C'est
à cause de ce type pourtant taiseux. Un frisé du cours d'espagnol
où j'essayais de me rendre tous les mercredis à 18h30. Un taiseux à
un cours de langue, parfaitement. La madrilène de prof me regardait
de traviole ce que facilitait son grand nez oblique car j'arrivais
toujours en retard, interrompant son cours. Elle avait commencé par
être ironique expliquant que je devais vraisemblablement être le
plus proche, habiter à côté. Puis elle était devenue vraiment
contrariée, cinglante, persiflant une vacherie à chacune de mes
survenues, avant de se taire complètement, générant un silence
criant dans lequel le moindre glissé de manche révélait ses
décibels incongrus. Tirer la chaise, la réajuster, ouvrir le
classeur, faire tomber le stylo et chuinter les feuilles, enfin
adopter une pose appliquée et le cours reprenait... La plupart des
salopes présentes – j'ai relu du Houellebecq en vacances, un
régal...- prenait des mines contrites et offusquées tandis que le
type frisé me souriait toujours. De l'utilité de ce cours, je ne me
souviens même pas si je peux le décrire moreno frisé ou rubio
frisé, en tout cas il était très brun, du genre pas beau mais
tellement sympa qu'il charmait les frigides sans problèmes. Et bien
que taiseux je vous le rappelle. Mais son regard bienveillant et son
grand sourire franc lui assuraient une présence certaine. Alors j'ai
arrêté le cours du soir, d'autant que j'ai toujours su assez
d'espagnol pour ne pas mourir de faim ni de soif dans ce pays dont le
peuple m'a toujours transmis une incroyable envie de communiquer. Et
puis se souvenir que rubio et moreno s'appliquent au scalp, c'est
déjà ça, non ?
De
toute façon, à l'école, j'ai toujours fonctionné à l'affectif.
J'ai toujours eu des résultats directement conditionnés par
''l'amour'' que mon prof et moi on se portait tacitement. Ce truc qui
flotte entre lui et vous, qui vous accroche ou pas. Petit, c'est
vraisemblablement parce que j'adorais Mr Blanc, notre instituteur,
que j'étais premier de la classe. Pourtant, il aimait à répéter
son erreur pédagogique majeure : très pieux et exerçant dans
une école catholique, il nous soutenait sans rire que tous les
matins sans exception on devait remercier Dieu – quelqu'un
connaît ? - de nous avoir laissé la vie, de nous avoir permis
de nous réveiller pour un jour encore. A cet âge-là, on n'avait
pas encore le recul nécessaire pour entendre sa posture
philosophico-idéologique et l'on se couchait avec une putain de
trouille bleue pour revenir dans sa classe les yeux cernés et
somnolents. Il aura passé sa carrière sans comprendre pourquoi il
n'avait que des classes de zombies aux yeux violets... En dehors de
cette énorme pression exercée sur les âmes sensibles qui buvaient
ses paroles, il était extraordinaire de douceur, d'amour et
d'intelligence dans l'enseignement qu'il nous dispensait.
Plus
tard, j'ai été moins bon avec le frère Pierre qui puait de la
soutane et contrôlait mal ses névroses. Au collège, ça y est,
j'étais perdu pour l'Educ-Nat, on changeait de prof à chaque heure
dans l'anonymat le plus complet, alors je me suis désintéressé des
études et j'ai soudain découvert les filles. Surtout leurs seins
pointus, leurs jambes souples et leurs rires constants auxquels on ne
comprenait rien. N'empêche, la première fois qu'une de ces hyènes
a bien voulu m'embrasser, j'avais dû lutter pour ne pas m'évanouir.
C'était l'époque des baisers interminables à échanges microbiens
inoffensifs et effets secondaires d'appendice inférieur mal
maîtrisés.
Donc
j'ai arrêté. Pas les filles, l'espagnol. Mais le type et moi on
était allé boire un coup, s'interrogeant mutuellement sur notre
goût pour l'Espagne. En gros, on tombait d'accord, ce pays nous
faisait vivre plus intensément, boostait nos émotions. C'est là
qu'il m'avait parlé de Cudillero – je sais, ça nous fait une
intro longuette...- d'où je reviens, parce que cette année, ne
sachant où passer mes vacances, sa description qui était restée
dans un coin de mon cerveau, m'a titillé à nouveau. Alors j'ai fait
les 1055 km qui m'en séparait et sa description était conforme, je
ne l'ai pas regretté.
