chers et les plus luxueux

Simon Casas

mardi 17 mai 2016

Pedroplanus, frater OPJ, sic resegnavit feriam nemausensis



Prions, prions mes frères, et battons notre coulpe, car nos pêchés doivent être bien grands pour que la colère de saint Simon se soit ainsi abattue sur nos têtes !

Car nous avons vu défiler trente-huit invalides, pas un de moins, les uns claudiquant, d’autres se traînant sur le sable, certains roulant cul par dessus tête à s’en briser les membres, et pas le moindre miracle ! 

Et nous avons vu trois communiants admis dans l’aréopage des maîtres malgré leurs lacunes criantes en catéchisme ! 

Et nous avons vu des bons pères, dans une coupable indulgence digne du bûcher, distribuer médailles et images pieuses à des pêcheurs complices de telles ignominies !

Hérésie ! Hérésie !

Aussi louons, louons la mansuétude de frère Morantius qui en expédiant ses deux paroissiens en deux coups crapuleux d’encensoir, nous a permis des communier à une heure décente autour du pastis dominical.

Pedroplan

Edito pas Bueno



Nîmes l’indigne, Nîmes la honte. Invalides, carpettes, charlotade, faibles, justes de présentation, opposition inexistante, présidence coupable…. Tout le monde est d’accord, même Casas, à propos duquel  le journal annonce aujourd’hui qu’il prévoit des Albaserada pour septembre…  Rendez-vous compte, même lui s’en est aperçu ! Si c’est pas une preuve, ça… !


Indigne, la mono-encaste pour une feria de Pentecôte, indigne, la mono-pique ou son simulacre, indignes, les mimiques désolées des toreros devant la faiblesse des toros alors qu’ils ont contribué à les choisir, indigne la demande de deux de mes enfants d’aller voir la corrida d’hier en famille (200 euros…) à laquelle je ne pouvais qu’accéder car c’était la première demande du genre. Bande de petits salopiots, va… pouviez pas vous lever tôt pour aller quérir votre ‘’tendidos jeune’’ (30 euros toutes les courses, plus de place au guichet mais cette tribune quasi vide hier… entourloupe ?… ou tout le monde bourré ?)


J’ai donc vu un « triomphe » à deux oreilles et le « meilleur toro de la feria » dites-donc heureusement que je l’ai lu dans la PRAVDA sinon j’l’aurais pas cru… Quoi, pourquoi je ne suis pas allé à Vic ? Parce qu’avec celui que vous avez élu, mon niveau de vie a baissé, parce que j’ai plus la tune lecteur, de me prélasser à tout bout de champ dans les hôtels et que j’ai passé l’âge de vivre à quatre pattes dans des campings où les douches puent la merde ! Où tu dois patauger en tongs dans des salles communes au carrelage inondé ! Voilà, pourquoi… Pourquoi vous ne m’avez pas rencontré la nuit, debout, à siroter des centilitres rares à dix euros la coupette merdique ? Je veux plus cautionner ce système, je peux plus, l’ai trop fait, me sort par les yeux la messe du Rocio à minuit chez Pablo suivie de la font de Nîmes, etc…. tout me gave, grave ! Beeeurck, rototos y vomitos, tout, le système, la pisse, l’ambiance, la déambulation sans but, la connerie humaine, le manque d’imagination, les encanaillés naïfs, les encanailleurs professionnels, cette feria, TOUT ME GAVE !!!  Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas d’émotion ni d’enjeu en piste ! Voilà pourquoi !!! Aucun pivot émotionnel autour duquel tourner, communiquer, impatient, fasciné.


Hier au premier toro – invalide – mon voisin s’est écrié :

 « Oh fan de chichourle… ça va être la continutition d’hier dis… quatorze toros dans la journée, tous par terre ! merde, alors… putain mais keskon est con de venir !!! » 


Il ne parlait pas très bien mon voisin, mais il avait raison. Moi, c’que j’en dis, c’est pour témoigner, hein, si ça peut aider SCP à prendre le pouls de son public… je le lui signale, il est gavé comme un canard landais son public…


Faut dire qu’à Nîmes le problème est génétique, endémique et œcuménique (m’en fallait un troisième…) les aficionados sont désertiques, le palco est inique, les toros se raballent comme des lugeurs obèses dans l’indifférence générique de la pente de l’incompétence alors qu’il faudrait lancer le mouvement ‘’Tarde Debique’’ dans la piste même. 


