Ce matin j’ai commencé la journée en écoutant le Prix Goncourt. Houellebecq était reçu par France-Inter. De la part des journalistes qui le questionnaient, on sentait une incrédulité qui était presque du mépris. Du foutage de gueule en tout cas. L’entretien s’est déroulé comme si le plus important était de mettre finalement en évidence l’inadaptation de l’auteur à notre monde, avec ses idées à la noix. Rire de ses réponses sans chercher à percer ce qu’elles dévoilaient comme si elles trahissaient son décalage absolu, pour essayer de le mettre en porte à faux, de prouver sa marginalité. Les questions fusaient sans qu'on lui laisse le temps d’y répondre à sa manière, alors que des milliers de lecteurs attendaient la ligne pour dire leur admiration : on ironisait de sa concision, on interrompait ses silences, on marquait l’incompréhension du décalage, il n’y avait pas de place pour cette âme poétique différente, dans le rythme de l’émission. Ces professionnels aguerris n’avaient pas d’écoute, tout ce qui n’était pas pragmatique et logique à leurs esprits formatés les déstabilisait, alors ils n’entendaient pas, ne déchiffraient rien des filigranes, préféraient railler pour ne pas apparaître vulgaires ou inédits sur l’idée développée par l’écrivain.
Par ailleurs, Houellebecq a dit qu’il valait mieux lire un auteur dans l’ordre chronologique de la sortie de ses livres ; il a dit qu’il ne tenait pas plus à son pays qu’à un hôtel, qu’il sentait n'avoir aucun devoir envers lui ; il a dit qu’il fallait être libre, qu’il fallait arrêter ces campagnes de santé publiques sur notre consommation de tabac ou d’alcool ; il disait son désir d’être inaliénable. Les autres ‘’performers’’ riaient, essayaient de lui prouver par a+b ses contradictions ; il tenait bon, faiblement, mais bon : il lui dirent qu’il avait l’air d’une tortue triste ; il a répondu qu’il s’imaginait difficilement ce que pouvait être une tortue gaie. Il a précisé aussi que, comme beaucoup d’auteurs, il ne savait pas d’où venait sa prose, comment venait ce qui venait, qu’il ne pouvait pas trop le dire sinon cela équivaudrait à ne plus répondre, mais que c’était vrai, qu’il pensait n’avoir aucun mérite ou don, que ça venait, c’est tout. Puis il leur a dit « au revoir » comme il leur aurait dit merde, doucement, à sa façon. Mais quand il a appris qu’il avait le Goncourt il a pleuré. Tout juste si ces journalistes ne lui ont pas ressorti les déclarations de sa mère qui a publié un livre à 83 ans pour dire "qu’il pouvait bien aller se faire foutre avec qui il voulait et comme il voulait, qu’elle n’en avait rien à cirer". La salope. Au commentaire de conclusion de l’émission on sentait tous ces journalistes jaser sur la bête. Les connards. J’ai alors pensé à ce nouveau jeune comique dont j’ai oublié le nom, qui le soir de sa première s'adressait au parterre bien garni :
Par ailleurs, Houellebecq a dit qu’il valait mieux lire un auteur dans l’ordre chronologique de la sortie de ses livres ; il a dit qu’il ne tenait pas plus à son pays qu’à un hôtel, qu’il sentait n'avoir aucun devoir envers lui ; il a dit qu’il fallait être libre, qu’il fallait arrêter ces campagnes de santé publiques sur notre consommation de tabac ou d’alcool ; il disait son désir d’être inaliénable. Les autres ‘’performers’’ riaient, essayaient de lui prouver par a+b ses contradictions ; il tenait bon, faiblement, mais bon : il lui dirent qu’il avait l’air d’une tortue triste ; il a répondu qu’il s’imaginait difficilement ce que pouvait être une tortue gaie. Il a précisé aussi que, comme beaucoup d’auteurs, il ne savait pas d’où venait sa prose, comment venait ce qui venait, qu’il ne pouvait pas trop le dire sinon cela équivaudrait à ne plus répondre, mais que c’était vrai, qu’il pensait n’avoir aucun mérite ou don, que ça venait, c’est tout. Puis il leur a dit « au revoir » comme il leur aurait dit merde, doucement, à sa façon. Mais quand il a appris qu’il avait le Goncourt il a pleuré. Tout juste si ces journalistes ne lui ont pas ressorti les déclarations de sa mère qui a publié un livre à 83 ans pour dire "qu’il pouvait bien aller se faire foutre avec qui il voulait et comme il voulait, qu’elle n’en avait rien à cirer". La salope. Au commentaire de conclusion de l’émission on sentait tous ces journalistes jaser sur la bête. Les connards. J’ai alors pensé à ce nouveau jeune comique dont j’ai oublié le nom, qui le soir de sa première s'adressait au parterre bien garni :
- Tiens..., on va faire un test : combien y a-t-il d’écrivains ratés ce soir, dans la salle ?
