samedi 2 octobre 2010

Des Hommes et des Dieux


Pour une fois, j’étais arrivé en avance dans la salle bientôt obscure et cela me permit d’observer le public qui investissait petit à petit les sièges de velours rouge. Une forte assistance. Que des bons catholiques. Sur leurs vêtements prédominait évidemment le bleu marine qui comme chacun sait, est une couleur convenable, et, aussi, quelques tonalités automnales de bon aloi. Il régnait une ambiance très ''anciens élèves de l’Institut d’Alzon'' – au rang desquels je peux me compter…- mâtinée d’une composante ''randonneurs de Saint-Jacques'' – non, pas les gourmets de la Pecten Maximus, illustre hermaphrodite lamellibranche bi-valves délicieuse à peine poêlée au beurre puis bordée dans un lit de jeunes poireaux compotés – mais les marcheurs du chemin de Compostelle.
On avait emmené les enfants, Louveteaux et autres Scouts de France, et sorti aussi les handicapés de leurs fauteuils, sûrs qu’on était, qu’aucune idée licencieuse ne pourrait entacher l’observation de l'exemplaire vie monacale . Ce qui valut quand même à ces enfants de chœur, d’assister à quelques égorgements Croates en Panavision et Technicolor. Tout ça me fichait un peu le ''ratabomi'' par la promesse de bienséance bien pensante que cela renfermait : quel beau film pieux on allait voir… Avant le générique, j’en venais déjà à regretter un Tarantino de derrière les fagots où ça cognerait sec – et vas-y que je t’extrême-onctionne - et défouraillerait grave des absolutions-éclairs à coups de bastos plus blindées que bénies… Un bon film défoulant pour démarrer le week-end, quoi.
C’est-y pas déjà pas mal campé ce décor où va se dérouler la non-action que vous attendez tous luette vibrante et paupières mi-closes, prêt à recevoir le petit zézu en vous ? Je me moque pas, je ''dérisionne''. Pas mal campé, mais pouvant mieux faire, je m’y recolle :

Vous connaissez le look ''catho'' ? L'authentique catho, hein, pas l’amatrice dilettante, la vraie de vraie, pure hostie et eau bénite, catéchiste bénévole, celle-là même qui oblige ses rejetons affamés à la prière alors que fume sur la table le plat de macaronis bolognaise. Comme ce n’est plus si fréquent et que je suis vilain, je précise : la vraie catho d’obédience ''Vatican II'', si elle est la plupart du temps une sacrée pondeuse – celle-ci était venue flanquée de quatre catéchumènes – s’attache particulièrement dans sa tenue à gommer tout signe ostensible de féminité, un peu comme si, dorénavant, elle ne se donnerait plus qu’à Dieu. En bonne religieuse ratée de peu, qu’elle serait. Sauf que Dieu, si ça se trouve, c'est hyper caliente qu'il les aime, ses brebis. Multi-parturiente donc, pour qui on craint quand même qu’au regard de ses principes, – le plaisir, c’est péché, l’amour pour procréer – elle n’ait connu le loup qu’en nombre égal à celui de ses rejetons, ce qui vous l’avouerez avec moi ne permet pas d’explorer toutes les ressources de la chose. Mais que je suis vilain, moi, ce matin ! Et vulgaire en plus ! Pour une fois qu’un film tente de nous élever l’esprit vers la plénitude céleste, voilà –t’y pas que je nous ramène à la fange spermatique dans laquelle il fait s’y bon se vautrer, en petits diablotins lubriques. Sa coupe de cheveux est courte, stricte, masculine. Aucun produit enjoliveur cosmétique ne pollue son visage. Ni ''Teint lumière de Dior'' ni ''gloss Gemey Maybelline'' ou ''Mascara Volumateur'' de l’Oreal, parce qu’elle le vaut bien, de se différencier de pareille superficialité. Son chemisier est à petites fleurs, rappel subliminal d’une pureté révolue ou unique marqueur concédé au statut féminin et surmonté d’un vêtement depuis longtemps abandonné par ses sœurs d’autres catégories psycho-sociales : le gilet de laine. Evidemment, le bas est un pantalon, bleu marine et non moulant, comme il se doit. Ce qui n’a pas vraiment d’importance si ce n’est pour le confort, car quel homme y porterait son regard, après avoir été tant découragé par son style savamment asexué ?

