Suite à la décision catalane édictant que les corridas, c’est caca, les sondages n’ont pas manqué de s’emballer : alors qu’en 2007 50% des sondés se déclaraient favorables à l’interdiction de la corrida, ils sont aujourd’hui 66%. C’est de notre faute aussi. On ne sait pas poser les bonnes questions au populo. Si j’en avais les moyens je commanderais ce sondage :
Êtes-vous pour ou contre la daube de toro ?
Là, à une majorité supérieure à celle d’une élection opposant Chirac à Le Pen, le peuple français répondrait :
« Pour ! »
On aurait alors beau jeu de mettre le doigt, notre gros doigt d’aficionado scrofuleux, sur leur hypocrisie purulente d'anti, leur veule et majeure hypocrisie geignarde surtout rétive à la forme. Car je rappelle à l’aimable lectorat que pour rendre la daube comestible, il faut qu’ait d'abord été ''cadavéré'' l'animal dont elle est issue. Sinon, c’est pas pratique. Cette modalité ne se contournant pas, il n’est alors qu’à considérer l’arène comme un abattoir de luxe où les toxines ne s’accumulent pas dans vos steacks futurs mais s’évanouissent, cela a été démontré. C’est bien plus sain mais on voit le sang couler et il est rouge sur le sable clair. Ca tranche. Un peu comme le couteau égorgeur du sacrificateur Hallal lorsque l’effroyable machinerie entraîne le bovidé dans un looping mortifère, les quatre fers en l’air, gorge offerte à la lame et geyser de sang subséquent. On notera d’ailleurs au passage que cette position sur le dos, gorge offerte, est celle, typique, adoptée par les loups mâles face au dominant : c’est la soumission totale et je trouve très honorable et symptomatique, qu’à l’inverse, dans le combat ritualisé de la corrida, jusqu’à l’ultime seconde le toro puisse infliger des blessures et souvent les plus graves à cette seconde-là, justement. Et qu’on ne me dise pas qu’en ce qui concerne la viande non musulmane le coup de ''matador'' entre les deux yeux est une surprise totale pour le bovin. J’ai vu toutes ces images, ces exécutions Hallal ou pas et l’on constate très bien la terrible anxiété de ces animaux bien avant que n’arrive le coup fatal. Cet affolement désespéré qui passe dans leurs yeux, je ne l'ai jamais constaté chez un toro bravo.
On aurait alors beau jeu de mettre le doigt, notre gros doigt d’aficionado scrofuleux, sur leur hypocrisie purulente d'anti, leur veule et majeure hypocrisie geignarde surtout rétive à la forme. Car je rappelle à l’aimable lectorat que pour rendre la daube comestible, il faut qu’ait d'abord été ''cadavéré'' l'animal dont elle est issue. Sinon, c’est pas pratique. Cette modalité ne se contournant pas, il n’est alors qu’à considérer l’arène comme un abattoir de luxe où les toxines ne s’accumulent pas dans vos steacks futurs mais s’évanouissent, cela a été démontré. C’est bien plus sain mais on voit le sang couler et il est rouge sur le sable clair. Ca tranche. Un peu comme le couteau égorgeur du sacrificateur Hallal lorsque l’effroyable machinerie entraîne le bovidé dans un looping mortifère, les quatre fers en l’air, gorge offerte à la lame et geyser de sang subséquent. On notera d’ailleurs au passage que cette position sur le dos, gorge offerte, est celle, typique, adoptée par les loups mâles face au dominant : c’est la soumission totale et je trouve très honorable et symptomatique, qu’à l’inverse, dans le combat ritualisé de la corrida, jusqu’à l’ultime seconde le toro puisse infliger des blessures et souvent les plus graves à cette seconde-là, justement. Et qu’on ne me dise pas qu’en ce qui concerne la viande non musulmane le coup de ''matador'' entre les deux yeux est une surprise totale pour le bovin. J’ai vu toutes ces images, ces exécutions Hallal ou pas et l’on constate très bien la terrible anxiété de ces animaux bien avant que n’arrive le coup fatal. Cet affolement désespéré qui passe dans leurs yeux, je ne l'ai jamais constaté chez un toro bravo.
Je pense que durant la guerre, pour un soldat des forces alliées, l’idée de mourir sur le front du combat était moins désagréable que la perspective d’être gazé dans un camp comme un rat. Je fais référence là, à l’animal rongeur mais il me semble me souvenir aussi que c’était la dénomination employée par les Nazis quand ils parlaient des Juifs. On leur infligeait donc une mort de rat.