Une anecdote édifiante que je n’avais pas rapportée l’année où je l’avais apprise pour éviter de passer pour un mauvais perdant, vient d’Etienne Cuenant, l’année de sa victoire au prix Hemingway – et donc de ma défaite puisque…jamais…gné…- Il avait raconté avec toute la naïveté d’un non aficionado au fil d’une discussion, ceci : 
 

« Ah oui j’ai des souvenirs fabuleux du temps de jean Bousquet, j’étais conseiller municipal et vous savez quand vous vous retrouvez au palco en tant qu’assesseur, c’est une sacrée émotion… »


 On ne prêtait guère attention à ses paroles sauf qu’il a continué ainsi :


« Quand on ne connaît rien à la corrida, quand c’est la toute première à laquelle on assiste et qu’on se retrouve au palco pour diriger la course… »


Oulalaaaa…. OK, lecteur…. ? Tu comprendo ? Entiendesinos de la campina ? Capitarem de puta madrinos ? Voilà-voilà… Nîmes, la Madrid française… Arrêtez, j’ai mal aux côtes…


Bon, tout le monde s’en fout, hein, c’est pas grave, ce qui est grave, c’est le cancer, la CGT, la guerre, tout ça, le reste, faire passer des toros… peanuts… Ce qui est étrange c’est qu’un maire qui se prétend aficionado n’aie pas de temps en temps envie de convoquer qui de droit pour lui signifier le désir, l’aspiration, les vœux de sa population… Sauf que, quand on connaît les deux on sait très bien qui peut toréer l’autre, ouais…


Perso, je me suis ré-ga-lé ! J’ai passé une merveilleuse feria grâce à l’engouement retrouvé de l’écriture. J’étais lancé, j’étais enfin au terme de mon roman… Ouiiiiiiiiii… j’avais retrouvé la recette magique : la colle à cul. S’y mettre. Sur son siège, tenir le siège, y revenir, y stationner, etc… Toute heure où je n’étais pas en train d’écrire me coûtait terriblement : assister à une corrida par exemple ! Aaah les enfants…. !

La Pensée du jour


Nuit debout ou assis sur les chiottes, c'est pareil ! 

G. Depardieu

vendredi 13 mai 2016

Feria des mange-tripes


Bon vous savez ce que c'est avec le petit personnel... A force de nuits debout ils prennent du retard. C'est ainsi que mon envoyé spécial ne m'envoie ses impressions de la cité pré-cévenole que tout à l'heure juste avant que la cité romaine ne s'éveille à la chose. Mais bon vu comme je le paye, je ne peux être exigeant. C'est ça la limite du bénévolat.


Un Week-End à Alès

Samedi, c’était concours. Aucun prix n’a été décerné. Le Jalabert (sorti en second) fut le seul de l’envoi qui aurait pu y prétendre. Les autres, de présentation des plus honnêtes, sans vraie bravoure. Les picadors avec une remarquable constance ont visé l’arrière-train où, semble-t-il, ils pensent trouver le morrillo : des cours de remise à niveau en anatomie bovine pourraient être envisagés dans le cadre de la formation permanente. Uceda Leal est venu en Cévennes toucher son chèque. « A la mineuuu ! », lui a crié mon voisin renouant avec une antique tradition locale. « Trente trois ans de fond », m’a-t-il expliqué. Mais on imagine mal Joseph Ignace en gueule noire. Plutôt en garçon de café. Escribano s’est déplacé à Alès avec les mêmes intentions que son collègue : ne pas risquer un poil . Mais au moins, lui, il le fait avec le sourire. Et le petit Dufau, eh bien il fut inégal, dira-t-on.

Dimanche matin, c’était indulto d’un novillo de Cuillé. Pas honteux, au bout du compte. Un novillo qui est allé trois fois au cheval, et qui ensuite a montré une charge inépuisable, débordant parfois son opposant. Celui-ci, Juan Carlos Carballo sera revu avec intérêt. Son toreo de cape a de l’allure et pour le reste, il montre de bons principes. Son  collègue Vanegas a du métier mais c’est un peu au détriment de la fraîcheur juvénile de l’an dernier. Et tout le monde est sorti a hombros.

L’après-midi, c’était curé et pluie. Loin des bedigues nîmoises, ces taureaux de Valverde revisités étaient des costauds, des durs à cuire, toréables cependant à condition de s’y mettre. Ce que les trois lascars du jour ont fait avec une volonté indéniable qui les a poussés à trop prolonger leurs faenas, d’où les difficultés pour conclure : le trompettiste préposé aux avis n’a pas chomé non plus... Octavio Chacón, dans un style un peu rustique, Alberto Lamelas qui a  dessiné des naturelles remarquables en échange d’un sérieux coup de corne, et Javier Cortés, le plus fin du trio, tous les trois ont fait honneur à leur profession.