Allez ! levez la main, tous les écrivains ratés…
Zéro ?! Ah bon... ? Il n’y a pas de journalistes ce soir ?
Photo Joel Saget AFP
23 commentaires:
Maja Lola renâcle pour nous faire un compte rendu de ce livre... Gina ne l'a pas encore lu, ni moi... elle devraient s'associer en un redoutable mano à mano pour le pondre de concert... Cela leur vaudrait quelques après-midi so british, scones de Cornouailles and clotted cream at tea time...
Enfin moi c'que j'en dis... c'est parce que le lectorat réclame...
Ou... si quelqu'un d'autre se sentait le désir de nous l'écrire, qu'il/elle se signale...
Oui, c'est vrai Marcos, j'avoue avoir "renâclé", comme tu dis, dans un premier temps. Mais j'avoue que ton texte me booste tant je suis excédée par l'attitude de cette intelligentsia hyper parisianique qui s'arroge le droit de faire ou défaire les auteurs au gré de leur bon vouloir ou d'autres raisons moins avouables.
Paradoxalement, c'est cet homme discret, à la silhouete frêle et insignifiante et à la sensibilité non refoulée et belle qui paraît bien au-dessus de la fosse peuplée de persifleurs et donneurs de leçons qui devraient se remémorer cette citation de Lamartine :
"La critique est la puissance des impuissants".
Tout simplement, je crois que beaucoup de gens sont déçus du talent des autres et sont avares de louanges (ne parlons pas de flatteries) comme si eux-mêmes subissaient une castration. ils préfèrent le silence, l'indifférence ou comme ici le persiflage. Houellebecq en sort grandi avec son visage enfantin.
Gina
Et puis arrête de nous cataloguer dans le registre "arsenic et vieilles dentelles" !
Alors que nos appas sont dans un zénith revendiqué !!
Non mais ......
Je trouve que Marc, depuis qu'il parcourt l'Espagne, progresse en anglais.
Gina
bien dit maja, d'ailleurs tu as aussi tapé dans l'oeil de mon ami angel le coronel!
"des journalistes ... le questionnaient, on sentait une incrédulité qui était presque du mépris"
"Les questions fusaient sans qu'on lui laisse le temps d’y répondre à sa manière"
"esprits formatés" "préféraient railler"
...
Marc Delon, tu découvres la lune ou quoi !
tiens deux liens , un pour te montrer que il n'y a pas que houellebecq dans ce cas ( et c'est certainement plus politiquement corrct de le faire avec cet autre individu, un syndicaliste, quelle horreur !)et un deuxième pour que tu ne te sentes pas seul ( c'est aussi un vrai journaliste qui a commis ce "soutien" à ta cause, mais sur le net , où aujourd'hui rien n'est plus comme avant, pour le meilleur et le pire c'est d'accord ):
http://www.rue89.com/schneidermann-9-15/2010/11/09/le-goncourt-houellebecq-dans-ses-blancs-face-aux-deniso-pujadiens-1751
http://www.acrimed.org/article3460.html
enfin, après l'extension et lesparticules ( et sa poésie, très intéressante ), perso, le houello m'est un peu tombé des mains et j'ai stoppé. peut-être là...à voir... si tes magicas peonas de brega s'emplient à nous transmettre leurs enthousiasmes, why not ?
abrazo,
ludo
Ce blog est de plus en plus intéressant. Non seulement les échanges sont riches et passionnants mais, comble du raffinement, il nous révèle les pièges, travers et déformations qui guettent nos élans impulsifs et irréfléchis.