Poser cette question, ''Pour ou contre la daube de toro ?'', ce serait un peu reproduire la façon dont s’étonnait le bon sens paysan de Paco Ojeda qui disait :
« Ma foi, je ne comprends pas bien ce débat… quitte à être un bovin élevé pour la boucherie autant être magnifié un quart d’heure avant sa mort dans une arène, non… ? Où est le problème ? »
Eh bien le problème M.Ojeda, par rapport à l’abattoir discret, c’est qu’on en fait un spectacle. Le problème c’est l’hypocrite sensibilité des gens, volontiers résumée par le terme ''sensiblerie''. Elle n'épargne même pas l'arène où l'on entend de majuscules broncas lorqu'un cheval est rechargé au sol alors qu'il ne risque rien et qu'il n'y a pas si longtemps le public était debout pour applaudir la force démontrée par le toro...
Poser cette question, ''Pour ou contre la daube de toro ?'', ce serait un peu reproduire la façon dont s’étonnait le bon sens paysan de Paco Ojeda qui disait :
« Ma foi, je ne comprends pas bien ce débat… quitte à être un bovin élevé pour la boucherie autant être magnifié un quart d’heure avant sa mort dans une arène, non… ? Où est le problème ? »
Eh bien le problème M.Ojeda, par rapport à l’abattoir discret, c’est qu’on en fait un spectacle. Le problème c’est l’hypocrite sensibilité des gens, volontiers résumée par le terme ''sensiblerie''. Elle n'épargne même pas l'arène où l'on entend de majuscules broncas lorqu'un cheval est rechargé au sol alors qu'il ne risque rien et qu'il n'y a pas si longtemps le public était debout pour applaudir la force démontrée par le toro...
J’ai toujours défendu l’idée que le dégoût des antis et leur agressivité à notre endroit se nourrissait essentiellement de l’incompréhension totale dans laquelle les plongeaient ces conclaves assistant au rituel sacrificiel tauromachique :
Comment des gens normalement constitués, équilibrés par ailleurs, pouvaient-ils se commettre à jouir sereinement de ces tourments sur animaux ? Un mystère… seulement accessible à ceux capables d’aller vers l’âme du peuple espagnol en un long voyage initiatique, autant dire inaccessible à ces dogmatiques-là, prompts à tout récuser en bloc vu que pour eux l’indignité est telle qu’il n’y a pas à argumenter : ceux qui ne la comprennent pas ne sont plus du genre humain. Comme tout serait simple si le monde se partageait de si simpliste façon.
Car enfin, des morceaux de cadavres d’animaux divers, emballés sous cellophane dans les rayons frigorifiques des hypermarchés, cela ne les choque pas. Pas plus que les dorades s’étouffant dans les filets. Non, car là, c’est alimentaire, c’est de première nécessité et surtout immémorial : l’homme s’est toujours nourri des animaux. Et personne autour pour applaudir. Les végétariens expliqueraient autre chose et mon propos n’est pas d’énumérer la banalité de tout ce qui serait inacceptable pour rendre plus acceptable une habitude controversée.
Sauf que nous considérons, nous autres ''barbares-aficonados'', non sans logique et pragmatisme je crois, que l’arène est le plus digne des abattoirs, celui qui respecte le mieux l’animal (hurlez antis, résonnez vuvuzelas haineuses) de loin le plus digne en ce qu’il cherche à révéler les qualités de son comportement, plutôt qu’à les nier. Il faut bien sûr pour cela, un préalable : être arrivé à sortir de l’adolescence attardée, celle qui croit que l’on punit son chien quand on le sort au jardin parce que l’on est soi-même frileux, celle qui accumule les peluches de couvre-lit, celle qui imagine qu’un ours ou un toro peuvent se caresser dans la nature si jamais on a la ''chance'' d’en croiser un… La condition expresse préalable est d’admettre la place réaliste de l’homme sur cette planète : celle du prédateur suprême incontestée qui élève et gère les populations animales pour son compte et régule les sauvages.
On subodore que la daube de taureau Camargue, AOC s’il vous plait, ne connaissant pas les affres de la corrida, est bien plus digeste à leurs estomacs délicats pétris d’anthropomorphisme bisounoursien. Concernant la tauromachie, il leur faut contourner un hic sérieux : ce combat méditerranéen loin de décimer la population de ces animaux, l’entretient. L’arrêter, par contre, ne garantirait pas leur survie, en tout cas pas celle de la diversité de leurs encastes. Déjà que, hein... chut... Il faut tellement d’investissement humain et de passion pour une telle aventure… Cela entretient aussi les immenses espaces, les biotopes dans lesquels, malgré leurs théories aimables, on ne les voit jamais tenter de les caresser. Il n’y a en effet pas d’activité plus écologique que l’élevage du toro bravo. Mais chez ces dogmatiques-là madame, on ne pense pas, non…, on idéalise gentiment un contournement imaginaire du problème. Car ils sont gentils, eux. C’est ce qui les démarque le plus de nous, les vilains sanguinaires abrutis.
