jeudi 11 novembre 2010

Voyage au Campo 5



Danse avec p'tilou...



Quand je me mets à votre place, j’ai des doutes : ça commencerait pas à être un peu lourd ce récit de goguette au campo charro ? Franchement… ? Même moi qui l’écris, je suis circonspect : ça va faire long pour aller jusqu’à l’issue d’un voyage pourtant court. Bôaah… en même temps, c’est l’hiver, vous n’avez pas plus à faire, question toros, vous n’êtes pas tenu de venir cliquer ici et puis tout le groupe d’Orthez qui devait venir et s’est finalement désisté, ça l’intéresse peut-être ? Enfin, je vais resserrer – c’est juste ça, le plus dur, pour moi, resserrer…-

Le lendemain : finca ''La Zamorana’’ chez Guadalest. Origine Carlos Nunez et Torestrella depuis 1986. Ancienneté à Madrid 1843 (6è rang). Belle salle des trophées sur une colline surplombant de jolies arènes. Une visite très vivante grâce à un mayoral heureux qui interpelle sans cesse les toros et ils suivent la remorque en troupeau dans de magnifiques paysages, puis beuglent de désespoir à la barrière en réalisant que nous ne transportons pas de foin. Bovins, va. Au loin, par delà les pentes douces parsemées de chênes liège si déshabillés que leurs troncs rougissaient d’être ainsi regardés, des pièces d’eau argentées miroitent à contre-jour sur l’horizon. Eh oui, ami lecteur, la poésie, ça ne prévient pas. A tes souhaits.



Tout est varié chez Guadalest : le paysage, son relief, les robes – des toros, hein, parce que les femmes…- on aperçoit même le nouveau né de la nuit, gardé à l’écart par sa mère qui jauge notre approche. Même les chansons modulées à tue-tête par le mayoral au volant du tracteur, sont variées. C’est possible qu’un type soit si heureux en pleine récession économique de crise mondiale, en Espagne aujourd’hui ? Pire, en extremadure ?

Voyons, étudions ce cas bizarre… qu’est-ce qui chez ce jeune homme, peut bien déclencher un tel sentiment de plénitude… Aaaah ça y est… j’ai compris… Aurélie est derrière lui, au premier rang de la remorque… et la beauté d’Aurélie, inspire… d’ailleurs je peux vous l’avouer : sur les mille photos de ce voyage, j’en ai neuf cent cinquante d’elle… presque… ne le répétez pas… normal, quand vous avez le choix entre un faciès de toro obtus et toutes les promesses de bonheur – potentielles, virtuelles, fantasmatiques - d’un sourire tel que celui d’Aurélie, par quoi êtes-vous capté, dites-moi ?
Aurélie c’est la grâce… cheveux de jais et yeux d’émeraude aux reflets mordorés… une jolie bouche qui découvre un sourire… un sourire… comment décrire un tel sourire, hein, Monique ? –private joke- C’est bien simple : quand Aurélie sourit, la planète bleue rosit, les flamencos se déchirent, les peones tombent à porta gayola, et même javier Conde se croise, les plaques tectoniques se chevauchent, les chevaux hennissent, les loups s’assagissent, les cailles bondissent et même Lenny, Kravitz ! Et donc, les mayorales vocalisent. Tenez-vous bien, il y en a même un qui a tenté de la garder chez lui, si ! Il l’avait même enfermée dans une cage ! Dedans, un loup ! Pour nous empêcher de la délivrer !! Je sais, vous ne me croyez pas, mais c’est vrai !!! La belle et la bête, en direct live. Photo censurée La beauté et la cruauté enfin réunies. Douceur et sauvagerie. Le rictus carnassier avec le sourire gracieux, enfin voyez, je ne vais pas vous faire la liste de tous les oxymores excitants que cela pouvait suggérer, pourquoi ferais-je tout le boulot, que votre imagination supplée la mienne.

