mercredi 24 mars 2010

Taurus Cultura




Salut les gens. Je me réadapte doucement à la vraie vie. C'est fou le nombre de personnes qui ont attendu que je parte pour se tordre ou se casser quelque chose. J'ai été un peu pris à la gorge à mon retour. Ils m'attendaient de pied mou - entorse oblige - avertis qu'ils étaient par le répondeur, que je rouvrais le 23...



Je vois que la Gina a super bossé ! Il était temps que je revienne insuffler ma vulgarité au blog, vous étiez en train de vous cultiver en loucedé par une enseignante-née. Il était temps de reparler argot et toros. La coquine, elle vous a refilé tout ce que je lui ai toujours refusé de passer (Darwin, Allègre) dont je subodorais que vous n'en aviez rien à tartir sur ce blog. Pire qu'une fusée Ariane, la Gina... elle s'est dit : c'est ma fenêtre de tir, l'est dans le désert, m'a filé carte blanche devant témoins, c'est ma chance ! Et blam ! A tout déversé ! Brave Gina tojours volontaire pour occuper le terrain déserté et rendre service.

Bon, sinon, qu'est-ce qui s'est passé en France ? La vague rose a déferlé, Frêche a vaincu haut la main au bout d'un grand bras d'honneur, Ségolène a vite fait sa déclaration avant la lourdaude Aubry histoire d'apparaitre subliminalement comme le vrai leader... J-L Hees le pauvre, directeur de France-Inter s'est excusé pour Guillon qui brocardait Besson : "une taupe du front national avec des yeux de fouine et un menton fuyant". Bientôt on ne pourra plus rien dire nulle part ! Les blogs non-alignés bientôt interdits ou quoi ??? Je ne l'ai jamais trouvé marrant, moi, ce Guillon... mais qu'on le laisse parler ! A mon sens, Didier Portes sur la même antenne vers midi, frappe plus fort et il est cent fois plus drôle, tendre et talentueux. Mais putain, comme on s'en foutait dans le désert !



Mais bon, le désert, une autre fois. Là, je voulais parler de deux évènements à venir :



La bonne surprise de la sortie d'el primero de Campos y Ruedos pour la féria d'Arles. Avec une erreur tactique cependant : ils auraient publié un de mes articles... comme des petits pains il se serait vendu... (oh ça va, je déconne hein françois, et je t'envoie ton chèque fissa de trente euros kif-kif... oui je parle arabe maintenant...). Un objet fait par des passionnés pour des passionnés, façonné par l'Atelier Baie à Nimes qui commit dernièrement le dernier livre de chroniques de jacques Durand. Un bel objet, donc. Pour être un privilégié il vous suffit d'envoyer un chèque de 29,50 euros (et le port alors ?) à :



François Bruschet 33 avenue Jean-Jaurès 30900 Nimes.



A la place de "Nimes" sur l'enveloppe on peut, si on est joueur, écrire "Madrid Tauromachique Française" et voir si ça arrive...
En prime, si vos mensurations égalent 90-60-90 et que vous êtes âgées de moins de "surtoutpasplus" vous avez donc son adresse pour aller chasser l'autographe (c'est Manuela qui va être contente...) . Si vous n'en faites pas l'acquisition, interdiction vous sera opposée de vous connecter sur "la Brega", "los Pinchos del Ciego", "Campos y Ruedos" et "Photosmotstoros", etc.... Vous serez seuls, quoi... avec "Terres Taurines". Oh non, pas ça... vous êtes-vous dit en allant quérir votre chéquier. C'est bien.
Autre chose : La sortie de "Manolete" au cinéma. En avant première au Kinépolis de Nimes mardi 30 mars à 19h45, les Avocats du diable vous convient à une soirée film-débat avec Anne Plantagenet à l'occasion de la sortie de son livre "Le Calife Foudroyé". Et pour les pragmatiques, six euros le ticket au lieu de douze en réservant à residence@audiable.com

De plus, Anne Plantagenet est très agréable à regarder (pour les photographes...) et intéressante à écouter. Guillon pourrait parler de ses yeux de biche, de son visage de Madone et de sa chevelure ondoyante que ça ne me ferait pas rire non plus.
Je rappelle qu'avec Adrien Brody joue Penelope Cruz. Qu'elle est belle, brune, madrilène, que ses yeux pulsent le feu, que son prénom rime avec... c'est ça, lope... Lope de Vega (une célèbre station de métro et accessoirement un dramaturge espagnol) que son nom évoque la croix, sacrifice volontiers consenti par tout homme normalement constitué attaché bras en cruz dans son lit, à sa merci. Penelope Cruz, une Pénélope que j'attendrais bras en croix, à sa merci, enfin vaincu, j'y crois pas, le désert ne m'a pas soigné et ce manso de Raul qui n'a pas poursuivi le traitement du divan... : Sin verguenza !

