N’importe quoi : elles écrivent de toros maintenant ! On est plus tranquille nulle part, même au bistrot, au rugby ou à la corrida, elles nous scotchent ! P’tain je vous jure, fais chier ! A la corrida l’autre jour, y’en a une, elle me tapote l’épaule et dans l’illumination hypocrite de son sourire pseudo tolérant elle me distille, mielleuse :
- Pardon monsieur, vous pourriez éteindre votre gros cigare ?
Quelle inculture… ! Elle est pas belle celle-là ? Eteindre un cigare à la corrida ! Mais reste devant ta télé, à stimuler l’accumulation des acides gras poly-insaturés dans ta culotte de cheval, tu sais, comme celui que tu hues quand il rentre avec le gros monsieur qu’est vilain avec le gentil toro ! On t’a pas brancardée de force pour venir jusqu’ici que je sache ! Occupe-toi en exclusivité de ta mytose adipocytaire en bâfrant tes macarons et laisse-nous étudier les caractéristiques de cet encaste auquel tu n’entraves que oualou ! Quelle inculture crasse que de demander l’extinction d’un module de grandes feuilles mythiques de la Vuelta Abajo ! C’est ça ma chérie, j’en parlerai à mon torcedor quand j’aurai le temps ! Merde, alors !
- Non.
Que je lui rétorque distinctement, élégamment, sobre et déterminé… en me roidissant d’une imperceptible contraction des haubans musculaires para-vertébraux qui, pour êtres longilignes n’en sont pas moins d’une remarquable tonicité, ce qui me donne tant de prestance dans la posture quand je fume tandis que je pouffe avec distinction la volute de fumée suivante vers le ciel, de l’air inspiré de l’écrivain qui va extorquer de la singularité de son bel esprit, la phrase immortelle…
Alors là, mes aïeux, qu’est-ce que j’avais pas dit ! J‘me suis fait traiter de tout ! Mais alors… de tout : Que mon cigare était à l’évidence un substitut phallique dont la taille devait être inversement proportionnelle à la longueur de mon pénis, que ma mère aurait dû se trouver honteuse d’enfanter un tel goujat, qu’il faudrait que je m’étouffe avec, et patati et patata… elle trouvait plus ses mots tellement elle en cherchait d’évocateurs ! C'est-à-dire qu’elle posait la question mais d’évidence n’admettait pas d’alternative, voyez ? Et comme son mari lui obéit à la maison, elle en était toute retournée de cette opposition scandaleuse.
- Pardon monsieur, vous pourriez éteindre votre gros cigare ?
Quelle inculture… ! Elle est pas belle celle-là ? Eteindre un cigare à la corrida ! Mais reste devant ta télé, à stimuler l’accumulation des acides gras poly-insaturés dans ta culotte de cheval, tu sais, comme celui que tu hues quand il rentre avec le gros monsieur qu’est vilain avec le gentil toro ! On t’a pas brancardée de force pour venir jusqu’ici que je sache ! Occupe-toi en exclusivité de ta mytose adipocytaire en bâfrant tes macarons et laisse-nous étudier les caractéristiques de cet encaste auquel tu n’entraves que oualou ! Quelle inculture crasse que de demander l’extinction d’un module de grandes feuilles mythiques de la Vuelta Abajo ! C’est ça ma chérie, j’en parlerai à mon torcedor quand j’aurai le temps ! Merde, alors !
- Non.
Que je lui rétorque distinctement, élégamment, sobre et déterminé… en me roidissant d’une imperceptible contraction des haubans musculaires para-vertébraux qui, pour êtres longilignes n’en sont pas moins d’une remarquable tonicité, ce qui me donne tant de prestance dans la posture quand je fume tandis que je pouffe avec distinction la volute de fumée suivante vers le ciel, de l’air inspiré de l’écrivain qui va extorquer de la singularité de son bel esprit, la phrase immortelle…
Alors là, mes aïeux, qu’est-ce que j’avais pas dit ! J‘me suis fait traiter de tout ! Mais alors… de tout : Que mon cigare était à l’évidence un substitut phallique dont la taille devait être inversement proportionnelle à la longueur de mon pénis, que ma mère aurait dû se trouver honteuse d’enfanter un tel goujat, qu’il faudrait que je m’étouffe avec, et patati et patata… elle trouvait plus ses mots tellement elle en cherchait d’évocateurs ! C'est-à-dire qu’elle posait la question mais d’évidence n’admettait pas d’alternative, voyez ? Et comme son mari lui obéit à la maison, elle en était toute retournée de cette opposition scandaleuse.