Bon, le loup, Aurélie l’a négocié sans problème, rien qu’avec son charisme. Elle lui a fait le coup de « Danse avec les poux » et « Chuchote à l’oreille des toutous » et Canis Lupus était dompté. Nous, on est restés de l’autre côté de la cage, en liberté quoi, et le comble c’est qu’il fallait ravaler la frustration de ne pouvoir réveiller le fauve tapi en nous. Y’a un truc qui tournait pas rond, si ? Oui, c’est imparable, quand vous voyez de magnifiques yeux de biche poser leur velours scintillant sur vous, il ne reste plus qu’à hurler à la lune votre désespoir d’être moche, gros, vieux et pauvre. Loup y es-tu ? Oh que oui ! Mais désormais comme un piteux vieux loup pelé...

Vous étiez si séduisant quand vous étiez un jeune couillon tout fringant avec deux, trois idées bien arrêtées, des habits à la mode et un vocabulaire de trois cents mots... Quand vous pouviez prétendre être le torero de su corazon… louveteau aux dents longues capable de lui mordiller la nuque gentiment et de tenir haut perchée la note de votre hurlement nocturne… if you see what I mean… Mais bon, grâce à son regard gentil, ça vous renfloue des souvenirs agréables. C’est déjà ça.

Ca doit être terrible d’être une très jolie fille, non ? Subir partout des regards appuyés, des allusions lourdingues, des compliments obséquieux, on doit avoir un peu le sentiment d’être une proie épiée parfois… C’est pour ça qu’elle avait l’air si détendue dans la cage au loup, enfin inatteignable. Eh… les grosses moches, les petits boudins, les vulgaires sans âme, les suspicieuses agressives, les jalouses maladives, les mal fagotées, embouchées, dégrossies, vous ne connaissez pas votre chance d’éprouver une paix royale ! Et puis on devient très con devant une belle femme, vous savez ça ? Le cerveau bégaye, la pensée déraille, la logique se délite et les goûts changent ! Tenez, moi par exemple… j’avais horreur de cette espagnolerie superficielle et gaie qu’est la danse Sévillane : eh ben quand je regardais danser Aurélie, j’adorais ça, dis donc ! Ca me passionnait… quasi… Surtout quand elle m’a glissé à l’oreille – ouais, à cause du bruit ambiant…- :

- Il y a très peu d’hommes qui dansent la sévillane, tu sais ?


Photo censurée Oh Putain, là mon sang n'a fait qu'un demi-tour... - premièrement parce qu'il ne faut jamais écrire de lieu commun, deuxièmement je n'ai pas à vous décrire mon anatomie...- j’me voyais déjà, sitôt rentré à Nîmes, passer devant la cohorte des hommes –ils auraient tous entendu sa phrase, dans mon cauchemar– qui attendaient devant le centre culturel andalou pour obtenir mon inscription de haute lutte afin d’apprendre les pas nécessaires à l’éventualité de danser un jour avec elle, les yeux dans les yeux, comme il se doit. Cours du soir, répétitions, stages intensifs, j’aurais tout fait ! J’aurais écouté des CD dans la voiture entre deux visites à domicile, j’aurais virevolté d’une cabine à l’autre, d’un patient à l’autre, d’une pathologie à l’autre, gaiement : Olé ! en zapatéant comme un fou sur la moquette du cabinet, en lisant les radiographies à la voléééé, entonnant les conclusions comme un détraquéééé : et ta vertèbre elle est soudééééé, tu vas finir tout lordoséééé, ça te servira pour danséééé, d’être si bien cambréééé et avec tes douleurs ne me fait plus chiééééééé....
Alors, moi, vous me connaissez depuis le temps, je voyais une botte de paille dans un coin et je disais à la belle brune : « Viens...! mettons-nous là …» et j’en profitai pardi, à l’écart du groupe, je… la photographiai ! La grande photo, au-dessus, là… Photo censurée C’est moi qu’elle regarde comme ça ! Vous vous rendez compte de l’effet que ça me faisait ? C’est que je suis un sensible, moi, attention, fragile, faut pas me regarder le fond des yeux comme ça : on ne se rend pas compte des dégâts occasionnés. Frontaux, collatéraux, subliminaux, j’ai l’air d’un veau. Heureusement, j’avais acheté avant le départ, une optique VR, stabilisée, sinon c’était le flou de bougé assuré. J’espère qu’elle ne va pas m’en tenir rigueur, de vous l’avoir présentée… moi, je suis pour le partage des beautés de la nature, mais bon, sachez que si elle me demande expressément de l’enlever, je le ferais. Je n’aimerais pas me retrouver en procès avec elle… on ne sait jamais avec les jolies filles… Vous l’avez sans doute vérifié lors de votre divorce, plus une femme est belle plus elle est cruelle en cas de conflit ! Mais j’en serais malheureux, mon blog, jamais, n’a eu un si joli modèle. Je lui ai demandé l'autorisation, pour tout vous dire... elle m'a répondu :

