mardi 7 juillet 2009

L'EFFET JOSE TOMAS

L'électricité dans l'air. L'attente fébrile. Les anti sur les trottoirs. La cohorte sur les routes déjà saturées. Les avions pris d'assaut. Les hôtels bondés. Les people en place, les aficionados en place, les touristes du toro en place, chacun à sa place, déplacés. Les places à cinq mille euros. Qu'est-ce que c'est cinq mille euros pour un type qui en gagne vingt-cinq mille par mois ? Ou treize millions d'euros par an comme Ronaldo, génial conducteur de cuir sphérique. Seules, vingt mille personnes présentes parmi toute la foule de la planète du toro. La palpitation frénétique des abanicos sous la canicule polluée des métropoles. Les foulards-mouchoirs gratuitement distribués aussitôt dégainés... Les corps confits dans l'étuve barcelonaise. Les mines déconfites d'aficionados déçus par l'invalide premier toro. Et malgré lui, la propension à la prise de plaisir immédiate des touristes et l'angoissante question : s'était-on déplacés pour voir ça devant la maxima figura ? C'est tout ça l'effet Tomas. La suite cette nuit.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La foule, la chaleur, l'enthousiasme, la passion, on sait tout.