samedi 1 octobre 2016

1000 Signes

Oyez braves gens : un dimanche de pluie à tuer et toujours pas de cèpes dans les bois ? Le grand concours national Radio-France de la micro-nouvelle est là pour ça. Pas besoin d'écrire la nuit, pas de mot-clef à respecter, d'ancre à mouiller mais néanmoins un thème bateau : la liberté, et un nombre de signes correspondant environ à un tiers de page A4. Donc plus aucune excuse pour s'abstenir de ''testez votre talent d'écrivain'' comme ils disent. Pour les amateurs comme moi, donc. Merci de ne plus leur faire le coup du réfugié syrien traversant la Méditerranée, l'ai déjà pris (peut-être comme des centaines d'autres, vu l'actualité...) je sais pas moi, inventez, c'est vaste comme thème...

Tenez, parfois les cubains trouvent que la révolution c'est pas terrible et crient dans les rues : "Libertad", "Libertad" comme s'ils préfèreraient être prisonniers du capitalisme plutôt que d'être fiers d'être miséreux, pffff, n'importe quoi... comme quoi, l'idéologie, quand t'as rien à bouffer... 

Ou, je sais pas moi, vous pourriez décrire la course d'un type hors d'haleine, les pieds brûlés par le sable du désert, coupés par les cailloux, un type en haillons poursuivi à un jour par les chiens d'un shérif véreux, ou bien un... oh puis hé... z'êtes des concurrents après tout... l'année dernière, ils étaient 1600 à concourir... (2000 cette année ?) ouais, on a une micro chance pour le prix de la micro nouvelle, c'est comme ça... 

Et puis comme ça, quand le jury aura délibéré - et qu'on aura perdu - on pourrait les publier ici au moins, si ça vous tente...?

Qu'est-ce qu'on gagne ? Pas d'argent entre nous messieurs, des livres : tous les prix littéraires de la rentrée : cool, non ? 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est l'histoire d'un président intraitable honni par l'empresa mais qu'il ne peut virer car il est nommé par le maire. Il prend donc ses décisions en toute liberté ce qui indispose l'empresa au plus haut point....

Marc Delon a dit…

Ben voilà un bon sujet... peut-être pas pour Radio-France mais pour nous si... y'a plus qu'à...