jeudi 1 octobre 2009

Barcelona : La Plage I
























































21 commentaires:

Anonyme a dit…

La mélancolie des soleils couchants...

Gina

Marc Delon a dit…

euh... ah bon ? C'était le matin entre 10 heures et midi....

el chulo a dit…

je sais que nouvel fait des miravcles mais faire coucher le soleil sur la mer a barcelone, chapeau!
encore une synthèse de montserrat.

Anonyme a dit…

Comment deviner quand on n'a pas de boussole? Et si moi je ne vois que du déclin, dans le soleil, la saison et la vie des gens, On n'a plus de liberté sur nce blog ?

Gina

Marc Delon a dit…

Il est vilain chulo, hein depuis qu'on lui a dit que Tomas et Agbar nous plaisaient... pcq le soleil se couche aussi à Bcn !

Gina, et la température de couleur de la lumière alors ? Froide le matin, (blanc-bleu)chaude au couchant (jaune-orange).

el chulo a dit…

mais chère
gina, chacun voit ce qu'il veut, et je vous avouerais que me reste la nostalgie du barcelone populaire des années 60 qui a du faire place à une immense coulée de béton.
et marc, en fait, concernant tomas, ce qui me fait le plus ch.., alors que chacun sait que je ne suis pas un fan du senorito bien propre sur lui ponce, est que ce qui est reproché à l'un soit béatifié chez l'autre. c'est seulement un problème de justice.
pour le reste bien sûr, rien ne remplace l'émotion de la monumental, ce qui devrait tous nous faire réfléchir, sur le sens "spectacle" de la corrida.
brel était incroyable sur scène, dès qu'il était mis en disque, on ne retrouvait pas le "pellizco".
reste que cette façon de toréer, adaptée au matériel domecq, massivement technique et subtilement menteuse m'ennuie, quelles que soient les immenses qualités du dieu vivant.

Anonyme a dit…

Oh Là,là...

La mélancolie des soleils levants... (Et tant pis pour Verlaine...)

J'ajoute que pour moi qui suis à Nîmes, Barcelone est à l'ouest, pour peu que la mer bouge...

Gina

Marc Delon a dit…

Tu vois Tomas comme Ponce ??????!
Je comprends mieux... pour moi il y a autant de différence entre eux qu'entre un "vache Kiri" et un Roquefort Papillon... l'est et l'ouest, etc...

el chulo a dit…

je parle de technique uniquement, pas d'empathie, évidemment.

Anonyme a dit…

Moi, je ne vous condamne pas Gina pour avoir confondu le levant et le couchant. Après tout Nîmes c'est loin de Barcelone, c'est moins à l'ouest que vous le pensiez, c'est tout.C'est encore la Méditerranée,voila. Mais il y avait des indices qui indiquaient le matin: les traces fraiches de l'engin nettoyeur de plage, le peu de traces de pas dans le sable, les terrasses endormies avec leurs chaises empilées et la propreté des trottoirs sans aucun détritus.
Je ne condamne pas non plus El chulo qui voudrait que le temps s'arrête , que la modernité et l'avenir ne soient qu'une répétition ad libitum du passé qu'on a aimé. On a comme ça l'impression que notre propre mort est encore loin,et c'est confortable...comme des charentaises.
Marc tu décris très bien ce qui se passe quand on est à coté de cette tour: elle est créatrice d'émotion,une émotion inconnue jusque là devant une œuvre qui ne ressemble à aucune autre.Un grand projet architectural, c'est bien une création pas une copie. Mets donc des photos du Nemausus,on va voir les commentaires...
isa

Marc Delon a dit…

à mon sens, techniquement, l'un s'expose quand l'autre s'esquive

el chulo a dit…

j'affute ma reponse, omnisciente isa.
là pour le moment, mes charentaises m'entrainent vers mon lit où m'attendent quelques lectures passéistes.

et pour marc, nous sommes face à deux virtuoses. c'est évident.
reste que cette tauromachie favorise le ligazon en envoyant le toro loin, toreo "de munecas", au détriment du "parar" charentais, ensuite double toque lorsqu'il est engagé pour l'envoyer loin, et on profite plus de la charge qu'on ne la commande, donc pas vraiment "mandar" charentais, et enfin, on sacrifie le "temple" si le toro n'est pas "naturellement "templé" au profit de l'enchaînement et de la vitese. c'est le toreo moderne.
alors mes charentaises m'emmènent souvent devant le toro noir et blanc d'antonete, pour me dire qu'une autre tauromachie existe bien, celle d'avant que les barbares n'aient envahi les arenes.