Il
m'avait décrit le petit port de pêche, ses rades de marins où l'on
servait à peu près tout ce qui vivait dans la mer Cantabrique :
parrochas, chopitos, zamburinas, calamares, percebes, bogavantes,
mejillones, comme les bébètes de plus grand tamaño, bonitos,
pixins, merluzas, lenguados, etc. Les sidrerias, où l'on ne sert pas
de verres mais que des bouteilles à 2,50 euros pièce s'il vous
plait, d'un cidre au goût vert et salé, que les serveurs débitent
en l'aérant au mieux bras tendu à la verticale de leur tête et
verre à la hanche sans en regarder le trait et qui ne vous quittent
pas tant que vous ne l'avez pas goûté devant eux, comme un hommage
à leur adresse, avant de vous apporter une racion de pimientos del
padron (uno pican, outros no). Il m'avait décrit la rue de
Cudillero, principale et unique, les promenades essoufflées entre
les maisons à flanc de coteaux qui ne sont desservies que par
d'étroits escaliers montant à l'assaut des pentes raides. Les vieux
d'ailleurs, les malades et les handicapés ne descendent plus, ce qui
est quand même très reposant pour un kiné et une infirmière en
goguette dont la fréquentation est l'ordinaire. Ils restent perchés à leurs
fenêtres observant des heures durant, l'agitation qui grouille en
bas. Car la mer dans la principauté des Asturies, c'est un peu comme
si la Lozère était au bord de l'eau ; pour accéder aux plages
sauvages, à ces conchas rocheuses où grondent les vagues de l'océan
au large desquelles on aperçoit parfois des baleines, il faut
traverser de vastes forêts d'eucalyptus et de fougères puis
emprunter encore des escaliers escarpés, parfois aidés par des
cordes quand la géométrie ne suffit plus à digérer la pente. Je
vous recommande Oleiros, ma préférée, en sortant à
Lamuno-Salamir. On y est alors presque seuls, en tout cas en juillet,
dans ces cirques rocheux étincelants de lumière où viennent mourir
encore pleines de tonus les vagues turquoises et leurs langues
d'écume mousseuses aussi blanches que de la crème chantilly
émulsionnée. ( Oh, l'Ayuntamiento de Cudillero, vous en connaissez
beaucoup des guides touristiques aussi dithyrambiques ? Ça ne vaudrait pas
une semaine gratos, raciones comprises ?)
Ah,
mais oui, c'est vrai, ils ne comprennent que le Pixueto là-bas, que
ne comprendrait même pas mon ex-prof de Castillan aux attitudes de
conquistadora dédaigneuse, seulement apte à enseigner aux
fonctionnaires libérés à 16h30. Alors bien sûr, cette
authenticité se paye, Cudillero sent davantage l'anchois de Santonas
mariné au gas-oil que la crème à bronzer de la mère Bettencourt,
et il faut rouler deux ou trois kilomètres pour atteindre la
première plage. Pas de Night-Club à l'horizon, rien qu'un bar
musical curieusement appelé le Don Corléone, du coup le moins
fréquenté de la place au cas où le parrain se pointerait. Pas de
glaciers à répétition sinon le vieux kiosque de la rombière obèse
qui le tient près du petit pont le long du paseo maritimo, coincé
entre le rincon à ordures et la maison de retraite où tout le monde
peut manger, même vous, un menu complet pour 6,30 euros... dont un
pollo asado para dos. Nous autres paramédicaux avons donc fui
l'endroit comme la peste tout en trouvant l'idée bonne de brasser un
peu la sénilité ambiante avec la population estivale. Et une
cuillerée bien baveuse pour tonton...