Me retournant, je lui ai confirmé que tant qu’elle resterait mon horizon visuel immédiat, mon pénis par ailleurs si doux et performant, doux comme la cape soyeuse qui emballait mon cigare et performant comme (bon, enfin, abrégeons malgré le souci de véracité qui anime ce compte rendu, inutile de créer des frustrations) ne risquait effectivement pas de frétiller vers la moindre expansion majestueuse (quelle constante plus prégnante pour un écrivain que d’ambitionner sans relâche de locuter précis ? mmm ? ) et pluriquotidienne qui est à même de le caractériser, pourvu que la science des stimuli soit parfaitement maîtrisée par la partenaire à combler de bonheur indicible, et puis, je lui ai soufflé dans le nez une putain de mega bouffée de Montechristo n°4 micronisée, version aérosolique ultrasonnée qui a pénétré le lobe troisième du nom et inférieur gauche du poumon droit jusqu'au tréfonds du segment termino-basal de Jackson-Huber qui l’aura dégoûtée en une inhalation, du délabré Cuba et de son caudillo, toute militante de gauche caviar qu’elle était ! Elle en tousse encore… Eh ben maintenant elles écrivent de toros ! Si ! Voyez-vous ça !!! J'vous demande un peu ! Pitié pour nos vessies ! Est-ce que nous, par exemple, nous rédigeons des traités tels que ‘’Comment réussir sa gelée d’arbouses ?’’ ou bien ‘’Le Boutis en trois leçons’’, hein ? Non. Qu’est-ce qu’elles y ‘’capitent’’ au toro ? Mmm ? Taureau d’ailleurs, elles l’écrivent…. ! Wouarfff ! Et le plus beau, elles se réunissent entre elles ! Faudrait p’têt y aller en ‘’Tootsie’’ ou carrément se faire émasculer tant qu’on y est ? Alors voilà, JEUDI 19 MARS à partir de 20 H à l’IT restaurant, rue Auguste à Nimes, y’aura que d’la souris, d’la meuf ,d’la gonzesse, d’la poulette, que d’la prose utérine, de la logorrhée gynoïde, d’la considération matriarcale, lue, toujours par des femmes évidemment, on allait pas faire rentrer le loup dans la basse-cour ! Tout le monde aurait admiré sa robe. Bon alors comme dit l’autre, me concernant, du rimmel aura coulé sur les ridules oculaires de ces ‘’jeunesses’’ avant que j’y emmène mon puro de Cuba ! Et d’abord, Le Guellaut, pourquoi qu’on l’a pas invitée elle, hein ? Oui, Catherine, la régionale, là, libraire sur Arles, à trente-cinq kilomètres, elle avait piscine ou quoi ce soir là ???