21 commentaires:

el chulo a dit…

cher laboureur de dune et malaxeur de cellulite,

gina fut parfaite!

je n'ai même pas répondu à allegre, car je lui ai toujours trouvé une tronche de bénédictin obscene, et c'est très mal le délit de sale gueule!

bref pas ma tasse de thé, les ceux qui savent tout et comprennent mieux. bon, c'est vrai que je suis de gauche, comme lui paraît t'il, sauf que moi je le suis.

pendant que tu n'étais pas là, dede s'est laché sur cain et abel, dans le sillage de "mierdatoros",ca m'a foutu une urticaire que j'ai encadrée chez ludo, qui a bien voulu l'accueillir. en fouillant dans les éditoriaux des amis de l'immonde, j'ai trouvé une saloperie sur les fosses vides où on pensait trouver lorca. putride, immonde, phalangiste.

bon dede fait ami ami avec l'ABC et mundotoro, et puis il a lancé ses Tierras taurinas sur l'Espagne, et nous avons collaboré via l'ambassade à ce lancement.

sa dernière connerie, les toros de "simonet" à valence auraient été des "gatitos" parce qu'ils n'auraient pas supporté les difficultés climatiques. On se marre, il suffit de voir ce qui se sort en novillos à Madrid. Infumable, je te dis! rien à voir avec le fait que ce sont les veedores qui figuritas qui les choisissent, après que les figuritas les aient imposés.

bref rien de bien nouveau.

Maja Lola a dit…

Cher Marc,
Retour au bercail donc. Oui. Gina a bien bossé. Et pour reprendre vos formules ses tirs étaient justes, fins et productifs (non, il ne s'agit pas de simple solidarité féminine).
Donc, changement de ton sur le blog ! C'est ce que l'on appelle l'alternance. Mais celle-ci est plus sympathique que celle des partis.
Merci pour l'info sur le film sur Manolete. J'ai lu le livre à sa sortie et l'ai déjà prêté de nombreuses fois à mon "mundillo". L'écriture d'Anne Plantagenêt est aussi belle que l'auteure et je suis frappée par la ressemblance de Brody avec Manolete (j'ai vu des extraits du film sur CANAL ANDALUCIA). Le film sort donc, enfin, en France. C'est donc avec un grand plaisir que je serai là à sa sortie le mardi 30 mars. J'espère que l'avant-première n'est pas exclusivement réservée au Diable Vauvert ?
Saludos
Maja Lola

Marc Delon a dit…

Non Maja Lola, l'avant-première est ouverte à tous... dans la limite du nombre de fauteuils disponibles ! Contactez le diable (brrrr!) par l'email signalé...
Maja Lola est provençale alors ? gardoise ? nimoise ? de l'écusson ?
Pour ce film, comme pour tous les films traitant de tauromachie, j'ai quelques appréhensions... j'ai peur qu'il soit très "américain"... (insulte suprême que Gina va s'empresser de contrecarrer...)

merci chulo pour ce résumé qu'un pétrisseur de dunes et laboureur de cellulite ne pouvait qu'ignorer...
Vais de ce clic sur le ciego qui n'aime pas les gens...

Maja Lola a dit…

Cher Marc,
Effectivement, les échos que j'ai du film confirment l'américanisation du sujet et le traitement du film par le biais de la romance Manolete/Lupe (amor, amor ...)
Mais peu importe. Il n'en demeure pas moins que la "Péné" Cruz doit donner beaucoup de relief(s) (sans cellulite) et de charme à ce film (les Ludo, El Chulo et autres Raul apprécieront ...)
Nîmoise (mais pas de l'Ecusson), provençale de coeur mais ayant des racines qui plongent plus au sud, au delà des Pyrénées entre sol, sombra y alegria. Me serais-je trop dévoilée ? Tant pis !
Maja Lola

Marc Delon a dit…

Ouais... pourvu qu'ils n'aient pas trop versés dans le sempiternel éros/thanatos, mais j'ai des doutes... car j'ai déjà lu :

"il était amoureux de la mort, elle de la vie..."

ça part mal....