Voilà donc que grâce à une intervention fort à propos de Ludo, ce dernier me fait réaliser de manière brutale comme je suis une intervenante taillable et corvéable à merci, stakhanoviste de la resena, exploitée par notre kinémalaxeur. Mais ce n'est pas tout ! En plus, nous sommes plurielles (car hembras, claro) à jouer les "peonas" del senor Marcos.
Merci Ludo, que ne nous avez pas ouvert les yeux avant. Les syndicalistes qui sont très actifs en ce moment ne s'occupant que de retraites et autres vétilles ont oublié de se pencher sur un cas aussi caché que sournois : le nôtre.
Mais, fort heureusement, il y a une justice et des hommes courageux, des plumes alertes et chevaleresques vont venir porter secours aux travailleuses exploitées. Ludo, réservant son énergie à de grandes causes, aux interventions certes rares et parcimonieuses sur le blog de Marcos, mais d'une acuité rare lorsqu'elles se manifestent, va certainement, dans un élan courageux, récupérer le HOUEL. qui lui a échappé des mains et dans une puissante démonstration de ce qu'un homme généreux peut donner, nous soulager peut-être de cet enthousiasme qui n'a rien de magique (hélas).
A ver ....
Les jounalistes ne sont que des salariés qui pratiquent l'auto censure;c'est a dire le politiquement correct,pourquoi les comparer a des ecrivains!!!!
parce qu'il y a aussi de grands journalistes, très intelligents et sensibles qui auraient su respecter les "blancs" de Houellebecq et tirer un tout autre jus de cet entretien, que cette mascarade matinale condescendante et irrespectueuse comme si cela faisait du bien de se venger d'un talent que l'on aura jamais...
Et sans l'auto-auto censure, à qui je parle ?
"Peons" c'est flatteur pour Marc, ça le situe en position de matador victorieux. Mais le "tes" qui précède, fait de lui un négrier. A sa place je m'insurgerais.
Gina
Maja Lola, que n’eussions-nous le flegme de Houellebecq !
Lisons puisque nous aimons, et que peut-être nous savons, pas de gaspillage d’énergie! Allons sur ce blog sympa, participons car tel est notre bon plaisir pourvu que cela reste celui de Marc.
Gina
Cher Marc
Vous venez de faire passer au lecteur fidèle que je suis, de rudes moments, tant j’ai été consterné par votre étrange et pitoyable idée de voyager en bus en Espagne (mais je suis ravi par la relation que vous en faites). Je ressens dans votre parti-pris d’en rire quelques grincements et je vous plains beaucoup : tellement même que j’ai envie de vous proposer de covoiturer lors de mes prochains séjours au pays des toros. Oui mais voila : vous ne devez pas être souvent libre alors que je le suis comme l’air. Avec ce qui vient d’être promulgué cette nuit, vous n’êtes pas près de « jouir » bientôt de la retraite … Et moi j’y suis. ¡ Pobrecito Marco!
Il fallait bien le Goncourt attribué à Michel Houellebecq pour obliger votre saleté de bus à s’arrêter. Je suis tout à fait d’accord avec vous sur le traitement que lui ont infligé les journalistes mais pouvait-on s’attendre à autre chose de la part de ces gens médiocres et fielleux qui nous infligent un véritable terrorisme intellectuel et culturel ? On pourrait aussi reprocher à beaucoup de gens qui font les sujets de ces journalistes, leur lâcheté et leur veulerie : ils se laissent interrompre, contredire sans réagir. Des journalistes sans vergogne et sans talent toréent des « personnalités » minuscules et sans couilles. On aimerait entendre à nouveau Georges Marchais s’écrier « Taisez-vous Elkabbach ! ».