Remarquez, allez-y vous, sûrement qu’elle écrit bien Nadège Vidal, sinon Verdier hein, éditeur exigeant s’il en est, ne l’aurait pas prise, pensez… Moi je lui avais bien envoyé une ou deux nouvelles à Mariou en lui demandant si par hasard ça lui donnait envie d’en lire d’autres, mais nada, pas même répondu un non massif ou dédaigneux, rien, comme si je n’existais pas… Vous vous rendez compte du préjudice pour un lego de nécrivain ? Une fois, je l’ai entendu dire qu’il détestait qu’on dise que l’Edition ne répondait pas aux auteurs : ben alors, ch’ti pépère, réponds ! Car nous autres, éconduits, non plus ! Il pourrait répondre, qu’on reçoive enfin un retour autorisé qui nous changerait du ‘’GENIAL’’ des amis et du ‘’N’IMPORTE QUOI’’ des aigris, un retour qui serait compétent, qui nous en apprendrait sur nous-mêmes, qui nous indiquerait dans quelle direction travailler. Je sais pas moi, un truc chaleureux et personnalisé genre :
''Votre manuscrit matricule 5278 n’a pas été retenu pour inadéquation à notre ligne éditoriale’’. Déjà, ça mettrait du baume au cœur. Et Séverine Gaspari, elle a pas un gentil regard tout doux, peut-être ? Il paraît, mais ce sont des bruits de chiqueros, hein, qu’elle et moi, lors de la précédente édition du prix Hemingway, on se frôlait…. Rrrrouououuuuu….. on était au coude à coude, épaule contre épaule…. Tout près l’un de l’autre… la victoire devait se jouer entre nous…, coucou Séverine, c’est moi… alors moi, ça me flatte parce qu’elle est agrégée de lettres quand même… paraîtrait que cela n’a rien à voir avec le génie de l’écriture… je veux bien… mais ça peut pas nuire quand même, si ? Ouais, enfin tout ça pour que Zocato, outsider publi-relationnel jovial et conférencier truculent et consensuel (le genre Domecq ‘savez… pas un Santa-Coloma…) nous coiffe sur le poteau ! (je dis ‘’coiffe’’ mais je pense ‘’baise’’…) Avec son pastiche de quarante mots… Pfff si c’est pas malheureux, le prix Hemingway remporté par un plagiaire ! Ah ben si… regardez dans le dico, le pastiche, c’est constitutif du plagiat ! Ca fait chier, hein ? Quoi ? Je suis mesquin, rancunier, je l’ai en travers depuis un an ? Meuh non…. Pffff… m’en fous…. Quoique, putain, quatre mille euros, c’est pile-poil ce que m’a coûté l’entourage de bois de ma piscine, cette année-là…(que je suis vulgaire !) J’espère au moins qu’elle était gérée, la forêt exotique ! C’est bizarre, Séverine j’ai l’impression qu’elle s’appelait Gasparini et non Gaspari : elle n’aura pas voulu finir sur une négation peut-être… Gaspari ça tend vers plus loin, c’est ouvert, qu’est-ce qu’il a fait Gaspard, hein…i ? Tandis que Gasparini ça retombe, c’est fini. Mais, je crois plein de choses qui n’ont jamais eu lieu… Un autre truc très contrariant avec le prix Hemingway, c’est que j’ai beau être intimement persuadé que je ne le remporterai jamais, ça me retient quand même un peu. Parce que moi, le week-end de Pentecôte j’aime aller à Vic. J’aime pas plaindre les toros. Donc c’est parfait, en début de semaine on voit des bons toros sur Nimes et quand les toros pour Parisiens débarquent, je me fonds dans le rural, dans le foie gersois pendant que tout le monde s’échange sa carte de visite à l’Ipé en sirotant les coupettes de champ’ à dix roros. Ah non, pardon… l’Ipé c’est le bois de ma piscine… l’hôtel c’est l’Impé. Oui parce que ‘’Impérator’’ c’est trop long à prononcer en temps de féria. Il a raison, Philippe Val, ce sont des avinés les aficionados, on va pas lui faire un procès parce qu’il dit l’évidence… même si c’est sur France Inter… Puis faire un procès à un polémiste y’a rien de plus con… Y’a qu’à voir chez les ventres bleus à Aigues-Mortes où le pastis est servi au jerrycan ! Chai pô ce que j’ai cet aprem… m’arrêterai plus d’écrire… mes patients brûlent, là-bas au fond du cabinet sous les infra-rouges... ressortent supra-rouges... j'écris, j'écris, c’est comme une prière tibétaine, en moins spirituel je le concède, ça déroule non stop, écriture automatique au fur et à mesure des idées qui affluent. On boit encore plus sévère dans le sud-ouest…. Le lendemain y’a des ‘’comme morts’’ sur les trottoirs… z’ont même pas pu rejoindre