Les croyants ayant cette caractéristique de ne pas supporter le risque que leur progéniture vire mécréante, s’emploient dès leur jeune âge à un endoctrinement sans faille et ce film où ils emmènent leurs enfants, est, à n’en pas douter, considéré comme un élément formateur sur le chemin de leur foi.

Voilà, Le mot est prononcé : FOI. Ce film nous entraîne sur le cheminement de la foi et pose à ces moines, à son sujet, d’essentielles questions. Comme le fait soudain un vrai toro de caste en croisant la route d’un matamore qui se pensait torero. Ma foi est-elle si inébranlable qu’elle puisse s’affranchir du danger imminent ? Serais-je plus utile à Dieu, martyr que vivant ? Cette épreuve que le commun des mortels fuirait, n’est-elle pas en train de me faire naître envers Dieu en me donnant la possibilité d’abandonner ou d’incarner ma foi quasi sacrificielle ? Car il est long, le chemin qui délivre, par lequel on accède enfin à la liberté, celle de survivre ou d'être tué, dans une attente sereine, en pleine conscience de ses choix.

Quand Michael Lonsdale plante sur la table de leur dernier repas, les ultimes banderilles de plaisir terrestre que sont ces deux bouteilles de vin rouge et que bientôt les sourires se muent en rictus, on sait qu’à ces questions ils vont répondre oui. Comme le fait José Tomas dans le ruedo. Il ne fait plus alors aucun doute, autour de la table, comme dans la salle obscure, qu’il ne s’agit plus de Bourgogne gouleyant mais de sang du Christ qui emplit leurs verres. Ce qui parle à la catho asexuée presque parfaite comme à l’Athée sexuel très imparfait, peut-être réunis par l’admiration commune d’un engagement total qu’ils seraient bien incapables d’assumer.

21 commentaires:

el chulo a dit…

bravo mon marcos pour la photo!

Marc Delon a dit…

ouais mais comme je tente de te l'expliquer dans ton mail, c'est une présentation générique du blog ça : quand je vais changer d'article et donc de photo, celle-ci disparaitra en en-tête de cet article qui demeurera donc non illustré.

Maja Lola a dit…

Tu t'en est donné à coeur joie dans la typologie de la catho coincée pur Vatican II cher Marcos.
Ah, tiens, tu as oublié dans le look le cerceau en velours dans les cheveux, le fin collier de perles sur le twin-set et le mocassins couleur passe-muraille.
Trop facile et réducteur. Tu oublies, vilain que tu es, que cette sorte de cathos dont tu fais ton miel avec ironie et dérision, ne représentent qu'une faible frange des croyants. Que d'autres catholiques vivent leur foi avec engagement, lucidité, joie de vivre et bonheur (mais oui) et que mères de famille ou pas, cela n'empêche pas ces femmes d'user du "Teint Lumière de Dior" et autres gloss.
Il m'a semblé que tu étais assez tolérant pour m'emmener à penser que quelque "catho coincée", envers lesquelles du "dérisionnes" avec tant de talent, doit faire partie de ton entourage. Réglement de comptes ?
En tout cas ta resena sur le film est intéressante, notamment le parallèle original que tu fais avec une autre foi : celle pouvant s'apparenter à la tauromachie et l'engagement quasi-mystique des instants forts et uniques que doit vivre le torero "a la hora de la verdad".
Très belle photo.

Marc Delon a dit…

Bien vu pour le cerceau en velours noir moiré... twin-set par contre no se que es...

"d'autres catholiques vivent leur foi avec engagement, lucidité, joie de vivre et bonheur (mais oui) et que mères de famille ou pas, cela n'empêche pas ces femmes d'user du "Teint Lumière de Dior" et autres gloss."

Elles ne peuvent donc de ce fait faire l'objet d'un déchainement caricatural typiquement delonien... puisqu'elles ne sont pas "pure hostie et eau bénite"

El Gato qu'on m'appelle... je retombe toujours sur mes pattes...