Pas
de plage donc sur Cudillero même, bien que cela n'empêche pas les
autochtones de se tremper dans les algues verdâtres et les eaux
incertaines d'un port fortifié à la Vauban pour se prémunir des
assauts imprévisibles de l'océan qui fournit parfois une attraction
gratuite par les gerbes d'eau générées par surprise et force
détonations sur le paseo, par la présence de grilles sûrement là
pour décompresser la sauvagerie de ses attaques érosives. Un peu
comme le parcours fontainier près du Gugenheim de Bilbao où se
rafraîchissent les enfants, le grandiose de la nature en plus. A la
nuit, les pêcheurs du dimanche sortent leurs bouchons à piles et
braquent sur eux leur regard fasciné exactement comme si tout
l'intérêt du monde se résumait à ce point lumineux qui danse sur
les flots agités. Les plus chanceux sortent des lubinas de taille
respectable tandis que d'autres remontent de moches rascasses
scrofuleuses qu'on a pas envie d'attraper à mains nues. Plus loin,
sur le parking du port, stationnent les quelques camping-caristes
admis, des gestionnaires en vase clos, aventuriers de pacotille
soi-disant épris de liberté qui réduisent le périmètre de leur
audace à leur univers de fauteuils et tables en plastique
surchauffées par le goudron. Et de caniches à masturber et
abreuver. Avec des mémères qui doivent suer de grosses gouttes en
faisant des cacas tout chauds dans leur wc chimique, de plastique
bien sûr. De l'autre côté du parking, se trouve le village
professionnel des pêcheurs : des bâtiments de plain pied
abritant des hangars où ils stockent leur matériel, casiers, filets
, remorques, en un semi-abandon organisé. Il y a aussi le quai de
débarquement des poissons, où s'achètent au cul des bateaux de
beaux homards bleus ''de contrebande'', à un prix tu par bienséance,
la fabrique de glace, la criée, tout est pensé pour une efficacité
et une rapidité de gestion optimum. Des retraités que la marée a
épargnés y passent leurs journées, pêchant désormais des chatons
joueurs, ou buvant des coups dans l'ombre d'incroyables imbroglios
d'affaires en tout genre, depuis longtemps inusitées. Mais c'est
leur univers et leur vie entière qu'ils conservent. Un vieux pêcheur
a fabriqué en cinq minutes un bracelet à Louise, tandis qu'un autre
lui a offert la resena an pixueto des dernières fêtes de San
Pedro... Un regalo dont elle ne s'est pas régalée mais c'était
gentil. Un troisième, grincheux voire agressif a vertement éconduit
ma demande de photographier son antre. J'ai bien ri de sa colère ce
qui l'a décontenancé. Du coup Louise avait un copain, le vieux
pêcheur qu'elle saluait régulièrement dans les bars de ce pueblo
au grand étonnement de la femme du type, pueblo où elle évoluait à
l'aise entre une glace de la rombière du kiosque et ses achats de
paquets de pipas qu'elle grignotait frénétiquement sur sa serviette
entre deux baignades, en phase totale avec la vie espagnole. Une
autre de ses attractions était de contempler les égoutiers du port,
toute une peña de gros muges qui gobaient en surface toutes les
saloperies qui flottaient.
Tout
cela participait d'une ambiance très typique, on était vraiment au
centre de la vie d'un village asturien en pleine temporada de pêche
de la merluza et du bonito del norte, et au milieu des Espagnols,
même vacanciers, on n'entend parler qu'espagnol et les rues ne sont
pas couvertes d'inscriptions teutones comme Ampuriabrava par exemple,
où l'allemand est plus pratiqué que le catalan, le castillan et le
pixueto réunis dans ce coin de péninsule ibérique...
Il
y a de l'ambiance et en même temps personne... vous serez ''seuls''
sur l'autoroute qui y mène, ''seuls'' sur les plages, vous ne ferez
pas la queue chez les commerçants, les prix sont désarmants de
modicité ( chaque fois que l'épicière me demandait ''treze euros''
j'en donnais 13 ce qui me paraissait normal, mais non, c'était 3 !
) et chez Julio un des deux bars du pueblo où Louise nous traînait
pour son apéritif tous les soirs parce qu'elle y adorait l'ambiance,
et son Nestea – 6 euros les trois boissons, coupe de Cava ou verre
de Rioja compris – et où le franchouillard de base s'inquiète du
joli petit plateau de pintxos qu'on vous apporte spontanément et qui
varie tous les jours (pan con tomate y jamon, queso, anchoves, olivas
etc ) en pensant qu'il n'est qu'un prétexte à estamper le
touriste : ben non, c'est gratuit... tu le crois lecteur ?
