Pablo Romero despues Partido de Resina, a confirmé par le lot envoyé à Saint Martin de Crau dans quel bache
cette ganaderia mythique, ce sang unique, ces animaux magnifiques se débattent pour le déplaisir de tous.
On aurait bien aimé, comme le suggère mon petit trucage photographique, qu'ils aient été capables de manger tout crus leurs adversaires. Mais non. Les deux premiers avaient déjà fort à faire pour tenir debout, les autres faiblissaient à vue d'oeil. Seul le cinquième fit illusion en quatre rencontres au cheval mais, si la première pique fut reçue reins engagés après un terrible "bouchon" dans le caparaçon, il s'investit de moins en moins au fil des autres, devenant de plus en plus hésitant à s'élancer et sortant immédiatement à l'impact. J'ai guetté en vain une révolte du mental, la race d'une colère, de l'agressivité, quelque chose qui entretienne l'espoir, un gène de "Joyerito" élu meilleur toro de la San Isidro d'un passé tout récent, mais... non.
Alors avec une année de plus, avec un quintal de plus, dans un ruedo immense comme celui de Madrid, sur une carcasse semblant génétiquement faible et sans grand mental de combat, les amis de Pablo Romero parmi lesquels je me compte, ont de quoi s'inquiéter... Et pourtant "Joyerito"...
On va finir sur cette contradiction dont l'espoir est le ferment.
Merci à la UNICA d'avoir accédé à ma demande d'obtention d'un callejon.
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