el chulo a dit…

Je bien heureux que la bienveillante Isa, daigne ne pas me condamner, pas plus d’ailleurs que Gina. Cela m’ôte un poids.
Par contre, d’un point de vue purement clinique, je ne vois rien, ni dans mes écrits, ni dans ma vie elle-même qui puisse laisser supposer que malgré mes 65 ans, je voudrais que le temps s’arrête.
Parlons de cette Barcelone, que probablement nous aimons différemment. Si je fais référence au passé, en d’autres temps elle fut capitale du marxisme libertaire, écrasée sous les bombes italiano-franquistes, réfractaire toujours au centralisme républicain, et je ne suis pas loin de penser, en y réfléchissant que cette création architecturale pourrait aussi figurer un doigt d’honneur, ou quelque chose comme le numéro uno de Dominguin, au moins dans l’esprit de certains catalans.
Lorsque Barcelone s’est étendue vers le Nord en particulier pour accueillir la base nautique, on a créé de fort belles perspectives peut être, coulé pas mal de béton et pratiquement rasé les quartiers populaires, il est vrai, peu ragoûtants. Mais bon, ma chère, un peu comme tous les quartiers populaires. Les catalans de Barcelone ont toujours eu la bosse du commerce, aiment l’argent. Ce n’est pas un reproche, c’est un constat.
Que vous me preniez pour un abruti réac est tout à fait de votre droit, et je répondrais toutefois, que le spectacle quotidien de ma fille de 11 ans, me rappelle aussi que la vie est devant, et m’incite à me demander quel type de société nous lui aurons légué. Elle me rappelle aussi qu’une certaine vision mondialiste et moderne de la société maintient délibérément certains pays dans un état de guerre permanent. Pour qu’elle connaisse son pays d’origine, depuis 4 ans, chaque année mes charentaises me propulsent à Madagascar, là où de plus en plus d’enfants finissent dans des poubelles.
Alors, chère Isa, cette arrogance « ad libitum » m’emmerde considérablement.
Je sais bien qu’il faut faire « djeune » et être béant et béat à tout.
Je cherche bien plus à essayer de comprendre par exemple, comment la violence se déchaîne, et aussi pourquoi, et ce par le biais de mes lectures passéistes, en particulier sur la guerre d’Espagne. Et votre remarque me consterne d’autant plus que semble t’il, il y eut bien conflit entre des gens qui voulaient que cela change et d’autres qui ne voulaient entendre parler d’aucun changement. Je mesure donc d’autant plus la sévérité de votre jugement.
Je suis aussi de ceux qui pensent qu’un peuple se définit par son histoire et sa culture.
Pour ne rien vous cacher, j’aime « batailler » surtout autour des toros, et le fais d’autant plus volontiers sur un blog comme celui de Marc qui allie talent d’écriture et artistique. Pour non plus ne rien vous cacher, j’ai également la conviction que tout ceci a bien peu d’importance, je parle des toros s’ils n’étaient, eux aussi, le reflet d’une société futile, injuste, affairiste et superficielle. Je parle du toreo « moderne » et des toros artistes « modernes ».
Ce que tendrait par contre à « prouver »ce débat, c’est que rien ne remplace l’émotion du spectacle et que, probablement la video, et souvent l’image, elle mêmes sont castratrices d’émotion, car elles exhibent plus qu’elles ne disent, comme de mauvaises photos, ou de mauvaises peintures.
Et puis, si la modernité c’est la perte de toutes convictions voire des dogmes, au profit d’une idéologie du pognon, si la modernité c’est l’apolitisme et le consensuel qui caresse pour mieux tuer, il convient de trouver un autre mot pour parler d’une société en marche vers autre chose que son auto destruction. Je ne dis pas autre chose au sujet de la corrida « moderne » qui cultive soigneusement les germes de son auto destruction.