Maja Lola a dit…

Twin-set : ensemble pull + cardigan assorti en laine, très "bon chic-bon genre".
El Gato Montés ? Olé !

Bernard a dit…

Marc,

Il me semble tout de même que les "catho(e)s" qui tu croques avec une si visible gourmandise (mais où sont donc les mêmes, maris et pères?...) sont plutôt symboliques du look anté-Vatican II, pour ne pas dire anti-Vatican II!...

Boutade mise à part, je n'ai pu m'empêcher - contemplant ta photo si pleine de silence inspiré - de repenser au magnifique documentaire proposé la veille même par la 5 sur l'assassinat des moines cisterciens de Tibérine: là aussi - et davantage encore, le silence fut assourdissant...

Bien à toi - Bernard

Maja Lola a dit…

Exact Bernard. Plutôt pro-Monseigneur Lefebvre dans le traditionalisme le plus radical.
Je suis heureuse que vous évoquiez le "silence assourdissant". Le même éprouvé à la fin de la projection du film de X. Beauvois où l'émotion était trop forte pour exprimer un quelconque avis dans l'instant. Une espèce de pudeur respectueuse semblait verrouiller tout commentaire. Un moment très fort.

Marc Delon a dit…

Désolé de ne pouvoir m'immiscer dabs ce débat catho de haute tenue, j'avoue ici les limites de ma connaissance en ce domaine.

J'ai trouvé la fin de ce film très humaine avec le réflexe de survie de la part du moine qui d'une simple initiative -se cacher sous le lit- se sauvegarde, lui, le doyen, dont on aurait pu penser qu'il était le plus détaché face à l'éventualité de mourir. Cela pose le problème du sens à donner à la soumission docile à une adversité facilement évitable. Presque la résignation au sacrifice... pour se rapprocher de jésus crucifié ?
Il y a sacrifice à double titre d'ailleurs, car si tout le monde se cache sous le lit, tout le monde sera découvert... Pour qu'un soit épargné il faut que les autres s'offrent. Amen.

Maja Lola a dit…

Amen.
Allez ! Je ne résiste pas .....
"Même dans les déjeuners plutôt gais, il arrive toujours un moment où un ange passe, Dieu sait pourquoi puisque c'est lui qui le fait passer" (Pierre Desproges)

el chulo a dit…

Je ne me sens ni le courage ni la compétence pour mettre mon grain de fiel, fatalement, dans ce débat de haute tenue.

Un peu étonné toutefois de la combativité de Maja dans ce type de débatt, mais aussi, vaguement envieux et admiratif.

En fait mon vrai problème doit être de ne pas supporter une forme quelconque d'uniformisation, (l'uniforme) et d'endoctrinement prosélyte.

Pour le reste chacun fait comme il veut ou peut pour trouver une raison d'espèrer dans ce monde de merde.

Moi je vois plutôt une forme de second degré dans cette jolie photo, parfaite techniquement, peut être un peu "too much" et si bien en accord avec le ton du texte, finalement.

Anonyme a dit…

Dieu en berger de brebis "hyper caliente" ... quel optimisme ! J'espère que j'irais en enfer me marrer avec toi !

