vendredi 2 décembre 2016
jeudi 1 décembre 2016
Politico-Edito
Ça
y est : Fillon et le diable ne font plus qu’un. La hargne peut se
déchaîner contre le sourcilleux. La casse sociale ce sera lui, la dislocation
de la sécu aussi, l’exploitation des masses laborieuses, l’islamophobie, l’homophobie,
l’ultra-libéralisme thatcherien, l’ivg phobie, rajoutez tout ce que j’ai
oublié… mais bien sûr…
Droopy
après avoir battu le petit roquet bordelais parti bille en tête avec « son
combiné téléphonique en mettant toute la gomme avec la super pêche faire ses
courses à Prisunic » (rien de plus pathétique qu’un vieux qui veut faire jeune)
et dont la prosopopée produit un petit amas de mousse / bave sur les lèvres qui
dégoûte bien (à quoi ça tient le destin d’un pays, tout de même…) trace son
sillon. Le type a réussi l’exploit, certainement dû à la théorie du bon moment
après les spécimens essayés avant lui, de se faire élire – au moins par les
membres de sa famille – en ne proclamant que des trucs anti-démagogiques qui
auront finalement convaincu de son sérieux. J’avoue avoir été interloqué, avec
d’autres peut-être, quand je l’avais entendu dire lors de sa première
allocution de premier ministre de Sarkozy : « je suis en charge d’un
pays en faillite »
Fillon
c’est le type qui déboule dans le dortoir en pleine bataille de polochons et
qui gueule un bon coup : Finies les
Conneries ! Ca jette un froid, l’ambiance retombe aussi sec, tandis
qu’hésitent les plumes dans l’atmosphère mais finalement tout le monde est bien
content qu’un type crédible propose son arbitrage pour que la vie en commun se
restructure un minimum.
Evidemment,
pour ceux qui aimeraient restructurer à sa place en promettant n’importe quoi –
on a vu avec le Grec, l’Italien et bientôt avec l’Américain orangifié, qu’il y
a ce que l’on dit pour être élu et puis ce qu’on est obligé de faire une fois
en prise avec la réalité – il est assez déstabilisant de constater qu’un type
séduit en disant le genre d’évidence qui ne fait plus bander la société depuis
longtemps : eh oui, redresser un pays ce n’est pas travailler 35 heures en
en encaissant 39 mais plutôt travailler 39 en étant payé 37… ça s’appelle un
petit effort, c’est pas glop, pas fun, pas cool, mais logiquement efficace.
Après, bon, faut pas non plus déconner, les salariés ne sont pas seuls
responsables et le management de rentabilité dont se rendent coupables les
grands groupes pour servir leurs actionnaires… il devrait y avoir une
responsabilité sociale, une estimation globale du coût engendré pour la société
qui viendrait amortir (Putain mais je suis de gauche ou quoi ? Si moi
aussi je sors de gentils concepts fumeux irréalisables dans la vraie vie où
va-t-on… le problème c’est qu’il n’y a rien entre une économie de marché soumise
à la compétition et la pénurie organisée à la cubaine…)
Bref,
il semble, que pour la droite au moins, les rigolos en tous genres, les
idéologues, les laxistes, les bling-blings, les rondouillards rigolos, les
démagos, les pédants pédagos, les naïfs, les hypocrites, toute la clique des
bobos progressistes bardés de principes largués face à la violence ambiante, on
n’en veut plus.
Je
serais curieux de voir Fillon, le premier candidat de droite à l’œuvre en
France… Oui, le premier, parce que Giscard le coupable du regroupement familial
(merci pour l’héritage bordélique et raciste) Chirac le sumo gauchiste larvé et
Sarko l’agité aux ministres rosifiés, c’était mou tout ça… J’adore l’analyse
des grands experts parisiens comme Nathalie Saint-Cricq et consorts qui
promettent l’amendement de son programme pour être élu. Je crois qu’ils n’ont pas
compris à qui ils ont à faire avec Droopy… alors qu’ils sont (grassement) payés
pour nous le traduire.
Et puis oh, laissez notre candidat tranquille,
il n’est pas fait pour vous plaire, préparez-nous plutôt le vôtre. Mais bon, vu
le succès des primaires de la droite, ça n’a pas l’air de s’organiser de gaieté
de cœur du côté gauche, hein… sûr que, s’il n’y a que 500.000 fonctionnaires
qui se déplacent… ça marque mal… la gauche ''démocratique'' veut, comme
d’habitude, un plébiscite ou rien… hahahaha…
Pendant ce temps Flamby réfléchit
toujours, horripilant la France entière qui a déjà décidé pour son cas
personnel. La seule voie de sortie honorable serait de ne pas y aller selon la
promesse faite en cas de courbe du chômage non inversée (+ 550000 sur le mandat
)
Seule
certitude, ce sera donc la voie qu’il n’empruntera pas.
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