lundi 24 janvier 2022

Teasing 5 : le prix

Alors comme ça il paraîtrait que vous soyez si paresseux qu’il vaudrait mieux écrire directement ici, que vous renvoyer sur mon blog, vu que cliquer une fois serait trop d’effort pour la plupart. Soit. Marie avait raison, cela m’a été confirmé par le fiston. Il est donc potentiellement prouvé que je vais aujourd’hui toucher un monde fou. Bon, ok. Fou et tellement séduit ou intrigué qu’il va falloir rétro-pédaler jusqu’à ‘’Teasing 1’’ pour comprendre l’histoire. Je crains la tendinite pour vous. Au cas où, je peux assurer les soins.

Aujourd’hui, soyons pragmatique : Ce livre à venir, il lui faut un prix. Si j’espère le diffuser et si vous espérer l’acquérir, il n’y a pas d’autre solution.

Un prix suffisamment élevé pour rétribuer tout le monde, un prix suffisamment attractif pour vous permettre d’en devenir l’heureux propriétaire, un prix qui tienne compte des paramètres spécifiques qui lui sont inhérents comme la mini-micro-niche voire nano-nichette, dans laquelle il s’épanouit, mon déficit de notoriété (si, si, n’insistez pas… j’y tiens, soyons réaliste…) la connotation de brute sanguinaire rétrograde qui s’attachera à votre personne quand vous traverserez la ville avec lui sous le bras, l’accusation de beaufitude lue chez votre belle-sœur qui vote Hidalgo, le désespoir dans l’œil de votre verte fille qui vote Jadot, l’incompréhension crasse des aficionados de Sandrine Rousseau qui haïssent depuis peu un communiste non déconstruit qui a eu l’outrecuidance de NE PAS désigner le couscous comme son plat français préféré signant là de toute évidence son racisme éhonté non rassembleur de français sous-chien, de souche et ensouchés et même, même, peut-être, la honte que vous éprouverez à partager des sourires sur quelques définitions avec ce collègue dont vous savez qu’il vote pour la musaraigne qui fait rien qu’à embêter les mineurs isolés et les petits enfants handicapés…

Je sais, cette phrase est trop longue, mais, si vous marquez bien la ponctuation indiquée, vous devriez en réchapper sans oxygène. Un peu comme quand vous lirez le prix fixé.

Alors ça c’est passé comme ça, j’étais assis en face du book maker qui me disait :

-       Non, 19 quelque chose, mais pas 20

-       Ben non, pourquoi… c’est plus simple et puis j’aime les comptes ronds, moi…

-       Oui mais bon vous savez bien comment ça marche… faut déclencher le réflexe

-       Le réflexe ?

-       Ben oui, le réflexe d’achat… 20 ça fait peur

-       Ben ceux qui auront trop peur ne l’achèteront pas… !

-       C’est dommage, à 19,50 vous en vendriez plus qu’à 20e

-       Sérieux ? Et pourquoi pas 19,99 pour leur signifier que je me fiche d’eux ouvertement ? Je ne suis pas un publicitaire…

-       Bôah… les gens retiennent 19, pas les décimales…

-       Et donc faudrait que je m’ennuie à prévoir de la monnaie, à rendre de la monnaie, à gérer de la monnaie… non un billet et basta, c’est bien plus simple !

Vingt, cela m’a plu. C’est net, c’est rond, ça n’ergote pas. Je me souviens du sentiment désagréable éprouvé à casser un autre billet quand pour la première fois, je n’avais pas pu rentrer dans l’arène avec mon billet de vingt euros. L’amphi à 21 euros ça compliquait tout.

Donc, planquez un billet quelque part si vous souhaitez investir dans cet opus qui vu la petite série pourrait vite devenir collector… Avis aux bibliophiles. Les faux billets sont acceptés. Pour les pauvres, les radins et les indécis, je réfléchis à une possibilité de pré-commande à prix réduit durant tout le mois de mars.

Une objection ?

2 commentaires:

Maja Lola a dit…

C'est un livre. Pas un foulard H&M ou un lot de pâtes Barrilla.. Tu as raison de rester sur 20. Un chiffre rond, clair et honnête. Allez, je prépare ma cagnotte ;-)

Unknown a dit…

Quoique pauvre, radine et encore fort indécise, comme Mars sera le Printemps du peuple, la fin de Covid-cron, le retour à l'euphorie et à la Liberté, pourquoi, après tout, ne pas m'offrir un livre d'une vingtaine d'euros? Voilà à quoi je réfléchis depuis que je suis tombée sur ce blog.