Or, donc… pour cuisiner une daube de toro, voyons les modalités :
1) on a vu qu’il était préférable qu’il soit mort. (sinon c’est pas pratique…)
2) Aux fins de le tuer, il est nécessaire de l’élever. (pas naquit, pas mouru…)
3) On ne prélève que les intérêts d’un capital-cheptel (y’a l’année suivante…)
Voyons maintenant la conclusion :
Si l’arène n’est plus à ciel ouvert, si elle est aussi étroite qu’un couloir lugubre puant le sang, les abattis, la pisse, la merde, si on a fait sortir les curieux (très important), si le matador est humble, seulement vêtu d’une blouse uniforme non moule-bite, au point qu'aucune femme ne lui envoie d’œillet rouge, si l’instinct de mort des animaux est librement amplifié par ce contexte angoissant et que la viande est consommable, les zantis sont nos zamis : pour la plupart ils en croquent, de la daube !
Bon je sais, cette démonstration à la con, risque de ne pas suffire et vous avez toujours la possibilité d’apprendre par cœur les « Cinquante Raisons de défendre la Corrida » du loup philosophe pour trouver des arguments… mais outre que je n’ai pas les neurones pour lutter avec lui, (Ahoouuuuuuuuu… j’en hurle ma douleur à la lune) j’ai voulu rester au niveau pâquerettes, celui du bon sens paysan parce que déjà là, ça se défend bien je trouve, la corrida.
Comment des gens normalement constitués, équilibrés par ailleurs, pouvaient-ils se commettre à jouir sereinement de ces tourments sur animaux ? Un mystère… seulement accessible à ceux capables d’aller vers l’âme du peuple espagnol en un long voyage initiatique, autant dire inaccessible à ces dogmatiques-là, prompts à tout récuser en bloc vu que pour eux l’indignité est telle qu’il n’y a pas à argumenter : ceux qui ne la comprennent pas ne sont plus du genre humain. Comme tout serait simple si le monde se partageait de si simpliste façon.
Car enfin, des morceaux de cadavres d’animaux divers, emballés sous cellophane dans les rayons frigorifiques des hypermarchés, cela ne les choque pas. Pas plus que les dorades s’étouffant dans les filets. Non, car là, c’est alimentaire, c’est de première nécessité et surtout immémorial : l’homme s’est toujours nourri des animaux. Et personne autour pour applaudir. Les végétariens expliqueraient autre chose et mon propos n’est pas d’énumérer la banalité de tout ce qui serait inacceptable pour rendre plus acceptable une habitude controversée.
Sauf que nous considérons, nous autres ''barbares-aficonados'', non sans logique et pragmatisme je crois, que l’arène est le plus digne des abattoirs, celui qui respecte le mieux l’animal (hurlez antis, résonnez vuvuzelas haineuses) de loin le plus digne en ce qu’il cherche à révéler les qualités de son comportement, plutôt qu’à les nier. Il faut bien sûr pour cela, un préalable : être arrivé à sortir de l’adolescence attardée, celle qui croit que l’on punit son chien quand on le sort au jardin parce que l’on est soi-même frileux, celle qui accumule les peluches de couvre-lit, celle qui imagine qu’un ours ou un toro peuvent se caresser dans la nature si jamais on a la ''chance'' d’en croiser un… La condition expresse préalable est d’admettre la place réaliste de l’homme sur cette planète : celle du prédateur suprême incontestée qui élève et gère les populations animales pour son compte et régule les sauvages.
On subodore que la daube de taureau Camargue, AOC s’il vous plait, ne connaissant pas les affres de la corrida, est bien plus digeste à leurs estomacs délicats pétris d’anthropomorphisme bisounoursien. Concernant la tauromachie, il leur faut contourner un hic sérieux : ce combat méditerranéen loin de décimer la population de ces animaux, l’entretient. L’arrêter, par contre, ne garantirait pas leur survie, en tout cas pas celle de la diversité de leurs encastes. Déjà que, hein... chut... Il faut tellement d’investissement humain et de passion pour une telle aventure… Cela entretient aussi les immenses espaces, les biotopes dans lesquels, malgré leurs théories aimables, on ne les voit jamais tenter de les caresser. Il n’y a en effet pas d’activité plus écologique que l’élevage du toro bravo. Mais chez ces dogmatiques-là madame, on ne pense pas, non…, on idéalise gentiment un contournement imaginaire du problème. Car ils sont gentils, eux. C’est ce qui les démarque le plus de nous, les vilains sanguinaires abrutis.