En plus c'est toi qui fais l'addition en disant ce que tu as bu à
Julio qui n'a qu'à se souvenir de sa table de multiplication de deux ahanée dans son
enfance, vu le prix unitaire pratiqué.
Evidemment
tous ces commerçants travaillent beaucoup jusqu'à une heure que le
code du travail français réprouverait durement, et sans en référer
à aucun syndicat. Le poissonnier qui avait 75 ans au bas mot était
au poste à 8 heures du matin bien qu'on l'ait vu la veille, c'est-à-dire il y a quelques heures, traverser la place des poissons à la
main, pour livrer des restaurateurs qui satisfaisaient aux désirs de
leurs clients. Certains d'entre-vous se consoleront à l'idée que
justement, la vraie misère c'est ça, être obligé de travailler
jusqu'à un âge avancé mais l'entrain du type inclinait plutôt à
penser qu'il s'éclatait. Les bandes de jeunes ne donnent pas
l'impression d'avoir envie de se trucider pour un regard mais plutôt
d'être heureux ensemble, les cons, en nous rappelant la joyeuse
innocence des sixties pleines d'espoir, le tout en temps de crise
majeure...
Bref,
tout ça a l'air très humain et te redonnerait presque confiance –
si tu ne travaillais pas au chemin bas d'Avignon qui n'est certes pas
le pire des quartiers de ta ville et si tu ne regardais pas la TV
française, évidemment – ou si tu ne recevais pas de mail qui te
jure et crache que la soirée d'investiture de Flamby dont on
n'entendra jamais parler dans la presse, a coûté trois fois plus
cher – dans les 3 millions d'euros - que le fameux Fouquet's dont
on nous a rabattu les tympans pendant cinq ans... mail qui précise
qu'on le vérifiera par la cour des comptes qui publiera un jour.
Avec, par exemple, un repas à 9725 euros par tête de pipe... sûr
que c'était pas chez Julio et ses tapas gratuits... et personne pour
tweeter... Sûr qu'à l'Ambroisie un célèbre et remarquable trois
étoiles Michelin parisien, à 300 euros le menu, cela aurait
peut-être été trop dégueulasse... A ver, n'est-ce pas lecteur
ouvert... mais si cela s'avère, moi je vomis d'abord puis vote
Poutou ! Sacré Flamby, heureusement que je ne t'ai jamais cru,
au moins ne m'auras-tu jamais pris pour un con.
Mais
qu'est-ce que j'étais bien à Cudillero, moi, quand j'ignorais tout
ça et que la poissonnière du ''Masymas'' prélevait le morro de
bonito en m'expliquant comment le cocinar ! Non je ne vous dis
pas le prix au kilo ça vous écoeurerait, vous ne pourriez plus
faire de courses aux halles de Nîmes ou ailleurs, après...
Maaais...
al final de cet idyllique tableau et en ces temps Olympiques, comme
toute médaille, Cudillero a son revers et il me faut vous l'avouer.
Savez-vous pourquoi tous les restaurants de la place sont couverts de
parasols disposés en rangs serrés ? Mais très serrés alors,
sans qu'un centimètre carré de la place ne soit épargné ? Le
soleil, bien sûr ? Non, il fait entre 18 et 26 ° à Cudillero
au meilleur de la journée, vacancier phobique de la canicule,
Cudillero est ta destination ! Savez-vous pourquoi quelques élégantes se
promènent par beau temps sous leur parapluie ?
C'est
que, lecteur aguerri aux histoires naturelles, aficionado du
péristaltisme intestinal, admirateur compulsif et intermittent
d'écrivain chiatique, il n'y a pas que les mémés plastifiées qui
font cacouna dans leur living mobile et surchauffé à lunette
chimique ! Il y a une armée aérienne à qui l'homme a sans doute
disputé ce promontoire rocheux puis y a laissé traîner des déchets
de poiscaille en abondance, d’odoriférantes effluves qui ont
motivé à demeure, juste là, au-dessus de nos têtes, survolante et
narquoise, une impressionnante colonie de Larus michahellus, à moins
qu'il ne s'agisse de Larus marinus ou argentatus ou fuscus ou
hyperboreus, canus même, ou glaucoïdus peut-être, je n'en sais pas
plus, bien qu'il y ait comme une évidence à les bien nommer en
''Larus d'Anus Bombardus Permanentus'' tellement est chiante la
présence de ces oiseaux en diastasis de sphincter, jamais à court
de munitions pour leurs frappes intestinales.