la tente des pompiers… coma éthylique, face dans les graviers. Moi, ça m’impressionne. J’ai peur des lésions irréversibles… C’est couillon je trouve… avec les soixante euros qu’ils ont bus ils auraient pu se payer une place dans l’arène, boire et manger et voir un truc plus essentiel que des filles habillées de sacs poubelles et chaussettes de rugby qui les singent pour faire la fête avec eux : quid de l’érotisme si on s’attache à gommer les différences ? Puis elles sont costaudes hein, les meufs là-bas … c’est pas des lianes… t’as pas intérêt à leur déplaire, parce que si elles te mandalent… adieu l’indolence des cervicales… (vais être bien reçu moi, tiens, là-bas…) Donc faut y aller pour les toros, pour le foie et la tourtière et pour la gentillesse de l’habitant. Et sa traîtrise aussi, avec le fameux pousse-râpière presque directement injecté en intra-veineuse qu’ils t’inoculent juste avant que les condés t’arrêtent… Alors ça me retient parce que je me dis, bon, le vendredi soir, ils donnent le résultat du prix et moi si je me suis déjà élargi vers l’Ouest, c’est pas poli et pour une fois que j’aurais pu bomber le torse... D’un autre côté, cette année, vu que je viens de me mettre le petit monde de l’édition à dos dans cet article…y’a de quoi être plus serein… me suis d’ailleurs pas foulé cette année pour la nouvelle… la précédente se terminait par l’arrivée des mouches, j’ai commencé là où ça finissait : par les mouches ! Et quand on sait ce qui les attire le mieux… BZZZZ, que j’aurais pu l’appeler… Avec un peu de chance, je ne serai pas finaliste, cette année. Au début, j’étais super raisonnable, je me disais, bon, vu que tu joues maintenant dans la cour des grands, des gens régulièrement publiés, si déjà t’es finaliste, dis-toi que, à ton niveau, t’as gagné ! Mais à force d’être finaliste, tu deviens gourmand t’sé ?
Vous rendez-vous compte qu’un jour, on sera battus par des femmes au prix Hemingway ? Non ? Eh bien si, les hommes, mes frères ! Alors autant aller s’y préparer pour n’en point trop souffrir, à l’IT restaurant le jeudi 29 mars à 20 H ! Moi, suis pas dispo, vous me raconterez… j’ai un module cubain à finir…. Quatre mille euros… ça fait bien mille cigares, ça… je pourrai en enfumer des cohortes d’emmerdeuses, au fil des ferias ! Y’a des meufs dans le jury ?
Remarquez, allez-y vous, sûrement qu’elle écrit bien Nadège Vidal, sinon Verdier hein, éditeur exigeant s’il en est, ne l’aurait pas prise, pensez… Moi je lui avais bien envoyé une ou deux nouvelles à Mariou en lui demandant si par hasard ça lui donnait envie d’en lire d’autres, mais nada, pas même répondu un non massif ou dédaigneux, rien, comme si je n’existais pas… Vous vous rendez compte du préjudice pour un lego de nécrivain ? Une fois, je l’ai entendu dire qu’il détestait qu’on dise que l’Edition ne répondait pas aux auteurs : ben alors, ch’ti pépère, réponds ! Car nous autres, éconduits, non plus ! Il pourrait répondre, qu’on reçoive enfin un retour autorisé qui nous changerait du ‘’GENIAL’’ des amis et du ‘’N’IMPORTE QUOI’’ des aigris, un retour qui serait compétent, qui nous en apprendrait sur nous-mêmes, qui nous indiquerait dans quelle direction travailler. Je sais pas moi, un truc chaleureux et personnalisé genre :
''Votre manuscrit matricule 5278 n’a pas été retenu pour inadéquation à notre ligne éditoriale’’. Déjà, ça mettrait du baume au cœur. Et Séverine Gaspari, elle a pas un gentil regard tout doux, peut-être ? Il paraît, mais ce sont des bruits de chiqueros, hein, qu’elle et moi, lors de la précédente édition du prix Hemingway, on se frôlait…. Rrrrouououuuuu….. on était au coude à coude, épaule contre épaule…. Tout près l’un de l’autre… la victoire devait se jouer entre nous…, coucou Séverine, c’est moi… alors moi, ça me flatte parce qu’elle est agrégée de lettres quand même… paraîtrait que cela n’a rien à voir avec le génie de l’écriture… je veux bien… mais ça peut pas nuire quand même, si ? Ouais, enfin tout ça pour que Zocato, outsider publi-relationnel jovial et conférencier truculent et consensuel (le genre Domecq ‘savez… pas un Santa-Coloma…) nous coiffe sur le poteau ! (je dis ‘’coiffe’’ mais je