- je n'y tiens pas...

C'est pas un refus catégorique ça, vous êtes d'accord ? Elle est bien élevée quoi, elle ne veut pas spécialement se mettre en avant mais c'est différent de "non", oui ? Bon enfin... je ne vais pas tarder à être fixé....

L’après-midi, il pleuvait comme vache qui pisse et le groupe s'est réfugié dans les écuries de Leonardo Hernandez histoire de vérifier que j’étais à jeun de ma couverture anti-histaminique : la trouille que je leur aie refilé aux purs-sangs avec mes éternuements !

Du coup, tu vois ‘’GG’’, il devait y avoir aujourd’hui les photos de tes exploits en piste. Cela attendra un peu, avant de glorifier tes blessures, on rend hommage au sourire d’Aurélie qui aura baigné l’austérité des paysages de l’extremadure, de sa lumière.

Au fait, accessoirement, sur un plan purement taurin, ça y est, c’est officiel, nous détenons la preuve que l’afeïtado n’existe pas : on a retrouvé ça, chez Guadalest, au pied d’un cajon.


21 commentaires:

Maja Lola a dit…

Madame est non seulement servie mais ravie que tu fasses la part belle à une si jolie femme !
Quel joli texte tu lui consacres (car les braves "bichos" qui paissent devant le chêne liège en deviennent transparents).
Plaisir de te voir dans de tels émois. Finies les fatigues et les embarras post-tapas. En tout cas cette belle et souriante Aurélie a dû en émouvoir plus d'un.
Alors, cette danse sévillane .... vas-tu finir par l'apprendre ?

Marc Delon a dit…

Puisse-t-elle avoir la même impression que toi...
Pour la Sévillane, non, cela ne serait pas bon pour ma santé...

Anonyme a dit…

Du Delon flamboyant! Ne change pas!
isa

Marc Delon a dit…

C'est pas bien isa de se moquer des vieux loups pelés...

Anonyme a dit…

Les dimensions de la photo introductive nous renseignent sur le charme des packages-tours en bus.
Tant pis si vous n’avez jamais mis les pieds en Extremadura, ne comptez pas voir un paysage qui complètera vos connaissances géographiques et climatiques. Aurélie l’emporte et se ramassent à la pelle souvenirs d’antan, fantasmes du présent (ne manquait plus qu’une femme dans une cage et avec un chien de garde à montrer à nos maris !), et projets d’apprentissage...(et ma grande envie de rire !)
Marc, on n’en est plus à une surprise près, vous vous en êtes donné à corps-joie, écrire, vivre, rire, tout se croise. Une vraie comédie.

