Alès : Une mansada mais au moins puissante, bien armée, agressive, sauvage, de grand tamaño, qui inspirait le risque et le respect avec trois premiers mansos, tardos, broncos, mal élevés, plus racailles rebelles que cathos serviables, aux charges peu claires et posant de gros problèmes à des toreros quelque peu dépassés. Les trois derniers étaient plus toréables mais avec du fond et des pattes et il fallait être un vaillant comme Rafaelillo pour tenir en tête de gondole la puissance d'un train aussi haut que lui. Moins spectaculaire toutefois que celle de l'année passée, ce lot fut intéressant et ne suscita jamais la pitié trop souvent éprouvée dans ces indignités éhontément appelées corridas. Ce que fit Sanchez Vara fut bien fait mais... de loin. Et le niveau relevé de difficultés offertes par ses exemplaires ne permit pas à Savalli de construire. Visiblement pas encore assez de métier pour de tels adversaires, il faut bien débuter. Mais si rencontrer des toros qui combattent et ne collaborent pas fait douter, cela permet aussi de progresser plus vite et de quitter enfin le festival pour l'art martial. Un tout autre monde.
Couteau corne d'Albaserrada
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Après diverses visites à *Mirandilla* en famille, *Dominique Daniel*, déjà
fervent aficionado, s'est converti en véritable connaisseur de la
tauromachi...
Il y a 5 jours
4 commentaires:
Que comprendre sur la dernière photo?
Qu'il existe encore des toros puissants : renversant, non ?
Un cheval renversé au premier plan, un autre à l'arrière-plan, pourquoi?
euh...pourquoi quoi ? Il y a toujours eu deux piqueros dans le ruedo...
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