mercredi 27 avril 2016
vendredi 8 avril 2016
Pose à la Con 10
La pose à la con par excellence... On sait où ça nous a menés, où ça nous mène et où ça nous mènera... Volonté d'hégémonie, guerre entre les peuples, travers psychiatriques, dérives perverses, inhibitions et mauvaise conscience des individus ''traités'' dès l'enfance... Berck, moi je dis Beeeerck...
dimanche 3 avril 2016
Naissance d'une collabor'artion...?
Quel gazapon ce Pedroplan... Je l'ai cité de loin pourtant, et il est
venu, tranquillou, se fendre d'une resena pour les Pedraza de
Yeltes, mâtinée de ses impressions sur la programmation
nîmoise... Voyons donc ce qu'il a à nous dire :
venu, tranquillou, se fendre d'une resena pour les Pedraza de
Yeltes, mâtinée de ses impressions sur la programmation
nîmoise... Voyons donc ce qu'il a à nous dire :
Tauromachie ou Bov'art ?
Eh bien, cette fois-ci il (il, je veux dire Il, enfin, Lui, le cynique Producteur d’Art qui fait notre fierté) a osé le faire : du cent pour cent. Cent pour cent de domecq pour jus ou ersatz pour Pentecôte, cent pour cent de limaces n’aspirant qu’à tenir debout en avalant leurs cent trente redondos inversés et leurs cent vingt passes changées. Repas sans sel, sans assaisonnement, idéal pour cantine de maison de retraite. Pas même un petit Fuente Ymbro pour relever la sauce. Miura, Adolfo, Cuadri, Victorino, Cebada, Escolar n’en parlons pas. Moreno Silva encore moins. Albasserada, connais pas. Bref, une tauromachie sans machie ni tauro. De l’art bovin. On dira bov’art, ça fait plus plus sexy.
Ah, on va les regretter nos
Pedraza d’Arles. Malgré la vague déception qu’on avait en sortant.
La faute aux Dacquois, avec
leurs hâbleries. Ah, ils nous en avaient tellement raconté sur
leurs Pedraza à eux qu’on s’attendait à l’apocalypse, et voir
s’écrouler le vénérable amphithéâtre sous la fureur des
monstres. Au point qu’en croisant un picador qui descendait vers
les arènes, je lui ai serré la pince avec l’air attristé
de circonstance, celui qu’on arbore aux cérémonies funèbres
(encore que c’est rarement la main du héros de la fête que l’on
y serre).
Et puis non. Seulement un lot
de taureaux honnêtes. Des taureaux qui font leur boulot dans le
genre « pas mal mais peut mieux faire » de nos bulletins
d’autrefois, avec mention pour le caractère bougon du premier, le
galop joyeux du troisième répondant au picador, la noblesse
encastée du cinquième. Et bonnet d’âne pour le père Riboulet - enfin, le fils - et sa carioca de derrière les fagots.
Et en face,
Escribano avec son allure de sportsman d’outre Manche
s’adonnant à l’incompréhensible Cricket sur un gazon d’une
surnaturelle verdeur. Six paires de banderilles précises et deux
séries de la droite sans se décoiffer, un sourire de trente-cinq
dents, un coup de brosse et hop, prêt à aller prendre le thé chez
la baronne.
Thomas Joubert, avec son allure fragile d’adolescent
aurait sans doute mieux profité du cinquième avec un peu plus de
pratique, mais ce qu’il fit ne fut pas mal du tout, dans le genre
vertical avec une touche d’inspiration parfois bienvenue, parfois
un peu aléatoire, comme ces cambios dans le dos qui surprenaient le
public, le taureau et peut-être lui pour commencer.
Quant à Juan
del Álamo,
torero estimable s’il en est, il réussit à sortir deux faenas de
la paire de rétifs qu’il eut en partage. Mais pourquoi
s’obstina-t-il à tuer a recibir le sixième qui s’était figé
dans l’attitude résolument marmoréenne de mon labrador en
désaccord sur le tracé de la balade ? Il y a sûrement une
explication - sans doute parce que c’était impossible autrement -,
mais en, attendant, il frôla de très très près le troisième
avis.
Ah, et on donna la vuelta au
cinquième, celui du triomphe de Thomas. Discutable, sans doute.
Moins en tout cas que celles que le compulsif du mouchoir, le
Tournesol à chapeau de paille des euphoriques matinées nîmoises ne
manquera pas d’accorder aux gentils collaborateurs des Zartistes
Zinspirés.
Pedroplan
samedi 2 avril 2016
Presto Edito
Ça y est ?
Enfin remis de mon poisson d’avril les bobos ? Ben quoi ? Vous qui
courrez à longueur d’année les labels bios, les attitudes écolos, qui triez, vous
l’aviez enfin, votre hobby ‘’Nature et Découverte’’ avec le Yoga Naturiste, non ?
Pas d’hypocrisie de curaillon, c’est ainsi que nous sommes tous venus au monde,
ainsi que l’on se présente à la mort, pourquoi se provoquer à longueur de temps
des torticolis sur les femmes croisées dans la rue pour apercevoir un
centimètre carré de chair en plus et s’offusquer du maître Yogi assumant sa
philosophie, hein ? La vérité nue et crue, vous l’aviez en face, là… en ce
double ‘’V’’ du stade ultime d’une génitalité assumée. Qu’en avez-vous fait ?
Mets-toi tout nu si t’es un homme…
C’est comme
la corrida, ce spectacle de mort mis en scène, de qualités développées au cœur de
l’adversité, sans dénaturation, avec un homme si fragile mais intelligent et
courageux, face à un toro obtus, sauvage et agressif. Voilà la vérité qui vous regarde en face.
Pourquoi s’échiner à tenter de regarder sous les jupes des femmes et être
soudain choqué qu’une femme saine et naturelle s’offre entière à votre regard gêné ? Pas très halal, halal, comme image hein les bilout ?
Pourquoi
payer pour voir des domecquades trafiquées aux résultats arrangés, pré-lissées,
expurgées de toute pointe d’aléatoire donc de sublime ? Est-ce qu’à lire
la programmation nîmoise de Pentecôte, Antonio Purroy pense toujours que tout
le monde a compris que :
<< Les
gens ne reviendront dans les arènes que s’ils perçoivent risque et
émotion exposés sur la piste. >>
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