Anonyme a dit…

Merci à ceux qui ont prêté attention à mes élucubrations avec une réelle familière sympathie (et je n’exclus personne, surtout pas Ludo) qui ont au moins conservé à ce blog ses surprises.
Chaque jour nous en réserve et c’est une partie de son charme. Seul problème, j’ étais en vacances moi aussi et pas très disponible.
Merci à Marc de sa méfiante confiance qui ne s’est pas tarie dans les dunes du Sahara !
Gina

el chulo a dit…

lupe et manolete fut bien autre chose qu'une simple romance pour le grand couillon.

une vraie histoire d'amour, et une transgression; he oui!

amour socialement et politiquement impossible dans l'espagne de franco et de la phalange féminine de pilar la soueur de "l'absent", l'opportunément, in fine, pour franco, fusillé par les républicains.

pilar qui disait que les femmes devaient obéir aux hommes, satisfaire leurs désirs et besoins sans bareguigner, même quand ils sentaient mauvais, les hommes bien sur, et fermer leur gueule.

vous trouverez sur le net les consignes données par cette dame à vos compatriotes espagnoles.

je suis très heureux que manolete se soit éclaté avec la pulpeuse lupe. en tous cas, sur les photos c'est seulement avec elle qu'il paraisait heureux, lorsqu'il pouvait oublier l'image adorée et assez monstrueuse de sa mère.

bien des hommes ont ce problème!

Maja Lola a dit…

El Chulo,
Je ne minimise pas l'amour lorsque je le qualifie de romance (terme non dépréciatif), et ce livre traduit bien la difficulté de Manolete à pouvoir faire accepter son amour pour Lupe à une mère possessive et acariâtre (qualités non exclusives à la gente fémininine ibérique).
Quant à nos compatriotes espagnoles, elles ont depuis longtemps passé le cap des consignes à suivre !
Même si le franquisme est encore récent, je vous invite à sortir de votre bulle un peu poussiéreuse de clichés ressassés.
Sachez d'ailleurs que, même sous le franquisme, même si tout n'était pas idyllique, de nombreuses femmes ont pu (ou su) s'affirmer ; certes, peut-être pas de manière "visible" .... mais vous connaissez le pouvoir des femmes !
Je trouve que le terme El Chulo vous va de plus en plus bien ...
Sin rencor
Maja Lola

Anonyme a dit…

Qu'appelez-vous, Marc, un film très américanisé? Aseptisé? Purifié jusqu'à l'abrasion ? car là-bas, ils procèdent de cette façon pour tout?
Non, je ne m'insurge pas, tous les aspects ne me conviennent pas.

Gina

Marc Delon a dit…

un film qui pour ratisser large fait appel à nos émotions de base, la vie, l'amour, la mort, sans dépeindre avec sentido l'âme espagnole de l'époque considérée. Mais bon, on va pas en faire le procès avant de le voir...
j'en ai déjà trop dit : si par malheur il ne me plait pas (j'en ferais la resena si je le sens...)on va me taxer de préjugés.

el chulo a dit…

lesquelles maja lola?

nous parlons de cette époque là que je sache:

Durante los días más fríos deberías preparar y encender un fuego en la chimenea para que él se relaje frente a ella; después de todo, preocuparse por su comodidad te proporcionará una satisfacción personal inmensa. Minimiza cualquier ruido. En el momento de su llegada, elimina zumbidos de lavadora o aspirador. Salúdale con una cálida sonrisa y demuéstrale tu deseo por complacerle. Escúchale, déjale hablar primero; recuerda que sus temas de conversación son más importantes que los tuyos. Nunca te quejes si llega tarde, o si sale a cenar o a otros lugares de diversión sin ti. Intenta, en cambio, comprender su mundo de tensión y sus necesidades reales. Haz que se sienta a gusto, que repose en un sillón cómodo, o que se acueste en la recámara. Ten preparada una bebida fría o caliente para él. No le pidas explicaciones acerca de sus acciones o cuestiones su juicio o integridad. Recuerda que es él amo de la casa.
Anima a tu marido a poner en práctica sus aficiones e intereses y sírvele de apoyo sin ser excesivamente insistente. Si tú tienes alguna afición, intenta no aburrirle hablándole de ésta, ya que los intereses de las mujeres son triviales comparados con los de los hombres.
Al final de la tarde, limpia la casa para que esté limpia de nuevo por la mañana. Prevé las necesidades que tendrá a la hora del desayuno. El desayuno es vital para tu marido si debe enfrentarse al mundo exterior con talante positivo.
Una vez que ambos os hayáis retirado a la habitación, prepárate para la cama lo antes posible, teniendo en cuenta que, aunque la higiene femenina es de máxima importancia, tu marido no quiere esperar para ir al baño. Recuerda que debes tener un aspecto inmejorable a la hora de ir a la cama... Si debes aplicarte crema facial o rulos para el cabello, espera hasta que él esté dormido, ya que eso podría resultar chocante para un hombre a última hora de la noche.
En cuanto respecta a la posibilidad de relaciones íntimas con tu marido, es importante recordar tus obligaciones matrimoniales: si él siente la necesidad de dormir, que sea así no le presiones o estimules la intimidad. Si tu marido sugiere la unión, entonces accede humildemente, teniendo siempre en cuenta que su satisfacción es más importante que la de una mujer. Cuando alcance el momento culminante, un pequeño gemido por tu parte es suficiente para indicar cualquier goce que hayas podido experimentar. Si tu marido te pidiera prácticas sexuales inusuales, sé obediente y no te quejes. Es probable que tu marido caiga entonces en un sueño profundo, así que acomódate la ropa, refréscate y aplícate crema facial para la noche y tus productos para el cabello.
Puedes entonces ajustar el despertador para levantarte un poco antes que él por la mañana. Esto te permitirá tener lista una taza de té para cuando despiert




