Des photographes, des philosophes, des spécialistes de la photographie
s'interrogent ici sur la notion controversée de photographiable.
S'agit-il d'une limite ou, à l'inverse, d'une liberté indéfinie ? Les
prétendues "limites du photographiable" ne sont-elles pas faites pour
être reculées et déplacées ? La découverte (immédiatement inventive)
d'un nouvel "objet" photographique se base sur des possibilités
techniques et sur une plausibilité mentale à un moment donné, mais elle
parvient à faire voir quelque chose qui, jusqu'alors n'avait pas droit
de cité et n'avait pas de nom. Du coup, le photographiable, ne se ramène
pas au constat d'une gamme prévue de moyens. Loin de se borner au
prévu, il s'ouvre à l'invu. Le fin mot du photographiable ne serait-il
pas que notre perception est toujours prothétique ? L'oeil n'a jamais
été nu. On ne perçoit pas le monde, mais un monde. Et ceux qui, de tout
temps, se mettent en devoir de le rappeler à tous, ce sont les artistes.
A propos du livre "le Photographiable" de jean Arrouye et Michel Guérin.
1 commentaire:
joli!
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