Durant des années, la France littéraire s’est vautrée aux pieds de l’émission « Apostrophes » de Bernard Pivot. Brave type, ce Pivot, qui se fichait les téléspectateurs dans la poche à coups de gastronomie, d’œnologie et de footballerie. Mais Bernard Pivot n’a jamais fait que survoler les livres qu’il invitait à ses émissions, avait une horde de personnes qui lisaient à sa place et lui rédigeaient ses fiches. Génial le coup des marque-pages ! Génial Pivot qui prenait des airs pleins de componction pour nous dire l’heure ou quelqu’autre atterrante banalité. Puis il y a eu « La Dictée de Pivot ». Très fort ! Bon, d’accord, faut pas cracher dans toute la soupe pivotesque, c’est vrai qu’elle a su, longtemps, nourrir le bon peuple qui en reprenait bien plus souvent qu’il ne le fait aujourd’hui auprès de tous ces zozos de la télé. Mais c’était le commencement de la fin.
J’ai toujours lu Houellebecq. Dans son ordre chronologique. J’ai parfois aimé, parfois été agacé. Je pense que le jury Goncourt, terrorisé à l’idée de « passer à côté de la mode Houellebecq » n’a pas jugé selon son goût. Contrairement à ce qu’écrit El Chulo je ne suis encombré ni de « prétention » ni de « certitude » et je n’ai jamais cessé d’avoir à l’esprit la remarque de mon prof de lettres en classe de première au lycée : « Toute critique commence par une sympathie ». Sympathie au sens étymologique bien sur. (Je peux avoir de la sympathie pour El Chulo mais il ne m’est pas sympathique). Je n’ai jamais oublié. Seulement voila, c’était un très grand professeur de lettres. Il y a aujourd’hui pléthore de « petits profs de lettres » et lorsque je les qualifie de « besogneux » il n’y a rien de péjoratif : c’est là, au fond, leur reconnaître une conscience professionnelle, un désir de bien enseigner, mais une si grande absence de talent et de culture. J’aime les professeurs mais je déteste les enseignants. En seriez-vous, El Chulo pour autant vous indigner ? Et vous Maja Lola ? Ben dites donc, Marc, vous avez là un sacré couple de censeurs, pourfendeurs de « scatos » et de « mépriseurs ». J’ai l’impression d’avoir foulé leur pré carré. Quant à écrire que j’ai cherché « à atteindre des gens comme Gina et tant d’autres » alors ça c’est vraiment de la « connerie »… Merci à Gina que je ne connais pas, dont j’ignore tout sinon qu’elle a plein de belles qualités, de m’avoir tendu une main généreuse.
Je ne voudrais pas, Marc, amener ici trop de polémique mais après tout, ça vous fait bicher non ? Ca vous amuse, n’est ce pas, de voir vos mameluks sourciller du cil pour ciller droit ?
JLB
Monsieur JLB
Je n'ai aucun commentaire à faire quant à votre long développement magistral sur les médias littéraires et autres compromissions liées aux prix et il n'est un secret pour personne que des "arrangements" des maisons d'édition et des modes littéraires sont des constantes (cela n'a rien de nouveau) dans la désignation des lauréats.
Mais puisque vous m'apostrophez, je vous réponds sans détours.
