Depuis longtemps El Juli a épuisé le stock d'épithètes laudatives du chroniqueur et découragé son grand, petit et moyen Robert. El Juli est prodigieux, surdoué, définitif, imbattable et, pour résumer, plus fort que le roquefort. Sa muleta embarque les toros. Elle les prend tous en stop. Elle n'en abandonne aucun sur le bord de la route. El Juli est un coq de combat mais qui donne rarement la chair de poule.Trop de perfection. Elle inspire des admirations froides. Pour donner une dimension épique à son impeccable logique tauromachique, il devrait se cogner de temps en temps des toros moins convenables au caractère moins convenu.
Il y a 1 jour
12 commentaires:
D'ac avec Durand- Marre des faenas copiées-collées du Rouli ! Désolé de le dire- Qu'il vienne un peu plus souvent sur le terrain du vrai "torismo" et là je dirai avec encore plus de plaisir Vaya Figura !! Suerte a todos
je suis TOUT à fait d'accord, mais dans son registre quel "professionnel". Il ne me va ni au coeur ni à la tête, comme toute la corrida moderne.
de plus je suis crtain qu'avec son bagage il pourrait toréer bien autre chose.
mais business is business, helas.
Difficile à contenter les aficionados, ou alors, Marc est spécial.
Gina (qui ne devrait pas se mêler de tauromachie. C'est l'auteur que je juge)
Enfin du politiquement taur-incorrect ! Merci à M. Durand (et à Marc de l’avoir retranscris) d’exprimer ce que pense une minorité dite bougonne ou reboussier des aficionados.
La corrida qui est à la fois un art et un combat doit être avant tout une source d'émotion. Le torero et le matador doivent transmettre les émotions tout au long de la lidia. Avec le Juli point de transmission, ou d’émotion, ni d’art et encore moins de combat, seulement une écrasante et insolente domination d'un souvent trop faible et noblissime collaborateur. A vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
oui mais, quel savoir faire!
encore une fois dans un registre qui "taurinement" n'est pas le mien du tout.
c'est malheureusement toute la corrida qu'il faut revoir.
et un autre point tout de même: de combien de faenas réeelles" se souvient un aficionado, sur les milliers de toros qu'il a pu voir tuer! peut être cinq ou six sans compter les 4 ou 5 dont il parle et qu'il n'a pas vues, cas très fréquent).
Le miracle et l'art sont rares heureusement d'ailleurs, sinon tout serait miraculeux et artistique.
Reste le "combat" expression que je n'aime pas car on ne combat qu'un égal, et forcément pour afronter un taureau, l'homme doit user de truchements, le birlibiloque.
Ce combat devant des toros durs on les laisse aux sans grades ou à ceux, les novilleros qui sont tout heureux de ne pas payer pour toréer.
Moi je reve de ces figuras qui par exemple dans une feria, lorsqu'ils doublent se colleraient à une corrida "facile" et à une "réputée dure".
Voilà!
En quatre lignes tout est dit... et de quelle manière !
Mettez un autre nom , je vous laisse le choix,et l'article est tout aussi valable !!!
Victorina
Exact Victorina, c'est valable pour tous. Quand ils le font on appelle ça "un geste" : est-ce à dire que pour 99% des courses ils nous en font un autre d'un seul doigt ?
En tout cas la quête de l'aicionado souvent se résume à ça : aller assister à ces gestes devant des toros et dans des arènes qui ont encore gardé un peu de sens.
lesquelles?
ou plutot dans lesquelles les figuras vont t'elles faire un "geste"? A Vic? à Ceret?
c'est bien tout le problème.
Sinon on peut ausi faire comme j'azi fait, rester chez soi sans oser dire qu'on regarde les corridas à la télévision?
Juli et la Quinta c'est pas un geste ??
VICTORINA
le cartel papier importe peu... attendre et voir.
Je me rappelle avoir fait beaucoup de kilomètres pour aller voir Ponce devant les Victorinos à leur grande époque et "malencontreusement" celui qui lui échut fut une sardine et le second fut changé...
el juli et la quinta , c'est tout vu. merci d'ecrire
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