lundi 28 septembre 2009

C'est nous, TOMAS, qui sommes à tes genoux !

















Le texte pour cette nuit ? En attendant voici quelques photos à agrandir.











9 commentaires:

el chulo a dit…

wait and see!

j'ai vu et revu les videos!

j'attends confirmation de l'urgence de relancer une analyse, après lecture de ton texte.je parle pour moi, évidemment.

confirmation aussi de la triste évidence d'être un vieux con, de ne rien comprendre à "cette corrida", ou de faire une allergie totale et définitive à certains encastes.

donc retour à mes livres, repos, silence.

Bernard a dit…

Marc... et Chulo ami,

Non Chulo, tu n'es pas un "vieux con"! Ou alors, par solidarité, nous sommes deux...

Marc, je n'étais pas à Barcelone, je n'ai vu aucune video, mais je regarde tes photos (de haut en bas) - en ce que "l'arrêt sur image" est très souvent sinon toujours révélateur des tenant et des aboutissant...

1ère photo: ma foi, le JT s'agenouille devant... la preuve de son "désarmé" (normalement, sa muleta eût dû lui rester en main!... Il l'a donc perdue en route, à moins que le toro ne la lui ai chipée!?...)

2ème photo: illustration de "si tu ne vas pas à Lagardère...", version "si la tête du toro ne vient pas, je vais à sa queue" - et ainsi il "passe" (en appui sur son pied gauche et tel qu'il se montre déjà penché vers l'arrière du toro, JT - en vertu du principe qui veut qu'on tombe du côté où l'on penche - va aller vers la queue du toro...)

3ème photo: JT était en face de son toro, mais tel qu'il tient sa muleta, c'est manifestement avec l'extrémité, la pointe (le "pico") de cette muleta, qu'il conduit le toro - vers son extérieur à lui, et non avec le "ventre" de la muleta - duquel il eût plus sincèrement guidé le toro en retour vers lui - vers son intérieur à lui...

4ème photo: le toro tourne autour de JT - pieds joints: dans quel terrain, la photo ne permet pas de le dire (et donc de dire qui prend le terrain de qui, qui "domine" qui...)

5ème photo: extraordinaire "profil", car le toro arrive... juste à la taille de JT; soit JT est très grand, soit le toro... très petit; passe de profil - sur "le voyage" (?); quel terrain gagné? (question saugrenue à force d'être récurrente? ou pertinente de ce qu'il semble que JT n'y apporte pas de réponse - du moins visible sur la photo?...)

5ème photo: et voici - enfin? - un "agenouillement" devant lequel on peut... s'incliner, genou à terre faisant gagner du terrain à JT qui infléchit ainsi la charge du toro...

Pardonne moi un côté éventuellement fastidieux de ce "commentaire de texte" de tes photos, mais - tel Saint Thomas - je ne crois... que ce que je vois!

Bien à toi - Bernard

PS: "Passer n'est pas charger: le toro qui charge ne passe pas, ne passera jamais" (José BERGAMIN, "La solitude sonore du toreo", Editions Verdier poche 2008 - p. 51)

Marc Delon a dit…

1ere photo :

JT désarmé effectivement, muleta arrachée, donc pas un moment de grande maîtrise mais je l'ai choisie quand même non seulement parce qu'elle sert mon titre emphatique mais aussi parce qu'elle traduit le grand engagement du torero. Sur une photo cela peut inspirer la bravade de mauvais goût, car le moment n'est pas à son avantage, mais dans le contexte de la grande oeuvre de cette faena du premier toro, l'évidence ressentie par le public en était plutôt : "Vois, au lieu de courir m'abriter vers la barière, je reste là, à te toréer encore même sans muleta et en me rendant plus vulnérable encore par cette attitude dans la zone du danger car mon dessein est de te dominer coûte que coûte !

2ème

lui qui passe certes, mais pas pour interompre la série dans une sorte de fuite-aveu d'impuissance mais pour gagner un temps dans la préparation de l'enchaînement qui suit...

