dimanche 28 mars 2010

PUB pour ARLES...





Ce n'était pourtant pas encore le premier Avril, non, c'était le 27 mars et comme les organisateurs l'avaient dûment annoncé par voie de presse, comme l'indiquait l'affiche face au portail des corrales sur le chemin viscinal du sonnailler on pouvait visiter les toros dès samedi 11h. Samedi 27... on était bien le 27, samedi 27 ?

Mais à onze heures et demie devant ledit portail et malgré la vingtaine de personnes qui attendaient bien sagement, le cadenas remplissait toujours son rôle...

De l'autre côté, on nous apercevait bien mais on faisait comme si... on n'était pas là...

Il a fallu aller au contact, cinq cents mètres plus loin, à un autre portail, pour avoir une explication. Pas ouvert avant l'inauguration officielle à 18h30 ! What ? Mais attendez, l'affiche que vous avez collée là, regardez-la, que dit-elle ? On vient de Nimes pour vous faire de la pub, annoncer l'événement sur nos blogs et vous nous dites que c'est pas possible d'entrer faire trois photos ? Soyez gentils, allez demander à un responsable s'il ne pourrait pas nous laisser dix minutes dans l'enceinte, vu que votre com est déficiente, qu'on ne soit pas venus pour rien. Par courtoisie, pour nous, vos clients, allez, un petit effort, allez demander monsieur le portier, s'il vous plait. Et la réponse a fusé : Non. Après nous avoir fait sentir qu'on emmerdait. Eh oui, ce n'était pas eux qui s'étaient trompés et bredouillaient gênés une gentille petite explication confuse pour avoir fait déplacer tous ces gens inutilement. Non, on était des emmerdeurs.
Bon... donc on repart comme des emmerdeurs bredouilles et vous vous en tamponnez les nouilles, c'est ça ? Bon... Je dois vieillir... Je suis de plus en plus allergique aux malotrus et sensible aux attentions urbaines. Là, c'est ce qu'on appelle des méthodes de caraques.

Y'avait quoi dans les corrales ce matin-là ? Un stage d'afeïtado ? Un concours de limes ? Perfectionnement d'arreglado ? Ma foi, on ne saura jamais vu que nous autres la clientèle, on a droit à autant d'égard qu'une bouse.

Alors tant pis on va montrer à nouveau la tête d'un Miura de l'an dernier tiens, voilàààà :

Ouaip... je sais ... ça calme la frustration de n'avoir pu rentrer.

5 commentaires:

Maja Lola a dit…

Frustration, rage et désappointement devant la bêtise humaine. Que dire à des testarudos bovins et primates qui ne savent plus ce que correction veut dire ... Cette photo est un joli pied de nez et Marc sera pardonné de dévoiler une telle "beauté" dans son jus !
(Que n'ais-je pas parfois des photos "compromettantes" pour dégainer moi aussi contre la bêtise : l'image se suffirait à elle même et ferait l'économie des mots)
Maja Lola

Anonyme a dit…

Le miura non plus n'en revient pas de tant de rigidité chez des humains irresponsables, - d'autant plus grossiers qu'ils ont tort. Son écoeurement vire au mépris.

el chulo a dit…

c'est un cabestro?.

Marc Delon a dit…

Non, un toro de combat "moderne" : qui combat la peur que le torero aurait pu en avoir...

Anonyme a dit…

J'ai compris votre déception et votre dépit, cher Marc, parce que j'ai déja été confronté deux fois au même problème aux corrales d'Arles. Une autre fois, ayant pu entrer, je me suis retrouvé dans la "cabane" et j'ai vraiment eu l'air de déranger. Je n'ai pas oublié la tronche contrariée et antipathique du nommé Court au Carreau, vautré sur une chaise et qui "daignait" être présent : pas un salut, rien, on aurait dit qu'on lui avait bouffé le déjeuner. Ces gens sont des imbéciles et ne méritent aucune considération, et comme j'en ai marre de me geler les fesses à cette feria de Pâques, je ne vais plus les voir.
C'est bien d'en avoir parlé !
Amicalement
JL