pense ‘’baise’’…) Avec son pastiche de quarante mots… Pfff si c’est pas malheureux, le prix Hemingway remporté par un plagiaire ! Ah ben si… regardez dans le dico, le pastiche, c’est constitutif du plagiat ! Ca fait chier, hein ? Quoi ? Je suis mesquin, rancunier, je l’ai en travers depuis un an ? Meuh non…. Pffff… m’en fous…. Quoique, putain, quatre mille euros, c’est pile-poil ce que m’a coûté l’entourage de bois de ma piscine, cette année-là…(que je suis vulgaire !) J’espère au moins qu’elle était gérée, la forêt exotique ! C’est bizarre, Séverine j’ai l’impression qu’elle s’appelait Gasparini et non Gaspari : elle n’aura pas voulu finir sur une négation peut-être… Gaspari ça tend vers plus loin, c’est ouvert, qu’est-ce qu’il a fait Gaspard, hein…i ? Tandis que Gasparini ça retombe, c’est fini. Mais, je crois plein de choses qui n’ont jamais eu lieu… Un autre truc très contrariant avec le prix Hemingway, c’est que j’ai beau être intimement persuadé que je ne le remporterai jamais, ça me retient quand même un peu. Parce que moi, le week-end de Pentecôte j’aime aller à Vic. J’aime pas plaindre les toros. Donc c’est parfait, en début de semaine on voit des bons toros sur Nimes et quand les toros pour Parisiens débarquent, je me fonds dans le rural, dans le foie gersois pendant que tout le monde s’échange sa carte de visite à l’Ipé en sirotant les coupettes de champ’ à dix roros. Ah non, pardon… l’Ipé c’est le bois de ma piscine… l’hôtel c’est l’Impé. Oui parce que ‘’Impérator’’ c’est trop long à prononcer en temps de féria. Il a raison, Philippe Val, ce sont des avinés les aficionados, on va pas lui faire un procès parce qu’il dit l’évidence… même si c’est sur France Inter… Puis faire un procès à un polémiste y’a rien de plus con… Y’a qu’à voir chez les ventres bleus à Aigues-Mortes où le pastis est servi au jerrycan ! Chai pô ce que j’ai cet aprem… m’arrêterai plus d’écrire… mes patients brûlent, là-bas au fond du cabinet sous les infra-rouges... ressortent supra-rouges... j'écris, j'écris, c’est comme une prière tibétaine, en moins spirituel je le concède, ça déroule non stop, écriture automatique au fur et à mesure des idées qui affluent. On boit encore plus sévère dans le sud-ouest…. Le lendemain y’a des ‘’comme morts’’ sur les trottoirs… z’ont même pas pu rejoindre la tente des pompiers… coma éthylique, face dans les graviers. Moi, ça m’impressionne. J’ai peur des lésions irréversibles… C’est couillon je trouve… avec les soixante euros qu’ils ont bus ils auraient pu se payer une place dans l’arène, boire et manger et voir un truc plus essentiel que des filles habillées de sacs poubelles et chaussettes de rugby qui les singent pour faire la fête avec eux : quid de l’érotisme si on s’attache à gommer les différences ? Puis elles sont costaudes hein, les meufs là-bas … c’est pas des lianes… t’as pas intérêt à leur déplaire, parce que si elles te mandalent… adieu l’indolence des cervicales… (vais être bien reçu moi, tiens, là-bas…) Donc faut y aller pour les toros, pour le foie et la tourtière et pour la gentillesse de l’habitant. Et sa traîtrise aussi, avec le fameux pousse-râpière presque directement injecté en intra-veineuse qu’ils t’inoculent juste avant que les condés t’arrêtent… Alors ça me retient parce que je me dis, bon, le vendredi soir, ils donnent le résultat du prix et moi si je me suis déjà élargi vers l’Ouest, c’est pas poli et pour une fois que j’aurais pu bomber le torse... D’un autre côté, cette année, vu que je viens de me mettre le petit monde de l’édition à dos dans cet article…y’a de quoi être plus serein… me suis d’ailleurs pas foulé cette année pour la nouvelle… la précédente se terminait par l’arrivée des mouches, j’ai commencé là où ça finissait : par les mouches ! Et quand on sait ce qui les attire le mieux… BZZZZ, que j’aurais pu l’appeler… Avec un peu de chance, je ne serai pas finaliste, cette année. Au début, j’étais super raisonnable, je me disais, bon, vu que tu joues maintenant dans la cour des grands, des gens régulièrement publiés, si déjà t’es finaliste, dis-toi que, à ton niveau, t’as gagné ! Mais à force d’être finaliste, tu deviens gourmand t’sé ?
