Parfois, l'instinct du photographe est aidé par le hasard. Cette photo fonctionne, non ? D'abord, elle est prise à la volée, depuis le car. Pour une fois, même si j'aime les reflets, on a ici ce que l'on va considérer comme une chance, de ne pas en avoir, ce qui rend bien lisibles tous les éléments qui concourent à la même sensation d'une intrigue. Quoi ? Je délire ? M'enfin... cette femme donne comme qui dirait un appel anonyme puisqu'on ne voit pas son visage : Est-elle dans un enclos grillagé où s'exerce la censure comme semble le suggérer ce tronc d'arbre ratiboisé ? En tout cas une mine patibulaire excentrée au premier plan, inquiète et suggère une liberté d'expression relative, surveillée. Et cette ombre, d'un pas qui fuit, sortant du cadre ? Non... ? Bon enfin, moi, ce que j'en disais, c'était pour vous distraire. Et il n'est pas interdit d'y voir autre chose, à chacun sa légende. La visiteuse d'un prisonnier à Guantanamo ? Ben, qu'est-ce que je disais...
Traditionnel match des amis de Torrito
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Hier a eu lieu le traditionnel match de foot de vétérans entre une équipe
de Séville et l'équipe française des amis de Torrito.
Et cela ...
Il y a 20 heures
6 commentaires:
Très originale photo. Jolie posture des pieds de la dame.
Et si, sous son casque bleu "artistiquement" décoré, elle se protégeait aussi du soleil ?
Quant au patibulaire c'est son novio qui attend qu'elle ait fini. Mais à la place de la muchacha je me méfierais car, la nuit, sous son imperméable, un chapeau à larges bords (sous lequel luit une dent en or) il devient Pedro Navaja. Si, si, c'est Ruben Blades qui le dit dans sa chanson. Et, à mon avis, cette histoire va mal finir ....
Quel talent Maja, tu es en grande forme, et notre Marcos aussi.
toutefois, je sens chez toi maja comme un frisson canaille à l'évocation du novio patibulaire et ce ca "va mal finir" plein d'indicibles promesses.
un beso
La dame protège son intimité et prend son temps.
Lui, remue patiemment des idées noires à l'encontre des femmes qu'il trouve bavardes, futiles, comme tous les mecs du monde, sous tous les cieux...
Gina
Hélas Chulo, même si le frisson canaille est là, je l'avoue (c'est l'atmosphère cubaine que nous offre Marcos) la chanson de RB finit mal : deux morts sur un trottoir sombre d'un quartier mal famé. Eh oui, c'est comme ça que finissent souvent les mauvais garçons.
Hello Gina. Votre interprétation est bien féminine et (souvent) tellement vraie dans cette analyse. Mais nous, les femmes, avons quelques moyens sinon d'y remédier du moins de .....
- râler ?
- nous venger ?
- composer ?
- amadouer ?
(rayer les mentions inutiles).
Bises
Ignorer!
Bises de saison à tous.
Gina
Olé ! Fine et sage Gina
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