Gina

Anonyme a dit…

On dit « halte au feu » Marc et pas « stop au feu » ! Vous devez confondre avec « Pot au feu » et moi je dis « oui Chef ! ». Vous mettez quoi dans le potofeu ? Moi du « bec d’oie » et de la queue de taureau. Donc Halte au feu.
Zavez raison Chef : je l’aime cette escapade en bus, peut être même parce que je n’en ai jamais fait des comme ça. Depuis cinquante ans que je parcours mon Espagne, je n’ai guère eu l’occasion de le faire en bus, autocar, pullman, Eurolines ou Iberbus (encore que dans ce dernier cas, je me suis tapé Le Perthus – Algesiras dans une situation digne d’un roman, je vous raconterai un jour Marc). Au fond, devant votre récit, je suis comme le petit garçon riche qui voyage dans une belle bagnole avec ses parents et qui, dans une station-service, tombe sur les occupants d’un bus déconneurs et hilares.
Je me rappelle bien avoir pris à plusieurs reprises, dans les années soixante, l’autocar qui reliait Torremolinos à Malaga. J’ai le souvenir d’une chaleur à crever, d’une poussière suffocante, d’un panneau placé derrière le chauffeur, qui recommandait de ne pas lui taper sur le crâne pour lui demander de s’arrêter et d’un autre à l’arrière qui interdisait de cracher par les fenêtres.
Seulement, Chef, j’en vois tellement lorsque je suis en Italie, en Espagne ou même en France, des bus dégueuler des cargaisons de « touristes » dont l’allure, l’accoutrement et la vulgarité me contrarient.
M’agacez Chef : je suis obligé d’édulcorer mon vocabulaire désormais ! Me contrarie : c’est des humeurs de tafiole ça !
Alors moi j’y crois pas à votre voyage avec cette Aurélie. D’abord, Chef, en déboulant sur votre blog aujourd’hui, j’ai pensé que la fille de rêve devant la botte de paille, vous l’aviez sortie du calendrier des Transports Robert ! Et je suppute que je ne me trompe pas.
C’est un calvaire Chef ! Je peux même plus écrire « je suis certain que… ». J’ai plus droit à la certitude. J’en perds ma bravitude.
Que ces blaireaux suffocants, cramoisis, hagards (du Nord, de l’Est ou de la Placette) débarquent à Pétaouchnoc ou à La Grande Motte, je m’en fiche, mais à Salamanque, Cuenca, Trujillo, Almaden, Séville, Ubeda ou Cordoue… Noooon !
Quant à aller voir des toros au campo à coups d’autobus, non, je ne suis pas d’accord et je pense que « Le guide de l’Espagne ganadera » de Jean-louis Castanet n’est pas une bonne chose. Comme si les toros aujourd’hui n’étaient pas suffisamment soumis à des tas de manipulations par l’homme, de leur naissance jusqu’à l’embarquement, au point qu’ils ne sont absolument plus des bêtes sauvages, on a ajouté le tourisme-ganadero. On me dira que j’ai peut-être le privilège de pouvoir parcourir les dehesas quasiment seul avec les mayorales ou les ganaderos, que tout le monde n’a pas cette possibilité, et que yapaderaisonquetoulemondilenprofitepas. Oui mais moi, « tout le monde a le droit »… me cago… Je suis pas démocrate mais bon, Chef, je veux pas mettre le binze dans la chambrée.
P… Chef ! Je me suis lâché ! Oooooh c’est bon Chef ! C’était tellement bon, Chef, que je peux plus m’arrêter. Vous voulez bien , Chef, que je continue un peu plus loin ? Oui ? Merci Chef. Allez, on fait la pause, on descend du bus et on repart dans cinq minutes.
(bruits de talons qui claquent et cris joyeux – rideau - bonbons, esquimaux, chocolats glacés).
JLB

