vendredi 4 mars 2022

Super Teasing n°8

Pré-commande ouverte jusqu'au 31 Mars : 16e au lieu de 20e Modalités en message privé sur Instagram et Facebook

lundi 7 février 2022

Teasing 7 : les dessins d'Eddie arrivent


PANRIDA :
Prolifération massive de corridas sur les cinq continents, organisées par les zoolâtres, une fois parvenue à leur conscience l’évidence jusque-là refoulée : Depuis la nuit des temps, on n’a jamais observé sur Terre, dans l’univers, le cosmos, trous noirs, exo-planètes et galaxies comprises, la moindre trace d’existence d’aucun toro bravo, en dehors des pays qui en organisent…

jeudi 27 janvier 2022

Teasing 6 : la préface

 

Franchement… vu du côté de celui qui la demande, la préface est le pire péché d’orgueil qui puisse se commettre, non ? Vous n’êtes pas d’accord ? Quand même, c’est difficile de faire pire : vous osez demander à la référence du genre, the pointure, el numéro uno, le taulier, d’écrire un truc flamboyant tout à votre gloire, saluant le génie de votre ouvrage !

Si c’est pas immodeste ça… faut un sacré culot pour penser avoir la légitimité de venir chatouiller la plume du maître à son exclusif service ! Eh bien je l’ai eu… Bien m’en a pris, il a accepté.

Jacques Durand, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a toujours eu une grande importance pour moi, à plusieurs titres. Je le lui avoue ici. D’abord comme tout le monde, par la jubilation éprouvée à le lire. Chaque fois que je lisais un de ses textes, j’étais enthousiasmé par ses trouvailles et en même temps effaré de constater que jamais je ne pourrais ‘’m’approcher’’ de lui. C’est en effet pour celui qui se pique d’écrire, à la fois un bonheur – si votre moral est bon – et une inhibition – s’il flanche – de lire ses resenas parsemées de génialités.

Un jour il m’a envoyé un message :

« Alors ce blog, il se réveille quand ? »

What ? Première nouvelle, Jacques Durand me lit ? Et quand il ne le peut plus, il s’impatiente en plus ? Il déposait là une première couche de confiance en moi. Deuxième couche avec vernis durcisseur incorporé, un jour dans un de ces textes – j’aurais du le découper, le plastifier, l’encadrer – il faisait allusion à moi en ces termes :

« l’écrivain nimois Marc Delon… »

P’tain la coïncidence, j’ai un homonyme dans ma ville… me suis-je surpris à penser spontanément… avant de me rendre compte qu’il parlait bien de moi.

What ? Écrivain, moi… ? Il n’avait pas l’air de se moquer en plus… Hahaha… bref d’un seul mot il venait de m’aider à endosser un statut auquel je n’aurais osé prétendre, qui planait là-haut dans la stratosphère inaccessible, non loin de la station spatiale internationale, coucou Pesquet. Et ça ne venait pas de mon marchand de patates des halles par ailleurs incollable sur la Bintje, ça venait de Jacques Durand. Cet adoubement surprise avec vernis permanent brillant et durcisseur intégré m’aidait à croire en moi tout au fond de mon petit cœur tout mou.

Bref, je savais ma chance d’avoir son accord pour la préface et je m’attendais bien sûr à un chouette texte. Mais pas à ce chef-d’œuvre. Cette préface est extraordinaire. Non, je ne suis pas le petit malin qui vante le truc pour sa pub même si je l’écris sous le titre ‘’Teasing’’6.

Cette préface est extraordinaire. Très au-delà de ce que j’espérais. Elle m’a époustouflé. Cela vous  sera facile à vérifier par ce petit exercice de français :

Quand vous aurez ce livre en mains, lisez-le sans passer par la case ‘’préface’’, digérez-le, puis imaginez qu’il vous incombe de l’écrire… allez, on s’y met, la soupe est avalée, la table débarrassée, prenez une feuille et un stylo, rédigez…

C’est fait ? Une heure ou huit jours après, peu importe. Soignez le style, et puis le reste, fouillez vos connaissances, recrutez vos références, associez vos idées, développez, soyez inédit, original, élégant, spirituel, liez le tout avec maestria. Réserver en lieu sûr. Revenez-y. Corrigez, ciselez, reprenez. C’est fait ?

Lisez maintenant la préface de Jacques Durand.

Relisez la vôtre.

Compris ?

C’est cruel, hein ?

Je vous l’avais dit… Elle est extraordinaire.

Alors moi je dis, merci Jacques.

lundi 24 janvier 2022

Teasing 5 : le prix

Alors comme ça il paraîtrait que vous soyez si paresseux qu’il vaudrait mieux écrire directement ici, que vous renvoyer sur mon blog, vu que cliquer une fois serait trop d’effort pour la plupart. Soit. Marie avait raison, cela m’a été confirmé par le fiston. Il est donc potentiellement prouvé que je vais aujourd’hui toucher un monde fou. Bon, ok. Fou et tellement séduit ou intrigué qu’il va falloir rétro-pédaler jusqu’à ‘’Teasing 1’’ pour comprendre l’histoire. Je crains la tendinite pour vous. Au cas où, je peux assurer les soins.

