vendredi 26 mars 2010

Dans le mille

Il arrive que tout s’harmonise. Angles arrondis. Courbes accentuées et danger centrifugé. Que la main se baisse et que la taille s’infléchisse. Qu’un toro circonspect s’abandonne à la circumduction. Que la circonférence de l’arène gronde au rond-point de la satisfaction. Que du giratoire de passes s’épanouissent les ellipses, enflent les courbes et se rengorgent les sceptiques. Qu’au mitan de l’après-midi, le redondel soit stimulé d’un écho né au centre exact et s’épanouissant jusqu’au public comme se propage aux berges d’un lac, l’onde d’un jet de pierre. Dans les moments parfaits, pour le cercle d’initiés en orbite des toros comme pour l’œil cyclopéen du photographe, le tout se circonscrit dans un tout petit rond central. Epicentre du toreo, giron de la création et cœur de cible. Seul jean Mineur fait mieux avec son piolet sur la cible entoilée du cinéma.


5 commentaires:

el chulo a dit…

pico!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Marc Delon a dit…

certes. Et à la relecture ce texte file le tournis...

el chulo a dit…

excusde mais j'avais abandonné à la troisième ligne, me concentrant sur la photo

el chulo a dit…

c'est vrai que je me suis demandé si, soit tu n'avais pas pris un peu casque, sur tes dunes à la recherche du petit prince, (cf photo), soit si à ton retout tu n'avais pas abusé de quelques substances dites illicites.

el chulo a dit…

"pas pris un pet au casque" pardon!
et "retour" évidemment!