Anonyme a dit…

Je me rappelle un jour où j’étais à Zahariche, Eduardo Miura me remerciait de l’avoir prévenu suffisamment tôt de ma venue. Ben oui, c’est pas la réserve Africaine de Sigean ou Lunaret ! Très en colère, il m’a raconté que récemment, un car de supporters biterrois de Sébastien Castella s’était pointé à l’improviste ! Comme si le mayoral et les vaqueros n’avaient que ça à faire !
Un autre jour, chez Manolo Gonzalez à Aracena, il y avait une tienta dans la placita de Monte San Miguel avec Curro Diaz. Une table avait été dressée avec nourriture et boissons en quantité. Or nous n’étions que quatre ou cinq « invités » : le ganadero, assez contrarié, nous dit qu’il avait attendu en vain un mini-bus d’aficionados français… Ils n’avaient même pas averti qu’ils ne pourraient pas venir ! J’ai su plus tard que c’est parce qu’ils avaient passé la nuit à boire plus que de raison.
En avril dernier, j’ai passé une très longue nuit avec le ganadero Joaquin Lora Sangran qui, avec colère certes mais sans amertume, sans jalousie, disait qu’il avait vendu un toro en 2010. Un toro Un ! Je lui demandais des nouvelles de son voisin le Marques de Albaserrada et surtout de ce français qui avait pris en main la ganada de la Mirandilla : Fabrice Torrito. Je savais qu’un jour, il y a longtemps, Torrito avait frappé à la porte de Lora Sangran et qu’on lui avait donné du travail pendant un bon moment. Jusqu’au jour où il a eu l’opportunité de devenir le mayoral d’Albaserrada. « Es un chaval muy listo » me dit Joaquin.. C’est un garçon très malin. Il a très vite compris que les bêtes du marquis ne seraient plus jamais réclamées par les empresas, par les toreros et qu’il ne fallait plus rêver de les voir lidiées dans des conditions décentes. Alors il a eu l’idée d’ouvrir la maison et les champs aux touristes aficionados a los toros en leur organisant des visites aux culs des toros, des repas, etc… Pas con le franchute.
Tu sais ce qu’il fait en ce moment ? Demandais-je à Joaquin.
Non.
Il est entrain de faire remonter un portail et un mur de clôture par des français qui bossent pour le plaisir, tout à fait bénévolement. Il les fait bouffer et ils font les maçons gratos.
No me digas ! Muy listo el Fabrice, muy listo !
Tout le monde s’y retrouve, non ?
Claro.
Et il me dit que lui et sa famille ont commencé à tâter du tourisme-ganadero.
Et si c’était cela l’avenir des toros bravos ? Des réserves pour les pauvres futurs aficionados, des Park Kruger avec des acteurs, des figurants, des petits trains à la place des tracteurs et des remorques, des hambourgés, des pissoirs, des chevaux tristes et des flonflons de sévillanes. Et les taureaux ? Les quoi ? Les toros ? Vous rêvez ou quoi ? Pas de corrida, pas de toro bravo. Fini, liquidé, terminado, finished, kaput.
Oh ! Chef ! Le bout de corne que vous avez dans la main ne provient pas obligatoirement d’un toro afeitado. On en trouve plein à certaines époques autour des placitas des ganaderias : ce sont souvent des bouts de cornes des vaches tientées ou qui sortent des soins prophylactiques. Ou pas d’ailleurs.
Mon mauvais esprit me souffle qu’il pourrait s’agir d’une excroissance particulièrement cornée de ce que l’on appelle communément « le poil dans la main ». Un autre mauvais esprit me souffle dans l’autre oreille qu’il pourrait s’agir d’une forme rare de turgescence du poil palmien lorsqu’une main de masseur s’approche de la photo d’une certaine Aurélie. Dommage, j’ai pas de troisième oreille…
Vraiment, Chef, j’aime beaucoup ce que vous écrivîtes. Sglurp Sglurp Sglurp.
Je peux revenir, Chef ?
JLB

Marc Delon a dit…

c'était une suggestion, pas un ordre...

Anonyme a dit…

Mais non, prend le temps, raconte les détails, on vient ici par plaisir, pas pour avoir des récits tronqués sous je ne sais quel prétexte!
Par contre arrête d'être aussi drôle que quand tu chantes la sévillane, à te lire à la mairie, j'ai failli éclater de rire devant tous mes collègues...

isa du moun

Marc Delon a dit…

Bon ben vous êtes au courant à Mont de Marsan maintenant : avec vos impôts vous payez une employée de mairie à se bidonner sur mon blog.