Aujourd’hui, soyons pragmatique : Ce livre à venir, il lui faut un prix. Si j’espère le diffuser et si vous espérer l’acquérir, il n’y a pas d’autre solution.

Un prix suffisamment élevé pour rétribuer tout le monde, un prix suffisamment attractif pour vous permettre d’en devenir l’heureux propriétaire, un prix qui tienne compte des paramètres spécifiques qui lui sont inhérents comme la mini-micro-niche voire nano-nichette, dans laquelle il s’épanouit, mon déficit de notoriété (si, si, n’insistez pas… j’y tiens, soyons réaliste…) la connotation de brute sanguinaire rétrograde qui s’attachera à votre personne quand vous traverserez la ville avec lui sous le bras, l’accusation de beaufitude lue chez votre belle-sœur qui vote Hidalgo, le désespoir dans l’œil de votre verte fille qui vote Jadot, l’incompréhension crasse des aficionados de Sandrine Rousseau qui haïssent depuis peu un communiste non déconstruit qui a eu l’outrecuidance de NE PAS désigner le couscous comme son plat français préféré signant là de toute évidence son racisme éhonté non rassembleur de français sous-chien, de souche et ensouchés et même, même, peut-être, la honte que vous éprouverez à partager des sourires sur quelques définitions avec ce collègue dont vous savez qu’il vote pour la musaraigne qui fait rien qu’à embêter les mineurs isolés et les petits enfants handicapés…

Je sais, cette phrase est trop longue, mais, si vous marquez bien la ponctuation indiquée, vous devriez en réchapper sans oxygène. Un peu comme quand vous lirez le prix fixé.

Alors ça c’est passé comme ça, j’étais assis en face du book maker qui me disait :

-       Non, 19 quelque chose, mais pas 20

-       Ben non, pourquoi… c’est plus simple et puis j’aime les comptes ronds, moi…

-       Oui mais bon vous savez bien comment ça marche… faut déclencher le réflexe

-       Le réflexe ?

-       Ben oui, le réflexe d’achat… 20 ça fait peur

-       Ben ceux qui auront trop peur ne l’achèteront pas… !

-       C’est dommage, à 19,50 vous en vendriez plus qu’à 20e

-       Sérieux ? Et pourquoi pas 19,99 pour leur signifier que je me fiche d’eux ouvertement ? Je ne suis pas un publicitaire…

-       Bôah… les gens retiennent 19, pas les décimales…

-       Et donc faudrait que je m’ennuie à prévoir de la monnaie, à rendre de la monnaie, à gérer de la monnaie… non un billet et basta, c’est bien plus simple !

Vingt, cela m’a plu. C’est net, c’est rond, ça n’ergote pas. Je me souviens du sentiment désagréable éprouvé à casser un autre billet quand pour la première fois, je n’avais pas pu rentrer dans l’arène avec mon billet de vingt euros. L’amphi à 21 euros ça compliquait tout.

Donc, planquez un billet quelque part si vous souhaitez investir dans cet opus qui vu la petite série pourrait vite devenir collector… Avis aux bibliophiles. Les faux billets sont acceptés. Pour les pauvres, les radins et les indécis, je réfléchis à une possibilité de pré-commande à prix réduit durant tout le mois de mars.

Une objection ?

jeudi 20 janvier 2022

Teasing 4 : l'illustration

 

Pour la forme de ce type de livre, un dictionnaire, l’illustration est très importante. Elle génère d’autres sourires, elle offre du blanc, elle aère les colonnes de définitions, on se sent mieux, on respire mieux.

C’est un peu comme libérer soudain un insuffisant respiratoire de son asthme sévère. L’effort est moins grand, l’entrave de la concentration disparait, c’est comme un apport d’oxygène, on se sent tout de suite beaucoup mieux.

Mais…trouver le bon candidat pour le poste proposé, pour que les neurones d’emblée jubilent dès le premier contact visuel avec le dessin, n’est pas aisé du tout. Il faut quelqu’un de rompu à l’art tauromachique, qu’il ait de préférence des racines espagnoles et vive dans une ville taurine, il faut qu’il ait conservé de la fraîcheur, de l’enthousiasme, qu’il n’ait pas non plus oublié l’enfant qu’il était. Il faut qu’il soit doté d’un esprit joyeux capable de surmonter une époque triste et angoissante. Pas facile de conserver des élans créatifs dans la morosité ambiante. Dans un idéal rêvé, son bagage personnel comporterait encore deux énormes louches dégoulinantes d’humour et de talent, sans lesquelles les autres qualités resteraient stériles, et vous voyez bien alors, que ce candidat est introuvable. Sauf qu’à Nîmes, on l’a en rayon, l’oiseau rare, ô chance. Eddie Pons, c’est lui, surgit avec la netteté de l’évidence. Et ne croyez pas que l’on cède à une certaine facilité due à la proximité. Rien à voir.