Or, donc… pour cuisiner une daube de toro, voyons les modalités :
1) on a vu qu’il était préférable qu’il soit mort. (sinon c’est pas pratique…)
2) Aux fins de le tuer, il est nécessaire de l’élever. (pas naquit, pas mouru…)
3) On ne prélève que les intérêts d’un capital-cheptel (y’a l’année suivante…)
Voyons maintenant la conclusion :
Si l’arène n’est plus à ciel ouvert, si elle est aussi étroite qu’un couloir lugubre puant le sang, les abattis, la pisse, la merde, si on a fait sortir les curieux (très important), si le matador est humble, seulement vêtu d’une blouse uniforme non moule-bite, au point qu'aucune femme ne lui envoie d’œillet rouge, si l’instinct de mort des animaux est librement amplifié par ce contexte angoissant et que la viande est consommable, les zantis sont nos zamis : pour la plupart ils en croquent, de la daube !
Bon je sais, cette démonstration à la con, risque de ne pas suffire et vous avez toujours la possibilité d’apprendre par cœur les « Cinquante Raisons de défendre la Corrida » du loup philosophe pour trouver des arguments… mais outre que je n’ai pas les neurones pour lutter avec lui, (Ahoouuuuuuuuu… j’en hurle ma douleur à la lune) j’ai voulu rester au niveau pâquerettes, celui du bon sens paysan parce que déjà là, ça se défend bien je trouve, la corrida.
Personnellement, la daube, je ne l’achète pas en boite, je la fais et quand je la pose sur le plus petit brûleur de ma cuisinière à minuit et que je l’enlève à sept heures du matin, j’ai eu le temps de réfléchir à tout ça et ce n’est pas l’odeur alléchante qui envahit l’atmosphère de la maison au petit matin qui fera vaciller mes convictions. Aux antis qui contre toute attente auraient été bousculés par ce texte, veuillez me considérer beauf, viandard et sanguinaire, cela devrait vous aider à supporter la réalité.
19 commentaires:
et le premier qui me dit que je ne sais pas conjuguer les verbes naître et mourir n'as plus le droit de se connecter ici...
je vais t'avouer une affreuse preuve de sensiblerie, je n'ai jamais pu bouffer de toro, encore moins en daube, je déteste ces sauces. même pas en aimable barbecue. j'ai la même prévention contre le cheval. et ce qui souleva souvent les moqueries de mes compadres de l'époque, je ne me suis jamais délecté des criadillas, qui, il est vrai, du coté de la calle victoria à madrid baignaient dans un jus verdatre de peu de charme, ceci dit pour ma défense, et illustré par un vaillant neveu qui dégueula tripes et boyaux après avoir ingéré l'étrange putréfaction.
je me suis épargné ce ridicule relatif mais n'en ai pas évité d'autres, rassure toi.
bon, je recommence parce que ce con de pc s'est planté, comme un violin de fandi!
je recherche la contrepeterie: "j’en hurle ma douleur à la lune", c'est disais je beau comme du claudel ou du sarkozy, (ajouté après) en moins audacieux!
gina peut t'elle m'éclairer?
Dis donc cher Marc tu t'inscris comme successeur d'Andy Warhol avec ces photos de boites de conserves?
Plagieur va!
Chulo allonge toi sur ce divan :
tu n'aimes pas la daube... parce que son goût ne te plait pas ou parce que c'est un concentré de taureau dont tu vénères l'existence au point de ne pouvoir l'imaginer digéré par tes boyaux ?
En tout cas fait moi trois Notre Père à genoux sur un sol caillouteux et je t'absoudrais.
Contrepèterie :
j'enlune ma hurleuse à la dune ?
Xavier je peux te recommander d'ouvrir celle de Camargue elle est assez bonne. Lartigue je connais pas ça doit plutôt être vers chez toi, ça.
P'tain Xavier un doute m'étreint : tu ne viendrais pas ici seulement pour regarder les images tellement mes textes seraient nazes, au moins ? Si ?
Tant de passion et de colère explosent de ce texte qu'on en revient au titre. C'est le Barcelonais que je vois dans ce cas être un loup pour les autres sauf si, logique avec lui-même, il ne consomme aucune chair d'animal.
