La voix de La Tremendita
a servi la créative et envoûtante danse de Rocío Molina. Servi ou
magnifié ? Car tout était fusion entre ces deux prestations,
ces deux expressions artistiques. Jusqu’au susurrement de
complicité féminine dans leurs secrets et mystères avoués portés
par le scénario.
Contrairement à d’autres
« créateurs » (que je ne citerai pas) plus enclins à du
« décousu-main » pour faire crier au génie dans un
éclectisme sans queue ni tête, Molina offre tout sur un même
plateau : flamenco évolutif à la gestuelle précise comme une
horloge où l’émotion et le mystère sont toujours présents,
mâtinée de mélanges orientalises, asiatiques délicatement
décelables à l’oreille et à l’œil sans pour autant dénaturer
la racine flamenca qui les porte.
Puissance insoupçonnée
dans cette jeune femme qui « explose » littéralement
d’énergie, étonnant déploiement de son jeu de pieds nus qui, à
l’instar d’un jeu de mains d’une Isabel Bayón, déroule les
doigts dans une rythmique parfaite, tout le spectacle a été
lumière.
L’originalité d’une
contrebasse entre les mains expertes du jeune Pablo Martín se marie
parfaitement à la guitare de La Tremendita … preuve que d’autres
instruments peuvent se fondre dans l’expression flamenca.
Voilà donc un flamenco
actuel, inventif et rare. Belle et brillante clôture de ce cru 2014.
3 commentaires:
MERCI Lola pour ces moments de passion que tu as partagés avec passion.
Gina
c'te Maja Lola... elle est infernale... elle sort tous les soirs... gaffe au Burn-Out festif...
Pfff ... pas de risque ...après le spectacle, une camomille ;-)
Enregistrer un commentaire