jeudi 24 juin 2010

La Pensée du Jour

Aujourd'hui, la ''pensée du jour'' n'émanera pas d'un philosophe ou d'un grand homme mais d'un tout petit bout de femme très tonique sur l'épicondylite de laquelle je viens de passer les ultra-sons. Très remontée, en instance de divorce, elle vient de m'asséner quelques-unes de ses pensées vraisemblablement inspirées de ce qu'elle vit en ce moment :

'' Le mariage, c'est comme l'esclavage, ça devrait être aboli ''

'' Moi, si j'étais un homme, je réfléchirai à deux fois avant de sortir ma quéquette "

" Ils veulent des enfants pour qu'on soit très occupées à les garder "

" Mettre mon coude au repos... mettre mon coude au repos.... merci pour le conseil théorique mais ce n'est pas vous qui irez faire mes courses, mon ménage, laver mon linge, torcher mes gosses et cuisiner, si ? "

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Cette femme,jamais elle essaie de se remettre en question?
Personne l'a obligée à se marier avec un abruti.Elle n'avait pas vu que c'était un abruti? Mais non! L'amour rend aveugle et elle a appris à ses dépends que le mariage rendait la vue.Elle va pas ensuite nous faire croire que son mari faisait que la violer à l'insu de son plein gré.Et ses enfants (non voulus bien sur),elle les garde comme on garderait des moutons.Contrairement aux mères qui en général les éduquent et les aiment.
Quant à mettre son coude au repos t'aurais pu comprendre qu'elle pouvait pas.Mais comment a t elle trouvé le temps de se faire soigner?Mystère.
Pauvre femme!Une vie de bête de somme.Éclaire la, fais du social, dis lui que sa vie peut changer.Non? Son mariage était arrangé,on l'a mariée à 12 ans ,son mari a déjà 3 femmes et 15 enfants,il va la répudier et, si elle déconne trop, il la fera lapider .De toutes façons ,elle a mal au coude parce qu'il l'a passe à tabac régulièrement...
C'est pas ça? dommage,j'allais la plaindre.
isa

Marc Delon a dit…

cette isa, elle est déchaînée en ce moment !

Maja Lola a dit…

Etat des lieux. Juin 2010. XXIème siècle.
Toutes les femmes n'ont pas la "chance" d'être indépendantes financièrement, d'assumer librement leurs maternités et de pouvoir se permettre d'envoyer valdinguer un mari par trop tyrannique. Ah ! j'oubliais un "petit détail" : certains hommes, eux, ont la "chance" de vivre pleinement (et même parfois fièrement, mais oui ...) des obscurantismes qui leur permettent d'asservir leurs femmes. Mais tout cela, bien sûr, selon des préceptes culturels et religieux. Cela change tout, n'est-ce pas ?
Reste le divan de Marc pour les épanchements féminins : si cette brave dame s'est défoulée, c'est déjà ça. Et le déchainement piquant (peut-être pas jusqu'au tétanos) d'Isa qui avec un humour aigre-doux débridé met le doigt sur the problem.