Mais voilà, la mort qu'on ne donne pas, qu'on ne voit pas à l'oeuvre, laisse indifférent et comme le taureau en daube dans la collection de Marc, ne ressemble pas à celui des pâturages, pas plus qu'un rôti de veau ne ressemble à un veau, il continuera sans y penser à à savourer de l'animal.
Gina
Cette lune, le loup qui hurle, la dune, ce serait Chulo, un cocktail de La Ballade à la lune, et de La Mort du loup, du Vigny-Musset, bref de la culture qui reste quand on a beaucoup oublié. Qui va nous renseigner? Une Isa ?
J'ai pensé aussi, quand on mange de la tête de veau, qu'il nous regarde sur la table avec son brin de persil dans le nez, songe-t-on à la mort qui a précédé ou à la sauce qui l'accompagne?
Gina
Gina
Nonnononnon! Je lis...
Mais comme je suis le plus souvent d'accord, je ne commente pas.
chère Gina, "la culture qui reste quand on a beaucoup oublié", celà me dit aussi quelque chose. peut être "l'écume des jours" de mon cher Vian?
plus prosaiquement, marc, quelqu'un peut t'il me dire pourquoi lorsque je clique sur blog dans la page d'accueil de camposyruedos, celà me plante internet explorer? ça m'énerve!!!!!!!!!!!!!
euh chulo, non, j'en sais rien mais c'est bien fait ! prend le chemin inverse : lis d'abord chez moi puis clique sur mon lien de CYR, ça plantera peut-être pas ?!?
dis a ginette que je l'aime!
j'avais remarqué tu es un sorcier!
non, non, c'est pareil je suis maudit.
Marc,
Il y a une question que nous ne nous posons jamais(?), pas très souvent(?), entre nous aficionados: que deviennent les bêtes (toros ou vaches) d'une même camada (d'un même millésime de naissance) qui ne sont pas conservées aux fins d'être "combattues" dans l'arène (c'est à dire mises à mort en public après un combat loyal)?... plus précisément, comment sont-elles "abattues" (puisqu'à elles le combat est refusé, il ne reste que l'abattoir)?... finissent-elles, même "bravas", avec "cet affolement désespéré qui passe dans leurs yeux"?...
Au fond, peut-être seuls les végétariens seraient-ils légitimes à reprocher à tous les "viandards" - zantis compris - leur manque de compassion s'agissant des façons (techniques) utilisées pour mettre à mort nos frères animaux, dans l'unique but de satisfaire nos estomacs sinon nos palais...
Car - et c'est probablement une des raison qui rendent si "choquante " (au sens intraduisible du "shocking" anglo-saxon) la corrida aux yeux des zantis, le but de la mise à mort d'un toro de combat n'est pas alimentaire, n'est pas utilitaire: il est GRATUIT (un des plus "gros mots" - quasi tabou - du vocabulaire post-moderne) - même si nous payons pour cette gratuité!... Il est vrai que, pas plus que GRATUIT, HONNEUR n'est désormais en odeur de sainteté. Alors, "combat LOYAL et pour l'HONNEUR", pensez donc...
Bien à toi - Bernard
Si ! J'avais posé cette question à Hubert Yonnet : que deviennent les toros adultes pas vendus pour la corrida ? Il nous avait confié qu'il s'agissait là, pour lui, du pire aspect de son métier. Que c'était vraiment un déchirement de ne pas savoir le mystère qu'ils auraient révélé et de les voir finir ainsi. Il n'avait même pas voulu prononcer le mot abattoir mais on avait bien senti que c'était là que ça se finissait, bien sûr. Ce doit être alors encore plus sordide et pathétique qu'un bovin ordinaire parce qu'il doit falloir contraindre avec autorité la décharge des nerfs, la violence de sa race et de sa colère. ça doit être salement affreux et sordide. Je n'aimerais pas voir ça même si justement il faudrait peut-être avoir le courage d'y aller pour savoir.
Je vais peut-être m'enquérir de pouvoir le faire, tiens, pour vous faire un reportage ici. Un reportage des plus triste...
Saludo à tous, faudra patienter jusqu'à la fin de la semaine prochaine.
Pour El Chulo:
Explorer est surnommé "la daube" (mais pas de toro visiblement) télécharge donc Chrome ou Firefox et tu n'auras plus de problème de clic!
isa du moun
j'en aurai d'autres (problèmes)!
ma vie professionnelle m'a bien appris le relatif des choses, mais, chère isa del moun c'est un tout autre problème, je parle du relatif des choses, que vous semblez en général ignorer.
donc, tranquilo!
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