Et on ne s’est pas fait traiter d’assassins en allant aux arènes : voilà qui nous change, plutôt agréablement.
                                                                                      Pedroplan

Tentative d'étude sociologique

Pour être torero, tu te dois de vêtir l'habit de lumières ou la tenue dite ''de campo'', pour le moins, y'a un truc qui te différencie a premier coup d'oeil du commun des mortels. C'est pareil pour les bikers, les fans d'Heavy Métal, les gothiques, etc... Pour les Kinés ? Mouais, moins vrai... du gourou qui travaille pieds nus en blouse indienne avec des techniques ésotéro-holistique jusqu'au docteur raté, y'a des variantes.

Dans le monde politique et des affaires il semble que le dress code soit strict... m'étonnerait que les six premiers en partant de la gauche se soient concertés au petit dèj pour assortir leurs tenues...
Je serais une dame, je trouverais le premier de la file plus séduisant. C'est le seul qui ne protège pas ses parties génitales ou son ''entrée des artistes''... plus égo-centré le mec, mains sur l'embounigue et prêt à en rire de bon coeur, se bidonner quoi. Cartable en bandoulière, col ouvert sans cravate, il est cool... j'adhère...

Avec le suivant ça se gâte, trop ''grand dadet'', noeud de cravate de traviole, au moins du 45 en pointure, expression naïve, j'espère que ma fille ne vas pas me ramener ce modèle-ci un jour... Mais bon, je crains qu'elle ne me demande pas mon avis.

Bonjour M. Lachaud, ça va ? Moi non plus. Impec le style, dans la norme. Ces six messieurs chaussent donc du noir, entendons nous bien pas d'interprétation scabreuse, ont la bonne longueur de fût avec le pli qui casse sur la godasse, le costard plus ou moins bleu marine et la cravate ad'hoc. Ils en deviennent donc caricaturaux puisque indifférenciés... On est pas chez les artistes qui travaillent à se singulariser, fiers de leur originalité, non, là on cherche surtout à plaire à tous en ne choquant personne. Imagine JOL au milieu avec son pantalon rouge ou Eddie Pons avec son air perpétuellement étonné, puro et pastaga en mains : tu comprends maintenant ? Ou Javier Conde avec son foulard rose bonbon sucé et sa veste bleu layette ? 

Le suivant, plutôt goguenard, est en retard : il n'a pas eu le temps de se réunir en boucle ou alors il se remontait quelque chose et au moment où le photographe a dit : attention le petit oiseau va sortir, il a subitement réalisé...

Le suivant est un décideur, ça se voit. Un bon rapport poids-puissance, volontaire, tonique, narquois limite chafouin, il a le contrat en main, le petit col rond et la cravate aiguisée, je le supporterais pas comme patron, c'est sûr... d'ailleurs le collaborateur suivant affiche le sourire las de celui qui obéit, une attitude de grand chien battu, épaule basse, résigné.

Aaaaaaaah.... le septième est très intéressant... il réalise le contrepoint qui permet de révéler tous les autres. Il a un badge lui aussi mais il l'a placé trop haut, sur le revers de la veste et non sur la poche poitrine... et il est plus grand que les autres badges, ne possède pas le dernier modèle ou l'a conçut lui-même, trop grand... il n'a pas les codes, ce monsieur, il est décalé, ne sors pas souvent, ne fréquente pas les magasins, s'habille avec des vêtements d'il y a quinze ans... il porte des mocassins à rabats... ils sont marrons, les mocassins... sans doute qu'il est marron aussi dans la négo ou l'accord qui a résulté entre ces beaux messieurs plus ''jeunes cadres dynamiques"... son monde à lui s'éloigne, il ne le reconnait plus, arrive juste à identifier son décalage, alors se sent un peu ailleurs avec sa veste trop grande et sa moustache sixtie... Il y a les autres... et lui... dans la vie, comme sur la photo dont il n'a rien à faire. Son sourire est forcé, il aimerait être ailleurs, il languit de les quitter, avec leurs costumes bleus et leurs petites cravates...

Je pense que pour un personnage de roman, c'est le plus intéressant.

PS : La feria semble avoir commencé, les patients se font porter pâle, alors du coup, comme je m'emmerdais, vous ai fait ce post...

jeudi 12 mai 2016

mercredi 11 mai 2016

Edito Sexo



C’est un jeune marié, Baupin.  Il a épousé Emmanuelle  –  ne ressemble en rien à celle du fauteuil en rotin –  il n’y a pas un an… juin 2015. Quelle jolie noce de coton. Mais madame la ministre a confiance en lui. Du chien de leur mari, les femmes ne connaissent bien souvent que le toutou, le fidèle Labrador. Le loup solitaire est ignoré. Toutes les femmes ont confiance en leur mari, comme Anne Saint-Clair. Il existe en Italie une de ces émissions nauséabonde où le type est joint au téléphone par sa femme, pendant qu’une bimbo affriolante comme il n’a jamais osé en espérer, entre soudain pour le stimuler sans équivoque. 
The test… Car l’homme est ce chien qui peut plus facilement dissocier le sexe et l’amour. Quoique… ne serais-je pas en train d’idéaliser un peu la femme d’aujourd’hui ?  Le surréaliste de cette micro-affaire est qu’à ce jour, la seule plainte déposée, l’est par Baupin himself ! C’est fort, non ?