Vous rendez-vous compte qu’un jour, on sera battus par des femmes au prix Hemingway ? Non ? Eh bien si, les hommes, mes frères ! Alors autant aller s’y préparer pour n’en point trop souffrir, à l’IT restaurant le jeudi 29 mars à 20 H ! Moi, suis pas dispo, vous me raconterez… j’ai un module cubain à finir…. Quatre mille euros… ça fait bien mille cigares, ça… je pourrai en enfumer des cohortes d’emmerdeuses, au fil des ferias ! Y’a des meufs dans le jury ?
6 commentaires:
Mon dieu que t'es couillon quand tu t'y mets!
Tu sais que les gens n'ont pas l'habitude qu'on leur refuse quoi que ce soit. L'autre jour une nana me demande "pouvez vous mettre ça dans votre vitrine?" (une recherche pour un chaton sûrement déjà mort)
Je dis non, je me suis fait pourrir...
Mon mari dit "oui" et n'affiche jamais le papier. C'est qui le plus hypocrite? Pff...
isa du moun
Elles peuvent écrire, oui.
Elles font déjà des photos....
Mais écrire son prénom dans la neige....nous en avons encore le monopole, l'art et la manière.
Quoique...là non plus faudrait pas trop faire les malins car il y a quelques années une petite video avait beaucoup de succès sur le net. On y voyait une demoiselle en forêt qui en une posture originale faisait pipi d'un jet bien plus long que ce que nous pouvons produire nous-mêmes. Eh oui...en fait dans tous les domaines... sauf peut-être le jeu...s'amuser, déconner, se passionner, rire ou parler toros des nuits entières...au bout de quelques années elles ne savent plus... sont bien trop mûres et intelligentes pour ça, ont voulu bien trop de responsabilités ! (famille, enfants, travail alors forcément... ont perdu l'insouciance et le goût du jeu de leur jeunesse...elles sont aux manettes, ça crée des soucis !!! )
Aaaah qu'il est bon de rester un éternel gamin joueur et immature.... mesdames, bonne journée...et n'oubliez jamais qu'on vous aime.
Bon comme je reçois des commentaires "catastrophés" genre mais qu'est-ce qu'il vous arrive, etc.... :
ben rien, je me moque de moi, des autres et plus encore... imaginez ma trombine rieuse et ne prenez pas tout au premier degré sinon z'êtes foutu, vous passerez à côté !
Ah, tes admiratrices ne te comprennent pas d'un coup d'un seul...
Parfois j'ai l'impression que tu n'écris que pour moi.
Complètement idiot, non?
isa du moun
oui, complètement!
mais tu sais bien Isa qu'au temps où tu m'aimais bien (il y a longtemps) mon esprit tordu t'enchantait... car tu comprends tout de mes tours et de mes détours, de mon humour (très) caché
je t'horripile et en même temps je t'amuse tellement ... ;-)
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