Anonyme a dit…

Merci à Isa, à el Chulo et à tous ceux qui me prient de considérer les photos de Marc avec plus de sérieux.
J'ajouterais qu'on peut aimer l'architecture moderne sans dédaigner les vieux quartiers d'une ville européenne, encore qu'à Barcelone je crois que certaines venelles sont inquiétantes...

Gina

Marc Delon a dit…

para usted : El chulo a gusto y con pellizco.

el chulo a dit…

brrrrrrrrrrrrrrrrrrr!! ces venelles!
paraît que ça peut encore puer l'huile d'olive mal raffinée.
ils pensent les mettre au patrimoine de l'unesco et des tours operators sont sur les rangs!

Marc Delon a dit…

Gina aime les pays higiénistes comme la Suisse et les Etats-Unis...c'est pas une latine dans l'âme... mais, comme prsonne n'est parfait, elle a épousé un... ESPAGNOL ! Pour son côté olé-olé !

Anonyme a dit…

Si vous me connaissiez el chulo , vous sauriez que je ne suis ni jeune, ni arrogante... Mais je suis ravie d'avoir déclenché une réponse de votre part aussi riche de vivacité.Le mot charentaise ne vous plait pas ,on dirait. Je n'aurais pas du vous dire : je ne vous condamne pas; ça vous a laissé croire que je vous jugeais,c'est une erreur de ma part .J'aurais du vous dire :je ne vous juge pas. Je constate seulement.
Que l'humanité court à sa perte,c'est évident.Nous avons inventé(nous,les humains) de quoi nous détruire de multiples façons et nous allons en inventer encore au cas ou il nous resterait une toute petite chance de nous en sortir...
je ne suis pas non plus omnisciente, très loin s'en faut... Mais le mot m'a fait sourire et me souvenir d'une personne de votre age à l'époque qui m'appelait "mad'moisellejesaistout" il y a 30 ans.Peut être Marc s'en souvient-il?
isa

el chulo a dit…

"mais je ne vous juge pas" signifie que vous le pourriez ou que vous me faites une faveur dont je n'ai rien à foutre, rassurez vous.
le pays des certitudes n'est pas le mien, je vous le laisse.
je "bataille" certes, mais seulement lorsque le terrain est propice, je parle des toros.
pour le reste je m'interroge sans fin.
voilà, restons en là.
si vous n'etes pas "djeune", vous pouvez etre touchée par le "djeunisme" des quinquas et plus si affinités.
si vous etes vieille comme moi, vous avez oublié les leçons de la vie.
si vous etes entre les deux, il faut vous empresser de penser. vous avez encore le temps.
en particulier que si il reste une infime chance de s'en sortir elle n'est sûrement pas ni dans le snobisme, ni dans les fourre tout de la pensée y compris nouveliste.
c'est de la confrontation que peut naître une inflexion improbable, lorsqu'elle est sensée.
et je vous dis très sérieusement, que la bite ruisselante de nouvel n'est rien d'autre qu'un doigt mouillé que la catalogne adresse au reste de l'espagne.
je ne vous juge pas, je me suis toujours interdit de juger quiconque.
vous avez vos yeux, j'ai les miens, c'est bien pour celà que nous "n'entendons pas " les mêmes choses.
mais jamais je ne me permettrai de juger ce que vous "entendez", et vous dirai en vous l'expliquant pourquoi je ne suis pas d'accord.
je vous dirai seulement que mon opinion est différente, et même avec véhémence et même avec mauvaise foi s'il le faut.
c'est mon droit, sans avoir a être forcément renvoyé dans un "asile" avec mes charentaises.
je cherche sans fin ce qu'il y a derrière les mots de l'écriture, la lumière des tableaux celle qui vient de derrière, ou des photos, la façon dont une sculpture absorbe l'espace.
et certainement le peu qui me reste à vivre, puisque je crains plus que tout cette échéance selon vous, ( il faut tout de même oser balancer de telles conneries de psychanalyse de chiottes), je l'emploierai à celà .

Marc Delon a dit…

Bon... tout le monde a vu BCN ce soir à Thalassa, je suppose...

Anonyme a dit…

ben..non je range les boites et je viens me balader par ici manière de faire une pause...
bon ,je retourne au poste travail,j'ai une montagne de factures de fournisseurs à valider,d'étiquettes de prix à éditer...
isa