Maja Lola a dit…

Pourquoi étonné, Chulo ?
Je ne tombe pas dans la bigoterie patentée ni ne souhaite faire du prosélytisme.
Simplement, je respecte les croyants et leur foi au point de ne pas tomber dans les excès des "bouffeurs de curé primaires" (et je ne dis pas cela pour Marcos qui lui joue dans l'humour savoureux et la dérision sympathique).
Je m'explique. La laïcité, fleuron et fierté français a exacerbé, parfois à outrance, un anticléricalisme radical (si tant est, bien sûr, que les cathos ne forcent pas trop le trait de leur côté, ce qui est parfois le cas des traditionnalistes -cf. autres commentaires-).
Voilà ce qui me fait réagir.
Tu le sais, Chulo, il est de nombreuses régions en Espagne où la foi se vit de manière désinhibée, visible, assumée, voire ostentatoire (semaine sainte, fêtes des maures et chrétiens, El Pilar, ....) N'as-tu pas été frappé par cette dualité du sacré et du païen ? Du recueillement mystique et de la joie de la fiesta alegre y feliz ?
Aucune incompatibilité à faire partager toutes ces sensibilités, à adopter une éthique de vie respectueuse des croyances plus ou moins appuyées de chacun.
Si la religion fut le bras armé de l'Inquisition et de la dictature franquiste dans les outrances du passé, force est de constater que l'empreinte d'une foi ancrée profondément dans ce peuple ne porte aucun ombrage à une quelconque vision de modernité. Tout au contraire, elle a permis de faire perdurer des traditions liées à des rendez-vous religieux, créant ainsi un lien social qui ne peut que nous enrichir sur le plan humain.
Ce sont peut-être mes racines mêlées à la laïcité de mon pays d'adoption qui créent cette attitude qui peut paraître déroutante.
Désolée pour la longueur de mon texte.
Bon, je te laisse, ce soir je vais à mon cours de danse (flamenco).
Un beso, Chulo

el chulo a dit…

tu sais Maja je pense vraiment être un bon républicain, (démocrate) et un bon laic, ce qui implique le respect des religions dans la mesure où elles ne cherchent pas à m'imposer leur(s) ordres ou consignes.

Quant au paganisme espagnol, tu conviendras que tu utilises un raccourci un peu abrupt et que ceci, dans le cas de l'Espagne, me semble t'il mériterait un développement plus nourri, de même d'ailleurs que le catholicisme espagnol, au moins la hiérarchie, qui, tu le sais bien attendit vatican II pour enfin prendre ses distances toutes nuancées et prudentes d'avec Franco? Cette simple prise de ditance, plus dans les mots que dans les faits, (viscosité oblige) reposait également sur le libéralisme économique de L'Opus Dei et navra Franco.
Enfin certaines études démontrent que contrairement à certaines assertions, le catholicisme, au moins masculin, était bien moins ancré qu'on veut bien le dire, surtout, par exemple en Andalousie. (voir Payne, Tusell etc.....) qui sont des modérés et plutôt cathos.
La force de l'Eglise reposant surtout dans les classes moyennes et supérieures, donc éduquées, sur le controle qu'elle exerçait sur l'Enseignement.



un beso Maja.

Maja Lola a dit…

Et bien, Chulo, si tu relis mon intervention tu verras que je parle de foi, de respect des croyances individuelles. Nullement d'imposer quoi que ce soit.
Je parle par contre d'un catholicisme "civil" ancré dans la culture espagnole. Tu noteras d'ailleurs que je dénonce l'utilisation a maxima de l'appareil (et je dis bien l'appareil) catholique par Franco. La "laïcité" religieuse de l'Opus Dei que ce dernier ne pouvait éviter et qui lui permettait la maîtrise des décideurs économiques joua aussi un rôle, tu le soulignes.
C'est pourquoi, je redis encore que l'on peut vivre ses croyances religieuses sans le diktat des dogmes ou appareils d'église.
Tu cites un encrage moins affirmé du catholicisme en Andalousie en raison de la pauvreté économique subie durant cette période sensible de l'histoire et donc une éducation (par l'église) défaillante. C'est exact. Mais je m'interroge. Car alors, comment expliquer cette dévotion farouche lors des processions, cette oralité émaillée et chargée de mots intimement liés à la foi. Et que dire de nombreux chants flamencos, des saetas de la semaine sainte. Non, il ne s'agit pas de folklore mais bel et bien de l'expression d'une foi sans équivoque. Quant aux hommes, il est notoire qu'ils sont moins sensibles au spirituel, tournés qu'ils sont vers le pragmatisme et le matériel. Ceci expliquant cela ?
J'espère ne pas être arrivée à lasser les lecteurs de Marcos. Et puisque je ne souhaite pas, en insistant sur le sujet, être taxée d'indigeste, je suggère à ce dernier de nous faire une autre resena de film. Après tout, c'est sa faute ! Il n'avait qu'à pas aller s'immerger parmi les "pure hostie et eau bénite" !

Maja Lola a dit…

Oye Chulo, se me olvido el beso. Importantisimo entre nosotros.