bon je ne l'invente pas!

pour le reste on pourrait parler d'autres machins très en vogue au pays des ibères comme le révisionnisme historique, par exemple, bien de notre temps celui ci.

Maja Lola a dit…

Cher El Chulo,
Non, vous n'inventez pas. Vous vous bornez à reproduire un extrait d'un livre. Cela suffit-il à généraliser ce qui y est dit ? Est-ce à dire que Zola en écrivant l'Assomoir laissait entendre que tous les ouvriers étaient des alcooliques et leurs femmes des prostituées (Nana) ?
Pour votre enrichissement littéraire je vais rechercher un extrait d'un manuel d'éducation des jeunes filles (non ibères) qui date des années soixante : les similitudes avec votre extrait quant aux conseils prodigués sont édifiantes ...
Je continue à penser que, sans tomber dans un angélisme béat, toutes les ibères n'étaient pas des Pilar.
Quant au révisionnisme auquel vous faites allusion, j'en suis bien loin et n'en fais pas ma tasse de thé. Dans mes veines coule un sang mêlé de "rojos" et de phalangistes, de familles qui se sont déchirées mais qui ont su se pardonner et vivre des amours apaisées et pleines d'espoir.
C'est pour cela que ce qui j'appelle les "clichés poussiéreux" ne doit pas être mal interprêté et je vous sais suffisamment fin pour me comprendre. Il me semble percevoir à travers vos propos le besoin d'affirmer et faire perdurer un militantisme exacerbé, peut-être aussi de la rancoeur et de l'amertume ? Quien sabe. Nous avons tous nos "vécus".
Lo que importa es aqui y ahora.
Mais, nous sommes bien loin de Manolete ! Est-ce que tout cela ne devient pas trop grave ?
Pour citer l'irremplaçable Desprogres :
"Vivons heureux en attendant la mort !"
Un saludo
Maja Lola

ludo a dit…

marc,
malecumsalam.
c'était donc bien toi le téton sur ce sein de sable ?
gina, malgré notre joyeux différent, fut précieuse.
pour manolete et comprendre de quoi parle chulo , une seule lecture ( en espingouin ) : " lupe, el sino de manolete" de carmen esteban.écriture dense et vitaminée. langue inventive et une vraie vision politique de la vie du calife à travers le prisme de cet amour.
quabt à CYR, tu n'es pas dans le livre, tu joueras peut-être dans le film ?
abrazo.

ludo

Marc Delon a dit…

Moi pas téton. Téton noir sur sein de sable être "jovial-Djelloul" un de nos deux guides imposés qui se laissaient guider...par nos gps...

el chulo a dit…

chère maja lola,

déjà se donner ce pseudo est une marque de confiance en soi, ou alors des souvenirs d'une enfance heureuse.

el chulo reste dans des zones plus douteuses et marécageuses que le doute et le pessimisme irriguent, malgré tout.

je connais le danger des citations extraites du contexte, croyez moi, ou renseignez vous ce n'est pas le cas, en ce qui concerne celle là.

et je voudrais dire que la négation a toujours été l'arme absolue des franquistes et des neo franquistes, disons les "révisionistes" historiques espagnols avec une infinie nuance, par rapport au sens que nous y apportons en france de négationnisme, nient toute responsabilité ou préméditation dans l'horreur et reportent la faute sur l'autre, vous savez, franc maçon, anarchiste et communiste.