Plutôt la certitude d’avoir en son talent, trouvé le syncrétisme de tout ce que l’on recherchait. Avec ce supplément d’âme magique en filigrane que je décèle dans son trait : même lorsque le dessin est moqueur, il y transparait de la tendresse.

Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que l’ouvrage depuis hier soir compte deux entrées qui lui sont consacrées : ‘’EDDINADO’’ et ‘’PONSISME’’ qu’il ne découvrira qu’une fois le livre paru !

lundi 17 janvier 2022

Teasing 3 : la date de parution



Ca m’est venu comme un coup de pierre : soudain, la date de parution de ce nouveau bagage en forme de mots-valises comico-taurin m’est apparue, évidente.

Ce sera le 1er Avril.

Imparable, il ne pouvait y avoir mieux pour ce livre-farce. Le fond de l’air se sera réchauffé. Les affiches de corrida auront refleuri ça et là, les aficionados – tendance derniers Mohicans – seront ‘’chauds-bouillants’’ pour parler toro et moi, si je ne suis pas intubé en réa, je pourrai enchaîner Saint Martin de Crau, Arles, etc, comme un technico-commercial s’en va prospecter avec sa voiture sa bite et son couteau (c’est leur formule…)

D’autant plus gonflé par la motivation, que j’ai reçu il y a peu un puissant ‘’découprimant’’ de la part d’Isa-du-moun la célèbre (apodo d’artiste) buraliste des bords de la midouze qui en ces termes a jacté :

« Ton livre, là… il a trente ans de retard ! »

Ben peut-être ! Seulement voilà, il y a trente ans, lo siento, je n’en avais pas encore eu l’idée, tiens pardi ! C’est torero, du coup, de le sortir maintenant. Olé.  

Vous avez compris ce que voulait dire ‘’découprimant’’ ?

En mot-valise, soit un genre d’accouplement contracté, c’est un découragement déprimant. Aaaah eh oui… sinon, no entenderas nada…

C’est pour votre formation accélérée.


vendredi 14 janvier 2022

Teasing 2 : l'auto-édition

 

L’autre jour, j’avais rendez-vous chez un book maker… Non, pas un parieur, un faiseur de livres. Nous avons discuté de tous les paramètres de l’objet :

Format : Carré ? Portrait ? Paysage ? A l’Italienne ?

Couverture : Vernie ? Pelliculée ? Mate ? Grammage ?


Papier : Couché ? Mat ? Brillant ? Satiné ? Bouffant ? Grammage ? Main ? Opacité ? Blancheur ? Rigidité ?

Nombre d’exemplaires : Rêvé ? Fantasmé ? Espéré ? Réaliste ? Pessimiste ? Discussion animée et prospective…

Prix : Ah bon ? Ouh-la ! Fichtre ! Euh ? Et sinon ? Mais pourquoi ? Allez quoi…

Une passionnante discussion donc, qui permet d’apprendre certaines caractéristiques de l’objet-livre et d’en élaborer la fabrication, ce qui permet, de l’idée j'usqu’à l’objet imprimé, de participer à sa conception. C’est très intéressant et c’est ce dont on est privé finalement quand on a trouvé un éditeur. Puisque c’est sa partie. Il y a donc des points positifs à ne pas en avoir. Il est important de toujours positiver ! En dehors du pourcentage de grosse tune qui va couler à flots bien sûr. J’ai toujours été choqué que de toutes les parties prenantes à l’élaboration d’un livre, ce soit l’auteur qui touche le moins. Quand il touche quelque chose. Un peu comme si tous les autres pensaient que bon, son ego étant satisfait, ça suffisait comme ça. Seulement il y  un hic : c’est de ‘’l’ego’’ que je donne à manger à mes enfants ? ça  se prépare comment ‘’l’ego’’ ? En basse température ? Sous vide ? Au barbecue ? N’insistons pas l’on apparaîtrait vulgaire… D'autant que les enfants sont grands et mangent chez eux. M’enfin, quand c’est toi qui paye tous les autres, ça ne l’est jamais, vulgaire… Haha… jaune, le rire. Bref, le prix de la passion, le prix de l’aficion.

L’idée de la création maîtrisée de bout en bout est très agréable et c’est par exemple ce qui m’avait plu quand, adolescent, j’avais découvert la mastu… non, la photographie argentique. De la réflexion du thème de prise de vue au tirage original en passant par les étapes du labo, on était pilote à toutes les étapes. Ce qui peut-être peut expliquer cette admiration béate devant l’oeuvre finie que seul l’auteur éprouve dans son cœur et au long des poils bien brossés de son narcissisme créatif.

Alors, en avant-première, des indications : ce sera un format à l’Italienne, en quadrichromie, papier couché lisse finition mate, couverture couleur brillante pelliculée.

Ça vous va ?