Il
y eut Don quichotte et Sancho Panza qui arpentèrent les sierras en quête d’ennemi,
il y eut Laurel et Hardy tout aussi inséparables dont la différence prêtait à de
savoureux quiproquos, il y eut Simon et Garfunkel pour chanter de concert,
Starsky et Hutch poursuiveurs inlassables de vilains garçons, il y a toujours
Wallis et Futuna pour émerger quelque part dans l’océan, et même Don Diego de
la Vega pour se jouer du pataud sergent Garcia, il y eut los de José y juan, de
fameux polémistes sur sable et bien mesdames et messieurs il faudra vous y
faire, il y aura maintenant à Madrid… comme partout dans le monde, Bayer et
Monsanto… ! Si ça ne vous fout pas la trouille, je ne sais plus quoi faire !
Imaginez… une semence productive à souhait, imperméable aux attaques parasites et…
auto-stérile : ben tiens, pas cons les mecs, on ne va quand même pas
produire une semence extraordinaire s’il n’est pas nécessaire de la racheter chaque
année.
Bon…
assez tourné autour du pot. Nous avons maintenant Casas et Las Ventas ( oh
courge, rien que de l’écrire ça file la castapiane…) et ce soir, quand Simon se
couchera dans son petit lit tout chaud plein de chocolat, juste avant de s’endormir,
il aura vraisemblablement une pensée émue pour lui-même, le truc intime, indicible,
seulement partageable avec son for intérieur :
Moi,
Bernard Domb alias Simon Casas, moi le mal aimé, moi le controversé, moi le
saltimbanque, le torero raté, l’artiste des impresarii, moi le communicant
déchaîné, moi le doigteur de public ronchon, j’ai désormais les clefs de la
cathédrale, la formule de la Mecque, le grand livre du Temple, Graal atteint.
Avoir Madrid et mourir. Voilà. Profond le doigt, les détracteurs. Lubrifié brandade
et tapenade.
A l'instar des réseaux sociaux nimo-nimois, les
Madrilènes doivent-ils s’en réjouir ? No sé. Attention au prix des places
quand même… Alors quoi, condamner quelqu’un avant de le voir à l’œuvre ? Mais
aussi, c’est sa faute, pourquoi avoir mis cette veste de clown juste aujourd’hui ???
C’est de la provoc, un message subliminal nociceptif ou quoi ? Vous la trouverez sur FB, en cherchant...
Remarquez,
s’il nous organise en octobre une course avec les sobreros de Madrid les plus
monstrueux, une encerrona de cabrons corraleros imbuvables devant une triplette
de morts de faim en quête d’ascenseur social genre réfugié syrien nouvellement
converti au toreo, andalou amoureux éconduit désespéré et gitan
psychotique, moi je dis, ce sera tout bénéf pour Nîmes.
Nîmes,
vous savez, la << Madrid Française >> comme il nous l’a si souvent
vendue. Oh putainggg… ça y est, j’ai identifié l’angoisse aficionada… comme
quoi, hein, ça sert, l’écriture automatique : pourvu qu’il ne fasse jamais
de Madrid la << Nîmes Espagnole >> c’est à peu près tout ce qu’on
lui demande. Mais bon, avec cette veste, y'a de quoi douter.
6 commentaires:
bon résumé!
Ouais mais bon, étant donné qu'il est expert en retournement de veste, ça compte pas...
Déjà, moi, j'aurais pris le drapeau - qui a un sens - du côté bleu...
C'est pour ça... toi, tu ne pourras jamais être empresa de Madrid...
"Dans l'histoire du toreo, il y a un antes et un después" a-t-il déclaré. On dira donc désormais que Juan Belmonte a pris l'alternative en 103 avant S.-C.
il peut nous surprendre encore une fois... ne pas faire du "Casas Nîmenque" à Madrid... a ver
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