Dans la nuit a été gravée sur le buste de la statue de Nimeno II cette inscription : corrida caca. On remarquera outre l'intelligente contribution au débat que depuis quelques temps la statue est devenue le bastion symbole à prendre ou à défendre. Elle commence à en pâtir en ce mois de novembre anniversaire de la mort du torero.
Il y a 5 jours
6 commentaires:
Il ne reste plus qu'à graver devant: "ANTI"corrida caca...
C'est vrai qu'ils commencent à nous faciliter le transit intestinal ...
Tolosa
Elle est très émouvante cette photo Marc.
Le visage marqué, maculé de sang et la chaquetilla tachée présageraient-ils de l'ignominie future de la souillure de son buste en ce mois de novembre ?
Oui très émouvante. Non, j'y vois plutôt l'extrême difficulté de la condition de torero, "condamné" par le regard du public, par son désir d'être torero enfin exaucé, par son habit de lumière et ce statut de héros qui colle à la peau, à la verguenza et au pundonor. Mais là, où il se relève vraisemblablement d'une rouste, il y a le doute qui point dans ce regard perdu et l'on y lit les larmes au yeux parce qu'on l'aimait et qu'il était gentil, toute la fragilité de la condition humaine qui se transcende pour s'attaquer à une montagne capable de le tuer. C'est magnifique. Merci d'avoir senti le truc et de m'avoir donné l'occasion de dire l'émotion qui s'attache à ce type.
Combien de fois a-t-il dû s'interroger sur ce qui avait motivé le choix de son métier, quel hasard, quel défi, pour n'exister ensuite qu'au péril de son existence dans les ovations ou les huées du public.
Gina
rien à voir en tout cas avec nos figuritas qui sortent du "combat" comme des figuritas de mode.
En fixant avec insistance la partie sèche des galets on finit par avoir l'impression que l'humidité remonte et les gagne ...
Plume oubliée par Geronimo ?
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