il est très curieux de constater que par exemple pour badajoz, qui est une infime partie du problème, il est encore des neo franquistes qui nient la chose, la ramenant à des "hazanas" de guerra, alors que quand des auteurs anti franquistes, que ce soit gibson pour paracuellos, ou casanova pour les meurtres de curés, ils procédent avec une précision chirurgicale.

il est vrai, et vous avez raison, que de façon surprenante, lorsque vatican II décida de contester un certain nombre de choses, chez les franquistes, il se produisit une petite inflexion.
mais si légère.

n'oublions tout de même pas que le monde évoluait et ce n'était pas seulement moi qui étais dans ma bulle.

je vous dirais aussi que je comprends votre position, mais que, me semble t'il, un peuple a droit à la vérité, fût t'elle extrêmement complexe ce dont je ne doute pas un seul instant, croyez le bien.

le style du blog incite à des ruades. ainsi lorsque je vois actuellement la récupération politique de la corrida, j'ai peur pour nous.

de même que je me contente de relever des contresens historiques.

de même que l'outrecuidance, la fatuité, la nullité de nos penseurs de la corrida, sans oublier la préservation de leurs gros intérêts, me font penser que nous sommes en pleine décadence.

quand leur veau d'or sera réduit à cendres, ils pleureront et trouveront des coupables, les cains atrabilaires ou les antis.

or, ce que j'ai vu à valence par exemple, et signé casas, est certainement bien plus efficace contre pour notre corrida que toutes les conneries des antis.

mais bon, il faut toujours trouver un coupable et une démarcation entre le bien et le mal.

Anonyme a dit…

Plus je lis les commentaires de Maja Lola plus je trouve cette personne intéressante,pourvu qu'elle ne se lasse pas de venir ici...
isa

el chulo a dit…

ne voulant emmerder personne avec ma bulle, je souhaiterais poursuivre ce dialogue off avec maja lola.

si elle est d'accord, tu peux lui transmetre mon email.

Marc Delon a dit…

Kedale ! Nibe ! Oualou ! makache email ! Nous voulons tous en profiter !!!
Oh OUIIIIIIIII crie la cohorte....

solysombra a dit…

Euh Marc.. pour la plume invitée.. la vérité.. j'ai hésité.. et puis Jacques Durand nous a pondu un truc..
.. un putain de truc ;-)

Marc Delon a dit…

ouais... c'est vrai le jacquot c'est pas mal non plus... mais t'as vu, t'as hésité... ;-)

Au fait, faudrait que je retrouve ce que tu m'avais demandé, pour le passer ici. "Rincon le probe" que ça s'appelait je crois...

Maja Lola a dit…

Cher El Chulo,
Je ne me suis pas "donné" ce pseudo. Je le dois à une "abuelita" qui me qualifiait ainsi dès ma plus tendre enfance (heureuse, en effet). L'utiliser ainsi, via ce blog, est un peu ma madeleine Proust !
J'ai trouvé votre réponse très intéressante. Elle vous révèle tel que je vous imaginais en filigrane : dans des doutes et pessimismes que je respecte.

Je n'ignore pas les négationismes et révisionismes de quelques franquistes nostalgiques qui persistent dans leurs idéologies mais que représentent-ils encore ?
Ne sont-ils pas déjà largement démasqués et le devoir de mémoire, la récupération des restes de victimes dans les fosses communes, le déboulonnage et mise au rebut de la statue du caudillo dans sa ville de El Ferrol ne sont-ils pas des indicateurs de la reconnaissance des impostures ?
Cette vérité due au peuple me semble en bonne voie de progression et, comme je vous le laissais entendre auparavant, je suis persuadée qu'elle se révèle, malgré toute sa complexité, à notre génération qui porte encore l'empreinte de cette horreur.
Mon optimisme forcené me fait encore croire cependant que ces horreurs s'estomperont peu à peu et qu'il devient possible de dépasser ces blocages.
Quant à la corrida, les commentaires "aficionados" que je lis via ce blog m'épatent. Je m'avoue volontiers peu éduquée à ces fines analyses. Ce que je sais par contre, c'est que j'éprouve un plaisir primitif, tripal et ... jouissif à vivre certains instants de magie. Mais, en aurons-nous encore longtemps ? Vous semblez en douter ...
Pour le sieur Casas, il n'est nul besoin d'être une aficionada aguerrie pour en déceler le mercantilisme primaire et l'ego démesuré du personnage.
Oups ! Je crois que j'ai été un peu longue et que j'ai du trop m'apesentir sur la toile.
Abrazos
Maja Lola