Marc Delon a dit…

Non seulement mes lecteurs ne doivent pas être lassés mais une frange doit se dire : heureusement qu'il y a les commentaires sur le blog du fantaisiste...

Sinon, oui, aller au cinéma serait bien... mais je comptais aussi sur toi pour les resenas...

el chulo a dit…

Soucieux aussi de pas lasser les fidèles de Marc, chère Lola, j'ai parlé d'Andalousie, "par exemple", sachant que l'anticléricalisme était aussi un fait très répandu en Espagne, et ce pas seulement depuis le 19ème siècle.

Au lendemain de 18 Juillet les pires exactions par les républicains (majoritairement CNT dans ce cas)contre le clergé et non plus ses symboles se firent en Catalogne.

Je vois, en ce qui me concerne plutot du paganisme dans les oralités que tu signales, mais je ne suis nullement un expert.

Enfin, tu dis que Franco "utilisa" ad maxima le catholicisme, semblant omettre que les deux partis y trouvaient largement leur compte et que l'Eglise fut le plus fervent support des conservateurs(euphémisme), dès les débuts de la Seconde République, et à fortiori après la rébellion de Franco, jouant de plus un role prépondérant pour s'assurer le support effréné des lobbyes cathloques, français et anglo saxons, en particulier la lettre collective de l'épiscopat espagnol en juiulletr 1937, après la terrible homélie des "deux villes" de septembre 1936.

Un beso

Maja Lola a dit…

J'avais bien compris, Chulo que l'Andalousie était un exemple et je t'ai répondu en ce sens sur cette région évoquée.
Je ne reviens pas sur ta qualification de paganisme car nos vécus et humus culturels sont très différents et donc difficiles à transmettre.
Bien sûr que l'église fut (et reste) le plus fervent support des conservateurs. Je ne dis pas le contraire.
Sauf que dans cette période troublée elle se trouva instrumentalisée par les forces en opposition, devenant parfois, souvent, beaucoup, l'enjeu et l'alibi des combats et exécutions.
Son opposition forcenée à la laïcité du début du siècle la rendait forcément suspecte aux yeux des républicains qui, après les massacres de l'été 1936 de tout ce qui portait soutane et habit religieux, déclencha le soutien aux nationalistes de l'évêque de Salamanque en septembre 36.
Il ne s'agissait pas tant pour l'Eglise de soutenir Franco que de SE défendre elle-même. Voilà pour les "alliances" de convenance ou d'opportunité.
Chulo, nous dérivons forcément vers l'Eglise en tant qu'institution alors que je souhaitais rester sur le simple plan de la conviction religieuse du chrétien lambda.
Mais il est vrai que ta connaissance riche et passionante de cette époque de l'histoire ne pouvait qu'ouvrir l'échange sur le blog de Marc.
Je vais suivre sa suggestion. Une resena sur un film ou autre ? Pourquoi pas ! A ver.

Un beso

el chulo a dit…

ok maja,

rompons là.

non que j'aie épuisé mes arguments, concernant en particulier le péril communiste ou la qualification de "croisade" qui fut si utile à votre duce. Mais à l'évidence ce n'est pas le lieu est le sujet est des plus complexes.

Ce serait bien qu'un jour nous ayions le temps d'en parler de vive voix ou par mel.

un beso maja

Maja Lola a dit…

D'accord avec toi, Chulo. Donnons-nous donc la possibilité de ce futur échange.
Un dia, si cabe ?

Un beso para ti.

Anonyme a dit…

J’ai vu Des Hommes et des dieux. J’ai aimé le rythme lent, les chants produits par le chœur des voix mâles, les paysages. La petite crèche si humble m’a fait pleurer et Tchaïkovski n’en parlons pas. Le plus émouvant pour moi, c’est la solitude de ces hommes qui vieillis, éloignés de leur idéalisme de jeunesse se demandent ce qu’ils font là , et ce qu’ils pourraient faire ailleurs. Et puis le contrastes entre le monde intérieur, le leur, celui du monastère et le monde extérieur violent par ses bruits, ses véhicules, ses menaces est poignant, inquiétant du début à la fin.
Gina