Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !
Charles Baudelaire
Ou comment l'aficion à l'écriture de la lumière, à la littérature et à la tauromachie peuvent essayer de se côtoyer pour potentialiser le plaisir d'en partager les attraits. C'est pompeux ? Tant pis, pour l'instant j'ai pas mieux...
13 commentaires:
Ouais ! Ca ferait bien le texte d'une banderole pour le défilé de demain ! Les "Femen" adoreraient.
JLB
Un rêve n'est pas vraiment inutile.
Et l'inutilité est parfois l'essence même du rêve ...
Alors pourquoi être désenchanté ?
Je suis un mâle honnête...
voilà au moins, chez Baudelaire, du dépit exprimé avec talent !
Gina
pas tout compris moa!
Et donc pas un ..... malhonnête ;-)
Gaffe lola, on dirait du Gina...
Normal Chulo, dans le S-O vous êtes trop entier... mais imagine : tu te trouverais une affinité avec une belle inconnue, tiens, une espagnole par exemple, dont les paroles résonneraient en toi d'un écho séduisant et complice, qui te donnerait son avis sur la guerre d'Espagne, qui t'initierait encore un petit peu plus à l'âme de son pays auquel tu es déjà si sensible, qui comblerait ta sensibilité de ses remarques élégantes, bon, ben, bref, qui te torérait a gusto et par le bas, et ben ce serait-y très honnête vis à vis de celle qui te prépare la garbure et te lave tes chaussettes, noun de diou de bo'del de me'de !?! mmm ?
Et pourtant, comment s'empêcher de ressentir ce que je viens de rudement bien décrire, quand tu n'es qu'un gros bouseux d'hétéro hermétique au mariage anuséen par le foutre bleu de tous les chevaux roumains en moussaka Findus, mmm ?
Quand tu n'es qu'un putain d'homme tout réceptif et fragile, quoi... qui vit dans un monde ayant décrété la fidélité massive et absolue au temps où l'espérance de vie était de trente ans ?????
PS : continue mon chulo, quand tu entraves nibes, t'ume demande !
;-)
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
.../...
J'ai passé mon bac de français sur ce poéme des "fleurs du mal".
On pourrait assez facilement remplacer l'albatros par le taureau et décrire l'amusement vulgaire de ces hommes au regard injecté de fureur...!
Adessiatz.
Faites pas attention, Chulo, le dimanche aprem chez les Delon doit être leur créneau "fumette".
Marc suppose que tu rencontres une belle inconnue qui, de toute évidence, est le portrait craché de Maja Lola... Te cago !
Ca garbure sec dans les shiloms du clapas nîmois.
JLB
Maja Lola, la Condesa, une autre... j'en sais rien moi, je ne connais pas la vie secrète du chulito...
Et il est heureux que tu ne connaisses par la vie secrète de Chulo .... !
Pas de fumette JLB. Je crois plutôt que dans sa garrigue odorante et hivernale d'un dimanche après-midi, les fleurs du mal baudelairiennes ont du inspirer notre kiné ... si ça se trouve en digestion lente d'une moussaka Findus ;-)
Moi, je croyais au contraire que Marc, très évéillé, nous sortait Baudelaire pour défendre, non le mariage pour tous, mais l'Amour pour tous (et ici pour toutes) sous toutes ses formes.
Gina
Ah ... va savoir Gina ....
Les voies du Seigneur (Delon) sont impénétrables ...
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