Mmmm… viens ma cochonette que je te sodomise en cuissardes… On connait donc un fantasme à Baupin. Il est paru dans la presse. C’est intéressant de connaître les fantasmes de ceux qui nous gouvernent, on peut en tirer des enseignements... Si ça se trouve, il est de bonne foi le type quand il porte plainte. Il ne se rend pas compte. Il fait ça ''amicalement'', pour déconner, comme un étudiant débridé par un bizutage… Il pense que c’est un comportement d’homme normal… Moi, député, Moi vice (Ah !) président de l’assemblée nationale, je proposerai des sodomies par sms à d’autres femmes que la mienne, des bâtons de berger matinaux aux copines du parti, etc… intouchable que je suis.

Ce que j’avoue ne pas bien comprendre c’est comment on peut se laisser envoyer des sms salaces pendant des mois – si on ne les apprécie pas – alors là, je bloque. Elle n’a pas de compagnon ? De frère ? De père ? De copain ? Je sais pas moi, un mec qui lui réponde par retour de sms : 
« Salut denis, je viens de voir ta proposition d’enculer ma femme/sœur/fille/copine, je te confirme qu’elle décline l’offre généreuse, élégante, respectueuse et que si tu pensais malin de la réitérer, je m’occuperais personnellement de ton gros cul de taré »

Et puis voilà, ça s’arrêterait là. C’est fou comme les gens ne pensent jamais aux solutions les plus simples. Comme c’est par sms elle n’a même pas besoin d’alerter vraiment quelqu’un, il lui suffit de changer de ton, en fait... Les gens n’ont pas d’imagination…

Par exemple avec le 49-3 : à l’utiliser, autant le faire quand la loi avait un sens, changeait quelque chose, était une réforme, mais là... quelle merdasse finale… me demande si je ne vais pas finir aux nuits debout avec tous ceux qui passent la journée couchés, tiens… remarquez, la feria de Nîmes c’est la plus grande nuit debout de France.

Finalement la politique, c’est plus marrant que les toros… Bon, vais de ce pas faire un tour aux corrales pour voir leur trombines. Si sur le trajet je vois une petite qui me plaît, je lui fais une baupinade, promis, et puis rectum, je porte plainte.

mardi 3 mai 2016

Midi-Libre dixit (pas tout à fait...;-)

Article du Midi-Libre: 03/05/16

Le premier “sorteo” de la Pentecôte 2016
Ce vendredi: six nouvelles du prix Hemingway lues aux arènes


Avant le débarquement du premier toro de la feria de Pentecôte, au corral puis au toril des arènes, la formule du sorteo sera déjà, dès ce vendredi 6 mai à 19h30, d’actualité. Dans les chiqueros, périmètres dans lesquels les toros, dans leur ordre de sortie en piste, attendent avant d’exprimer leur combativité, va être renouvelée l’initiative originale de lecture de plusieurs des nouvelles en compétition pour l’attribution du prix Hemingway 2016.
Avec deux cent soixante textes en provenance de toutes les latitudes de la planète, cette nouvelle édition confirme l’audience et le renom de ce concours littéraire qui, lancé par les Avocats du Diable, inspire les auteurs de tous les continents.
À l’issue des soirées de présélection, trente nouvelles ont été retenues, mais pas celle de Marcus de Nemausus qui était si inouïe, si impudique, si crue, si bousculante qu'un comité de lecture choqué s'en sépara prestement. Six d’entre elles seront, ce vendredi, tirées au sort et lues. Avant l’annonce officielle le lundi 16 mai à 14h30 à l’Imperator, du vainqueur de l’année.
Aux arènes, dans les chiqueros, deux cents auditeurs pourront, gratuitement, être accueillis. Là, les voix de Philippe Béranger, Jean-Yves Bauchu, Daniel-Jean Valade, Jérôme Fesquet, Aude Beziat et Daniel Saint-Lary diront déjà la valeur et le style des textes acheminés en 2016 en vue d’obtenir le prix.

Pour l’accès le vendredi 6 mai
à 19h30, inscription obligatoire :
residence@audiable.com