Car
je te le dis lecteur parfois constipé du globe, souvent bloqué en
fecalum de la pensée et au premier degré Celsius de la lecture ce
qui n'a aucun rapport je te l'accorde soudain mais quoi, tu es en
vacances non ? Toi objet de ma prosopopée et de bien naturelles
manifestations subséquentes à l'absorption de la célèbre fabada
asturiana (cassoulet asturien campero... saisis-tu l'onomatopée ?)
si tu n'as pas été baptisé par une fiente de goéland dont les
poètes libidineux et chafouins chantent l'altière voilure
hauturière alors qu'il ne s'agit que d'un sinistre et ordurier
charognard ailé dont Hitchcock aurait pu faire son héros
angoissant, c'est que tu mens, tu n'es jamais allé à Cudillero !
Tu n'as pas connu ''l'amusicalité'' des sphincters relâchés et
planant, de surcroît dotés de cris diarrhéiques oscillant entre le
vagissement de nouveaux-nés en coliques, le miaulement de chats
sauvages en rut par nuit de pleine lune et l'interjection comprimée
accompagnant le creusement du sillon naso-génien de la
camping-cariste ménopausée domptant la chimie dans son sauna
d'un demi-mètre carré ! Des cris affreux, quasi anuséens, qui
s'amplifient à l'aube rameutant la troupe des bombardiers fienteurs
de haut vol au moment précis ou toi, tous cauchemars de patients
subclaquants oubliés au cours de ta tournée enfin évacués, tu
pourrais dormir du sommeil du juste et rêver à des horizons moins
maculés. Alors, si lassé des LLoret del Mar défigurés, tu es en quête d'authenticité, malgré les bombardements volatiles, va à Cuideiru ! Le muy bonito pueblo guano
pixueto.
9 commentaires:
Je ne regrette pas de retrouver mon ordinateur.
Je croyais avoir passé de paradisiaques vacances au diable. Il semble que plus près - même si ce n'est pas tout près -, c'était d'un pittoresque géographique et humain drôlement attirant. C'est que de circonvolution en circonvolution, la plume delonnesque doit exagérer pour que l'Officio del turismo spanish accorde des ristournes pour de futurs séjours ; mais, quand même, on le croit que Cudullero vaudrait un détour.
Gina
Quel retour ! Ce qui est bien avec toi en tout cas, c'est qu'à te lire on ne se fait jamais chier !
Et puis, il est parti mais il nous revient avec ses tournures et thèmes qui lui sont chers ou aborrhés et son vocabulaire aussi montagneux que là-bas !
Gina
Tiens ça me fait penser que j'ai fait une cure de San Antonio!
C'est génial et tu es toujours super bien informé!
Gina est de retour, c'est bien aussi!
Ah les Asturies, Marcos!
Hola Chulo, bien qu'ayant constaté ton retour je n'ai pas encore eu le temps d'aller lire ton carnet de voyage à toi. Bientôt...
Olé Maestro ! Rentrée réussie, bravo et merci, ce matin mon thé-ordi avait meilleur goût ...
Victorina
Je m'attarde sur la photo de Cudillero vu du ciel - moi je dirais de quelque colline ou montagne -, et je trouve très surprenante et belle cette disposition des maisons comme dans un entonnoir avec ce désordre et ce fouillis de toitures. Personne ne doit pouvoir posséder un secret, et la circulation ne doit être autorisée que pour les piétons et les chèvres. Où sont donc les voitures ?
Gina
Un régal iodé et "ôtentique" ...
Quel plaisir de te lire, delonnien en diable, et parlant (enfin ... !)d'autre chose que de l'image d'Epinal des costabravades franchouillardes.
Gina a raison : toutes les "valises" ne se déplacent pas de la même manière. Certaines savent revenir chargées de richesses non marchandes mais bien plus précieuses...
Tiens, finalement nous avons été celtes simultanément ? C'est toi qui as "espanté" la mouette qui est venir s'oublier sur mon granit ?
Ah, les Asturies Chulo ... (el suspiro se oye). La comuna de Asturias brota de nuevo de tu memoria ... me equivoco ?
no te equivocas guapa, y lo sabes perfectamente.
un beso
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