samedi 16 janvier 2010

Tierra Flamenca 1






C'est avec plaisir que l'on retrouvait hier soir l'Odeon véritable tablao nimois à l'ambiance "auberge espagnole grand teint" moins guindé que le théâtre. Une remarque que j'avais déjà dû faire l'année passée non ? Je repiape comme on dit à la placette (ou repapie... j'ai jamais su...) La placette, un quartier d'émigrés espagnols et gitans où mon père vivait enfant dans une misère noire (pourquoi ai-je besoin de miter mes comptes rendus d'observations privées ?) Une confirmation technique tout d'abord : si le Nikon D3 est le maître des ténèbres, il n'en est rien concernant le D200 pour une scène toujours éclairée à la bougie... Pas grave, il suffit d'affirmer un postulat artistique aussi flou que les photos, du genre : le flou sied particulièrement à la fièvre transmise par les interprètes, pour s'en sortir l'air de rien...



Ce sont les danseurs qui nous ont enfièvrés hier soir : Cristina Serrano, Melinda Sala qui en chuta même, et Pedro Verdu dont les postures cambrées déclenchèrent des Olés vibrants de la part de la gent féminine sur qui elles avaient un réel impact hystérico-enthousiaste...


C'est la vie. Comment ne pas rêver d'être toréé main courant par le bas, par doblones même, voire reçue a porta gayola en déboulé de salle de bains par un tel torero, mmm ? Avouez.


Eh oui, quand je serai critique spécialiste de flamenco je vous dirai des choses plus orthodoxes mais en attendant contentez-vous de mes impressions !


Nous les hommes, les vrais, nous avions Cristina et Mélinda. Si l'on put bêtement remarquer qu'elles firent leur entrée avec quelques kilos de trop, leur talent de danseuse sublima bien vite ce détail et elles finirent dans nos coeurs de machos soucieux de leur santé, comme les plus aériennes des elfes jamais rencontrées dans la marisma. J'ai aimé aussi la longue plainte de Clara Tudela, meilleure chanteuse que cuisinière - pour ceux qui la virent dans ''un dîner presque parfait'' - étonnant petit bout de femme capable d'une puissance insoupçonnée, très bien accompagnée par Gregorio Ibor-Sanchez venu ce soir nous réconcilier un peu avec la guitare. N'oublions pas un très bon chanteur - Blas Deleria ou Luis de la Carrasca ? - no sé pero muy bueno. J'avoue, c'est vague... Au fait, Houria et moi on est bien copains maintenant... ;-)))
Dernière bonne nouvelle, grâce à l'ineffable Raoul et sous couvert d'une entourloupe à la nimoise de dernière minute, toujours possible, j'ai une place pour ce soir où l'on jouera "No hay billetes"


2 commentaires:

el chulo a dit…

tu veux parler de celui sans optique à 5000 euros?
il y a de la cellulite plaquée or à nimes!

Anonyme a dit…

Cellulite ou pas, la photo de la chanteuse accentue remarquablement la souplesse de ses formes. Les autres photos sont aussi très intéressantes.