Le Juli devant des Miuras
c'était glamour. Si, l'évolution ultime du torero surdoué du XXIe
siècle face à la résurgence animale brute du XVIIIe... Il y avait
de quoi s'encanailler, en théorie...
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVWlTATvCmq5tTb_ElK2sQDcHu9r8VpRO0uKxln69bVL_CRa8sR1MIFCAog4nFbj_yKWWBBLMImzh91EtwBxusuWkvRM7LO4woTHN-mkltj0Fz62s2sVDnG1bY-DKJfamNxHTS5MbIBpo/s1600/velonero.jpg)
Espèce de porta gayola
cathartique ambulante, va… Et ça te plait de venir prendre des
gifles ici, hein, tu te reconnais, tu rigoles, dans l’intimité de
ta relation à ton écran, mais en public tu donnes le change, tu
continues à faire semblant de te prendre pour un héros, alors que
prendre le moindre risque t’es aussi étranger qu’un apéricube
de la vache qui chie dans une ferme d’alpage, c’est ça… ?
Moi, chez le boucher,
j’aime bien qu’on me donne ce que je veux. L’autre jour, j’ai
planté là, un boucher arabe où j’allais pour la première fois,
qui me prenait pour un imbécile. Je lui ai demandé huit merguez, il en avait mis douze, puis je lui ai demandé des côtelettes d’agneau,
des côtes premières, huit, et il m’avait refilé quatorze pièces
de viandes, dont tranches de collier et de gigot, au milieu de
quelques côtelettes mal coupées. Je n’avais pas fait attention
pendant qu’il me servait, c’est à la caisse que trouvant les
paquets volumineux, j’ai vérifié qu’il m’avait ainsi
autoritairement poussé à la consommation. J’ai tourné les talons
en laissant tout sur place… Comme ça, c’est à lui que ça a
coûté : du temps et du papier d’emballage gaspillé… Quoique… l’aura
refilé au suivant… Tu me diras, lecteur, j’aurais du me méfier :
3-6-9 qu’elle s’appelle la boucherie… Quand on ne sait pas
choisir entre les chiffres, voilà ce que ça donne…
Et si c’était un peu
le problème de Nîmes ? Que tout raisonnement s’arrête à la
taquilla ? Alors voyons… quelle apothéose finale mettre en
place pour le lundi… Tiens ! Si j’associais deux noms
prestigieux qui n’ont pas le loisir de trop croiser leur route ?
Juli devant les Miuras ! Stop évènement !!! Geste taurin
!!! Oui mais voilà, si on arrête là l’organisation… laissant
les veedors du Juli choisir… allez savoir…
Cela appelle quelques
réflexions en vrac :
Maintenant, sait, le
peu qui ne s’en doutait pas : Nîmes n’est pas la Madrid
française. Surtout pas au niveau du filtre vétérinaire ! Le
proclamer ne mange pas de pain mais… sert à quoi ? Qu’est-ce
qu’ils doivent rigoler les Espagnols…
Après, bon, faut-il
vraiment s’étonner, les bisounours ?
Mettons, vous êtes
ganadero… a qui donnez-vous le meilleur lot ? A Madrid bien
sûr… Le deuxième ? Je sais pas moi… Bilbao… Le
troisième ? Ben… Pamplona, non… ? Le quatrième ?
Séville ! Le cinquième ? A une arène française,
peut-être, bon client depuis des lustres : Béziers ! Dans ces
conditions… ''l’évènement'' nîmois est sérieusement
relativisé, non … ?
Après on entend de ces
trucs… Miura ne donne jamais de toros de réserve… euh… même si
on les lui paye ? C’est le statut de ''réserviste''
qui ne lui plait pas – peur d’essaimer des sementals dans la
nature ?- ou ce sont les empresas qui ne veulent pas payer les toros
consommés ? En tous cas chosir des Garcigrande pour remplacer des Miuras, c'est un peu servir un jus de tomate sans sel de cèleri à un type qui avait demandé un triple scotch.
Bèèèrck ! Je
viens de me relire… Je vous entretiens de tout ce que je n’aime
pas en tauromachie : les affaires, histoires et autres petits
arrangements entre ''amis''. J’arrête, tiens… J'y
connais rien là-dedans en plus, c'était juste pour, comme ça, vous
distraire un peu et re-tripatouiller du clavier...
Et on bombe le torse ce
soir dans la cuisine en allant ''fatiguer'' la salade sur
ordre de madame… et on laisse traîner les pantoufles au sol un
peu… et le saladier, on le dépose sur la table avec style, en
rotation du buste, non mais… et cours la main, un peu. Pense à
tous ses collègues de bureau qui lui ont fait des compliments toute
la journée pendant que tu l’attendais de pied ferme pour lui
reprocher d’avoir encore oublié de fermer la lucarne du garage au
travers de laquelle un cambrioleur aurait pu entrer… tu crois que
c’est glamour, ça ? Fais-la rêver un peu. Ne lis-tu donc pas
dans son œil noir qu'en pensant au voyage de noces minable que vous
fîtes à l'époque, elle te hurle depuis des années des :
Remboursez ! Remboursez !? Pourquoi crois-tu qu'elle vient
à la corrida ? Pour voir des Miuras ??? Pfffff....
5 commentaires:
Ah, enfin, les affaires reprennent. Revoilà du Delon! Ceci dit, le Casas, l'innocent eternel, il ne me manque pas d'air!
Ce type est fou... libre en tous cas... y'a qu'ici qu'on peut lire des trucs comme ça !
Ce type, il se laisse traverser par des mots et en sort toujours des remarques qui, au passage s'accrochent à d'autres remarques et ainsi de suite... L'ensemble est un fourre-tout le plus souvent amusant.
Gina
J'ai a-do-ré l'image : "fatiguer la salade" ;-)
Pour le reste, comme le dit Chulo, du Delon grand teint !
Mmmouais ! Au 421 c'st plus le pastaga qui est roy que les toros
juste en déco dont tous le monde se fout mais ça fait bien et ça fait alibis pour se biturer
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