dimanche 21 décembre 2008

Späetzle, Wurtz, Bretzel und Manala.





Pendant les vacances, il faut occuper les enfants... Elle n'est pas belle cette brochette de petits bonhommes qui s'attaque à ses manalas, d'autres petits bonhommes briochés ? Bien sûr, on aurait pu les emmener au Disney World de Marne-la-Vallée. Mais comme on est bien français, on va faire un peu d'anti-américanisme primaire :

On aurait pu attendre des heures dans le froid devant chaque attraction toujours plus terrifiante d'efficacité, attendre une plombe pour le "privilège" d'avoir l'estomac retourné par un ascenseur en chute libre tandis que vos voisines adolescentes perforent vos tympans du fantasme de leur terreur surjouée. Car dorénavant, vu le cynisme ambiant, on ne peut s'amuser que terrorisés. On aurait pu se gaver de crèmes glacées et de Pop-Corn, se saoûler de Coca-cola pour fêter le départ de Bush. Mais finalement non, on s'est dit : cap sur les kitchissimes (dixit cousin, un alsaco rebelle...) marchés de Noël alsaciens, cap sur Colmar. Remplaçons le maïs par le Bretzel, le Coca par le vin chaud aux agrumes et à la cannelle, et l'ice Cream par le foie gras d'oie truffé : raisonnable, non ? Sôlut Seppi, nous voici donc, comm' dit... !
D'autant que finalement, question oreilles par exemple, Mickey est un nain et a du mal à rivaliser avec les Alsaciennes...(on clique sur les photos) Et là-bas, l'état d'esprit est différent. Noël est vraiment une fête et lorsque un enfant croise un père Noël celui-ci n'a pas pour but de vendre une photo à ses parents mais juste de lui offrir des bonbons.
Etonnant, non ?
Alors, sitôt entrés en gare et constatant le trafic, il n'y a plus eu qu'à suivre un vol de cigognes qui nous montrait le chemin. Quelques heures après, nous étions arrivés. Une bonne ambiance, pas de queue, zéro stress, nous flânions entre les allées de chalets où nul haut-parleur guttural ne déversait sa logorrhée mercantile. Aucun message publicitaire, rien que des chants de Noël : Ô stille Nacht... De plus en plus étonnant !


























Colmar affiche un centre ville animé où trônent encore d'agréables magasins, modernes pour la plupart mais aussi d'autres, tout droit sortis des années soixante avec leurs devantures désuètes et leurs produits assortis, jouets, maquettes, livres anciens et de calfeutrés salons de thé, rendez-vous d'amateurs de gros gâteaux à la crème bien grasse et sucrée, futures clientes du printemps prochain des Kinés virtuoses du "palper-roulé-aspiré". Il y a même un magasin qui appele l'oeil de l'aficionado où doivent s'habiller celles qui ont réussi à ne pas abuser du péché de gourmandise.





































A suivre...








































































































































































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