samedi 17 octobre 2009

Cadeau...



J'ai fait un pesto à midi tiens... Sous l'influence du cours de cuisine Italienne donné mercredi dernier à la FNAC par une jeune femme qui venait y signer son livre sur le rizotto. Intéressant. Ail, basilic, parmesan, pignons de pin et huile d'olive, le tout à mixer dans le blender du super robot KitchenAid multi-fonctions en titanium à mouvement planétaire offert par votre mari qui rêvait de voir s'affairer devant lui vos hanches moulées dans le tablier cintré et vos mains farinées aller et venir pour élaborer de bons petits plats et finalement toujours rangé dans le placard étant donné l'expansionisme ordinaire de tous ses accessoires encombrant votre cuisine étriquée, qu'il faut laver un à un après chaque utilisation... Deuil ordinaire de la conjugalité... Excellent le pesto et trop facile. Et les pâtes ? Vous croyez savoir cuire les pâtes ? Aaha ! Laissez-moi rire ! Vous n'avez même pas dans votre minuscule cuisine de quoi stocker la mega casserole qu'elles nécessitent ! Un litre d'eau par portion, messieurs-dames. Et une cuillère à soupe rase de gros sel par portion. Une portion de pâtes c'est 100gr. Vous avez bien lu. Donc une pasta-party pour dix c'est dix litres d'eau : z'avez la casserole ad'hoc ? Et les dix cuillèrées de gros sel ? Avouez que cela vous aurait foutu la trouille de les immerger ! D'ailleurs cette Laura Zavan a commencé son cours ainsi : en France les pâtes sont toujours trop cuites et dans trop peu d'eau ! Bande de radins amateurs d'amidon ! Peu d'eau, donc moins d'énergie pour la chauffer et du temps de gagné sur le chrono de la journée, hein ? Gagne-petit, va ! Et bien sûr vous mangez ça à la française, sans cuillère à soupe pour enrouler les linguine élégamment, mais en les coupant connement en petits tronçons intransportables jusqu'à votre bouche ! Aaaah j'ai honte...
Je ne sais si dans les veines de l'Américaine Megan FOX coule du Valpolicello mais on dirait bien que l'Emilie-Romagne a quelque peu encodé son ADN. Quand j'ai aperçu ce baiser qu'elle nous adresse, j'ai instantanément pensé à Monica Belluci beauté universelle partout vantée qui ne m'est soudain plus apparue que sous la forme d'une mémère bouffie de soupe au pistou et indurée au piccorino. J'ai pensé à vous, mesdames, qui toutes voulez tendre vers cet idéal. Alors cet exemple est pour vous, allez, une deuxième pin-up pour les un an du blog. Pour moi, l'intérêt est purement professionnel : un quadriceps comme ça, on n'en voit pas tous les jours. Oh que oui qu'on clique sur la photo... Mais vous fulminez parce que l'été est fini et que le basilic, déjà, a gelé. Alors voilà de quoi dépanner le blender d'après Laura Zavan :
Deux poignées de Roquette, des pistaches non salées, quelques noix, parmesan (vingt mois d'affinage minimum) ail, huile d'olive (ou, variante, Mascarpone pour des crostinis à l'apéritif) mixez ! Le rapport avec les toros ? Aucun, si ce n'est que j'ai un rabo de toro à confire au vin rouge, donc je vous quitte là.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Mais qu'est qui peut bien faire rêver un mec chez une femme qui s'appelle Denise,arbore fièrement 9 tatouages plus moches les uns que les autres?...La face de Marilyn sur l'avant bras ? les textes en écriture gothique (même si c'est du Shakespeare)? le soleil sur la cheville?le dessin tribal au creux du poignet?le prénom Brian dans la fosse iliaque? Ses jambes,Haaa.... c'est ça...Sa plastique Haaaa.....En même temps elle n'a que 23 ans ça aide.Tout moi au même age sans les tatouages. ;D
isa

Marc Delon a dit…

Son intelligence ?

Anonyme a dit…

Ecrire sur le risotto ? Fallait y penser!
Alors cadeau encore, Marc, pour qui ? Belle femme encore, beau mec, jamais (décidément, ils sont introuvables).
Va-t-on se réconforter en apprenant à cuire des pâtes ?

Gina

Marc Delon a dit…

un rabot de toro ? rabo, no ?