mardi 10 novembre 2009

L' AFFAIRE DU DIAMANT NOIR



Ta Ta taaaan.... quel suspens déjà, à la résonnance de ces mots... Un bon titre de polar, non ? On imagine bien le scénario :
Un vieux type intrigant, un rachalan à la mine patibulaire, rabassier à ses heures, réboussié permanent, vivant de menues rapines, entourloupes, cueillette et braconnage, taiseux sur ses coins à champignons et ses affûts à la grive, élevant quelques poulets "impossibles à vendre au prix qu'ils vaudraient" (dixit mon ancien voisin icône de la description qui précède...) etc....
Je n'ai qu'à l'écrire ? Je tiens une bonne histoire ? Ouais... l'étiquette d'écrivain-mazetier régionaliste, bof... Mais revenons à l'affaire du diamant noir. Le protagoniste, Jean Paul Fournier, maire de Nimes qui se balade plutôt en costard, sirotant des coupes de champagne à l'hôtel Impérator en temps de feria, lorsque je le chope chez Pablo lui demandant pseudo-innocemment quelle course il a préférée, celle du jour avec des bonbons resucés ou celle de la veille avec des Palha redoutables, affûte soudain son instinct de politique et, flairant le piège, développe un non-raisonnement débouchant sur : "les deux". J'en déduis donc que lorsqu'on est un aficionado de si peu de conviction, sans univers marqué ni volonté politique conséquente, la plaza de Nîmes s'installe pour longtemps dans cette non-identité taurine propre à satisfaire le "Parisien" (à Nimes, tout spectateur d'une autre région que taurine) de passage, venu s'encanailler chez les sauvages sudistes, se pâmant d'une vérité dévoyée en secouant son mouchoir Yves Saint-Laurent avant d'aller asséner quelques contre-sens, toujours à l'Impérator - dix euros le centilitre de champ - en espérant qu'ils le feront admettre dans le cercle restreint des initiés. Ne rentrons pas dans le détail de l'affaire concernant l'obtention d'une viabilité sur un terrain sis impasse du diamant noir . Allez lire son blog si vous voulez en savoir plus : http://www.jean-paul-fournier.com/article-32969929.html
Mais rendons compte du jugement qui fait la une du quotidien aujourd'hui : condamné ! Vingt-quatre mille euros d'amende et cinq ans d'inégibilité. Aïe ! Non définitif puisque désormais en appel. Et l'on sait la capacité de retournement d'une nimoiserie... Mais si la condamnation était confirmée, projetons-nous dans un avenir taurin proche. Fournier devenu inéligible, le couple tacite qu'il forme avec Casas est rompu. On se demandait déjà de quoi pourrait arguer le maire pour reconduire sans trop de remous une empresa prompte à déclarer qu'il en est souvent de sa poche et qui propose la moitié de l'offre du challenger - Meca propose en effet trois cent cinquante mille euros de redevance à la mairie -
Et Meca est soutenu par un Lachaud, autre candidat à la mairie -genre "chevalier-blanc-catho-de-droite"- qui aurait ainsi le terrain dégagé pour devenir vizir à la place de l'Iznogood juridiquement empêché. A suivre donc, car l'énigme du diamant noir n'a pas encore révélé toutes ses facettes. Attribution de la nouvelle DSP vers Noël...
On rappelle au passage que dans une autre nimoiserie dont vous lirez ici le succulent (si,si!) résumé http://photosmotstoros.blogspot.com/2009/02/printemps-des-nimoiseries.html un autre appel est en cours, l'injure raciste n'ayant pas été retenue. Ca vaut le coup de vivre à Nimes ! Je pense d'ailleurs vous entretenir bientôt d'une autre nimoiserie assez incroyable...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

le suspens sz fait attendre.