3ème

il court la main au maximum de son allonge là où d'autres auraient déjà rompu : il est bien compréhensible alors que l'éventail soit grand ouvert. Il le guide encore là où le toro serait déjà "sorti" avec d'autres. Il m'étonne plus que dans cet angle ses pieds n'aient pas encore pivotés, ce qui traduit une grande souplesse de ceinture pelvienne.

4ème

sur ces deux corridas vues, s'il y a bien un torero qui a dominé...

5ème

au contraire de la veille pour les toros du Juli, de Cayetano et de Manzanares, les toros du dimanche tenaient debout et venaient de loin, avec des armures intactes et ne m'ont pas paru spécialement petits. (il s'agit du même toro sur toutes ces photos ) Sur cette statuaire, Tomas in extremis recule le bassin - sans bouger un pied ou un cil - pour ne pas se faire prendre

6ème

rien à redire...

7ème

euh... j'aime Tomas, certes... mais moi, j'y étais !

Bernard a dit…

Marc,

J'espère que tu excuseras mon outrecuidance d'avoir commenté... ce que je n'ai pas "vu"! Mais, outre que la liberté de ton qui préside à ton blog m'y a incité, je savais par avance que je ne commentais que des "artefacts" et pas la réalité...
N'empêche, je ne consentirais à "m'agenouiller" devant JT qui si je le "voyais" - ou que d'autres en quelque sorte le vissent pour moi - devant des toros (pris au hasard) de Palha, Dolores Aguirre, ou de Coimbra de Céret 2009... Utopie? Non, indéfectible croyance "au Père Noël et à ses rendez-vous à cinq heures"...

Suerte et merci pour ton blog - Bernard

Marc Delon a dit…

Arrrrgh ! ma resena a disparu ! j'ai du oublié d'enregistrer après avoir écris dans cette PJ que je m'étais auto-envoyée !!!
Pffffff à refaire... mais quand ... et différemment ce qui est dommage, la nuit m'avait inspiré !!!
je t'en prie Bernard. Le second de son solo un grand manso con caste aurait dérouté plus d'un belluaire et faut voir comment il l'avait tordu !

el chulo a dit…

regarde donc la video mon bon marc! tu parles du castano?
pour le reste j'ai vu pas mal de pico, la même que ponce avec coup de poignet subtil en cours de passe, casi un second toque qui ouvre le pico de la muleta et emporte le toro vers l'exterieur. mais bon, on ne doit pas toucher à une icone!
je l'aimais beaucoup dans sa premiere periode avant sa "retirada".
mais on peut également concenir que c'est celà, la bonne façon de toréer puisque son altesse ponce le clame partout.
conclusion, je suis vraiment un vieux con, et largo campo finira dans le même hospice que moi, on pourra rabacher en attendant le kine

el chulo a dit…

scusi! c'était un noir que j'ai vu.
je viens de "re verifier". et je trouce ces véroniques très raides et manquant d'empaque

Marc Delon a dit…

à la cape Tomas n'a pas ému. Maintenant comparer Tomas à Ponce, non ! Là ou un se donne tous les avantages, l'autre s'expose et accepte l'éventualité d'en mourir...
à part le suicide, je ne vois pas d'engagement plus grand; Mais si l'on peut (peut-être...) se suicider avec art, le suicide en soi n'est pas de l'art. Toréer si, avec un tel interprète.

el chulo a dit…

bon bon,
je vais me soigner et relire les ouvrages de viard.
de plus, je ne suis pas certain que j'aille aux arenes pour voir un type se suicider, y compris avec art, ce qui serait un peu insultant pour les suicides de l'edf, qui doivent en manquer, d'art, et tant d'autres.
et encore une fois, je n'ai vraiment pas eu cette impression à la muleta sinon quelque chose de très maîtrisé et d'adapté techniquement dans l'air du temps.
excuse moi encore mais je ne suis vraiment pas convaincu!