Marc Delon a dit…

Eh oui... finie la rigolade, la bonne franquette, la convivialité :
sur demande expresse de la "gentille" intéressée, j'ai vite dû enlever les photographies avant, je suppose, de voir débarquer les avocats.
J'ai même été sommé de ne plus parler d'elle ! Alors là, petite fille, c'est une autre affaire :

Sur l'air de patrick Coutin :

j'aime parler des filles qui marchent au campo/ elles se font photographier avec les toreros...

allez, grosses bises quand même, gros bébé...

Maja Lola a dit…

Et bien, jeune fille, quelle drôle de réaction ! Ne soyez pas offusquée d'un hommage aussi chaleureux qu'élégant. Marc a traité votre image avec une délicatesse et un respect que vous pouvez recevoir avec fierté. Beaucoup de jeunes femmes seraient flattées d'une "exposition" aussi agréable et respectueuse.
Et puis votre absence du texte laisse un vide béant alors que vos photos apportaient au récit un touche esthétique rafraîchissante.
Allons ! Portez votre beauté en étendard .... et usez, abusez-en avec générosité !!!
Un bisou d'une Lola qui pourrait être votre mère.

Anonyme a dit…

Oh... sérieux ? Va falloir faire un acte sous seing privé maintenant pour montrer une photo ? Y en avait-il une ou elle était nue, que j'aurais ratée ?
HB

Anonyme a dit…

Pauvre Marc, obligé de sortir les photos de la belle Aurélie... bah, on se demande pourquoi, elle était toute belle , fraiche, mignonne...
Et dans 20 ans elle regrettera de n'avoir pas gardé les images, à moins qu'elle ne les veuille que pour elle...
Et c'était la douce ou la farouche?
Aurait il mieux valu que le car ne fut rempli que de "Gégés" et de ménopausées? Balance nous quelques photos de moches, ça nous changera! Quoi? T'en a pas fait??? Grand couillon!
isa du moun

Anonyme a dit…

C’est la consternation, cette censure. Comment Aurélie avec tant de sympathie dans son franc et beau sourire, sa fine silhouette, peut-elle refuser les hommages que lui valent sa jeunesse et sa beauté, comme s’ils allaient s’imposer toute sa vie ?

« Mais Aurélie, vous en êtes honorée, flattée ; il y a de la coquetterie dans ce refus. Vous voulez encore de la pub !. Vous avez bien raison. »

Gina

Marc Delon a dit…

C'est vrai que la photo de moches a de l'avenir...

Anonyme a dit…

baaah, vraisemblablement le coup classique : un doberman jaloux écumant de rage aura exigé des mesures de rétorsion...
Alex 64

Anonyme a dit…

Alex du 64 ,vous avez peut être raison. Si la belle Aurélie est avec un doberman jaloux, quel gâchis!Il y a tant d'hommes intelligents qui l'aimeraient sans lui pourrir la vie...La vie se chargera de le lui apprendre, mais ce serait bête de perdre les 20 ans à venir pour le comprendre...Surtout que dans 20 ans elle sera peut être aussi jolie mais beaucoup moins fraîche.Et les compliments d'un loup pelé kinecrivain esthète et photographe seront beaucoup plus rares...Elle ne se doute pas de la chance qu'elle a...
isa

Marc Delon a dit…

Moi je m'en fous, hein, je me suis fait faire un poster de 2m x 1,50m que j'ai collé face à mon lit et tout les matins je me réveille dans le foin avec le sourire d'Aurélie : ça me met une de ces pêche !

Anonyme a dit…

Et ta douce moitié, elle a mis un poster de Gégé à coté du tien?

isa du moun

Marc Delon a dit…

Isa... tu es irremplaçable !

EXCELLENT : + 1 !