Non, je ne suis ni professeur ni enseignante. Je ne fais pas donc pas partie des ces professions qui semblent tant vous irriter. Il se trouve tout simplement que j'aime le blog de Marc par la qualité de ce que j'y trouve. Et lorsque je dis qualité, je ne fais aucune allusion à un élitisme étriqué. Contrairement à vous, je pense que son escapade en bus, même inconfortable, même pénible physiquement, est une initiative originale qui n'a rien de dégradant. Je suis persuadée que Marc est un être intelligent et humain dont le métier lui fait rencontrer des personnes de tous horizons et de toutes catégories socio-professionnelles. Il est aussi passionnant lorsqu'il écrit sur des thèmes graves et profonds que sur les petits évènements et travers du quotidiens où l'humour a toujours sa place. Je suis persuadée que le lectorat de son blog est suffisamment ouvert et divers pour y trouver de l'intérêt.
Censeur, dites-vous ? Le mot est fort et j'en suis loin. Certes, je me permets de donner mon avis ce qui est le cas de la presque totalité des intervenants ici, et vous en êtes vous-même.
Censeur, dites-vous ? Relisez à présent votre texte auquel vous faites allusion : "J'accorde" ... "JE lui dénie le droit" .... "Faux !"
Qui est censeur, Monsieur JLB ?
Le qualificatif de "scato" vous dérange ? Mais ce sont vos termes : "tortiller du cul sur la cuvette pour écrire droit avec un stylo dopé à la dragé FUCA" donne en effet une vision d'une création plus près des latrines que d'un siège d'écrivain.
Oui, je maintiens que votre texte est méprisant lorsqu'il s'attaque tout en bloc à un corps de métier en le qualifiant de "petit" et "besogneux". Oui, votre mépris transparaît lorsque ci-dessus vous vous sentez soulagé par "l'arrêt de la saleté de bus" grâce au prix HOUEL.
Je n'ai aucun pré carré à préserver mais suis libre d'intervenir comme bon me semble et continuerai à le faire, ne vous en déplaise.
ça m'amuse, ça m'amuse, c'est plus vivant en tout cas...
Ok lalaaaa quelle plaie, me voilà de fait bombardé médiateur-modérateur... Bienvenue chez moi pour vous engueuler, vous serez toujours bien accueillis, essayez de le faire sans volonté de river son clou à l'autre, chacun ayant sa dignité à sauvegarder...
Maja Lola, petite précision, je crois avoir compris que JLB m'appréciait, au contraire...
mais me haïr n'est pas défendu non plus...
'reusement que je suis toujours en train de déconner pour essayer de vous faire sourire, sinon... ;-(
Je n'ai pas dit qu'il ne t'appréciait pas (sinon, l'aurais-tu publié, cher médiateur-modérateur ?...)
Relis. Lorsque j'insiste sur tes écrits que je trouve intéressants, c'est directement lié à son appréciation peu amène de ton escapade en bus qu'il trouve dénuée d'intérêt. Mais que veux-tu, ma réputation de "brosse-à-reluire" qui me précède a généreusement forcé la plume dans un envol appuyé.
Je sais que cela t'amuse et que tu dois être dans un état d'allégresse délectable.
C'est bon pour le moral et rend la vie plus originale. Non ?
Au fait, à propos de "déconner pour essayer de nous faire sourire", à quand l'épisode 5 de ce voyage toristo-décadent ?
Parce que ce n'est pas tout ça, mais on a envie de rire, nous aussi !
A mon avis, il l'adore mon escapade en bus...
Voilà, madame est servie, l'épisode 5 est en ligne.
Bon Chulo et JLB, je reçois vos messages respectifs et plutôt que de les passer je vous confirme que vous avez un point commun important :
Vous pensez la même chose l'un de l'autre, ça tient en trois lettres, ça commence par un "C" et ça finit par un "N" et il y a un "O" au milieu. Donc ben voilà... la tauromachie carrefour de la communication et parfois de l'incommunicabilité, sauf autour d'un verre à madrid par exemple...
avec toi oui!
ben non, avec moi y'a pas d'enjeu puisqu'on s'entend bien...
En tout cas vous êtes forts les mecs : arriver à vous fâcher à mort en deux messages, putain... ça c'est de la bonne vieille haine de derrière les fagots !
Stop au feu.
bof!!!!!!!!!!!!!!!!
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