vendredi 15 juin 2012

TWEETWEILER



Non, non... rien... je ne cèderai pas... non... je vous connais maintenant... vous êtes venus vous connecter babines alléchées et réticulée en éveil, en vous disant : du gâteau pour le père Delon, la ''tweet-affair''... il va se déchaîner... la pôv Valérie, qu'est-ce qu'elle va morfler... ben non... todo perfecto... il fait beau, ici... une brise fraîche et légère balance mollement les branches du figuier... les oiseaux font cui-cui, sauf l'autre con de moineau qui s'est écrasé ce matin contre la fenêtre de ma cuisine rompant l'harmonie du p'tit-dèj... et moi, tant que j'ai pas bu deux ou trois expressos, faut pas venir m'emmerder ni me faire la causette... même limité à un vocabulaire ovipare à deux syllabes... - cui-cui pour ceuss qui n'auraient pas encore injecté leur shoot de caféine... - un animaliste l'aurait ramassé puis mis dans une boîte à chaussures remplie de coton hydrophile en attendant qu'il se refasse un appareil icaromoteur mais moi, je l'ai laissé là, déglingué sur le béton de la terrasse laissant la nature opérer sa sélection... pensant que s'il était assez dégénéré pour confondre ma vitre avec l'atmosphère, il était qualifié pour servir de ''Kellogg's Choco Pops'' au chat demi-sauvage qui longe tout les matins la piscine puis la terrasse en me jetant un œil dédaigneux, fort de la conscience de la vitesse de sa course... un chat prétentieux quoi, parce que si je sors ma 4,5mm à air comprimé de 21 joules, à quoi elle lui sert sa pointe de vitesse, mmm ? Sans parler du calibre douze à chevrotines Corse sauvées du maquis. Non, mais, cha...fouin, va...

M'enfin, vous connaissez l'adage, c'est quand même au galop que le naturel revient...

'commence à me chatouiller la valérie...

Rôâaâaaa chai pas si je vais pouvoir me retenir....

Hungmmmiââ... gnagnagna... ça monte, je le sens....

Meeeeeerdeeeeeeu, ça vient.....nnnnnnmmmNNMMMMWHÂÄÄRFFFF...

OOOOUUUUAAA-AHAA... LE PUTAIN DE TWEET DE SA RACE DE SA MÈRE DU BLED … !!!!!!!!!!

Allez c'est parti, je n'ai pas pu me juguler... Normalito doit commencer à se demander si le casting était bon... vu que son premier opposant dors dans son lit... Oui man, tu couches avec ! M'est avis qu'à cuerpo limpio, il n'aura droit qu'à un studieux missionnaire durant plusieurs lunes avant de regagner son odeur de sainteté avec les sacrements d'obédience friponne ascendant libertin qui en découlent. Finis, les farols de sortie de salle de bains en nuisette de soie sauvage – la Perla, oui, chui aficionado... pas exaucé, certes mais aficionado... - terminés, les quiebro audacieux et frissonnants, au cordeau, abolis, les puyasos donnés arc-boutés avec bravoure comme pour retourner tout entier dans ce giron doux et mystérieux d'où l'on vient, abandonnés les... vous commencez à être excités ? Bon, ok, j'arrête... Finalement, le nain qui était aussi grand que lui, entre une Cécilia fantôme et sa chanteuse aphone, défrayait ou frayait, tiens, moins la chronique. Normalito, en appuyant dans un spot de campagne celle de son ex-femme, n'aura pas été le président de tous les Français. Il l'a fait sans demander l'avis de Valérie qui en aurait conçu une grande rage comme seules les jalouses grand teint savent les entretenir, arguant immédiatement du fait qu'il "allait voir à qui il avait à faire..."

Bigre ! Si Normalito pouvait se reprocher de n'avoir peut-être pas su garder la réserve présidentielle de bon aloi après avoir tant reproché à son prédécesseur d'être un président en campagne permanent, il ne se doutait sûrement pas qu'il fallait demander la permission à sa compagne avant de bouger le petit doigt, même roidi sur la braguette !
Lors d'un post précédent, j'avais déjà fait remarquer ce baiser Tulliste un rien autoritaire et démonstratif, après qu'il soit allé faire la bise à la mère de ses quatre enfants qu'il ne peut quand même pas rayer ni de la carte ni du territoire de son existence, ne serait-ce que pour cette génitrice raison. 

Mais, ce que je ne savais pas encore et on l'a appris depuis par ceux qui lisent sur les lèvres, c'est que si Nasri avait bien, entre trois sessions aux putes et deux étirements ischio-jambiers déclamé l'intelligent « Fermeu ta gueuleu » à la Presse, Normalito Primero, lui, à peine revenu au bras de Valérie-la-chroniqueuse, s'était entendu gratifier illico d'un impérieux :

  • Embrasse-moi sur la bouche !

    Si ! Besame sobre la boca (pour les Péruviens) Oui... Give me a french kiss (pour le Dakota du sud) Et le consensuel mou d'obtempérer. C'est pour ça que c'est injuste que les femmes trouvent les homme lâches... eux qui font tout pour leur faire plaisir. Certaines femelles ayant une propension abusive à considérer leur mâle comme un butin de jungle estampillé ''Propriété obéissante et privée'' sous peine tacite de grève de missionnaire évidemment. Ce pouvoir de ventre latent m'effraie. A peine la vie donnée il ne tarde pas à te la rendre infernale en instillant la tenace menace qui glace : la privation de désir et de plaisir... Et je ne te dis pas lecteur, la dépense énergétique pour retrouver un semblant d'accointance, tu l'as vécu toi aussi, je le sais. Après, elles nous trouvent "à cran", t'sais...

    Parfois, présidant tant miteux za boire marco et Margé béton caoua... non, je reprends : méditant en mirant la moire du marc à la marge de ton café, tu comprends mieux les moineaux suicidaires qui viennent percuter de leur vol éperdu ton 4-12-4 double vitrage agréé, lui, en plein vol... d'autant qu'à bien y réfléchir, il ne faisait plus « cui-cui » gisant sur le béton-de-la-terrasse-que-j'ai-pas-les-tunes-pour-la-recouvrir ''d'ipé do Brasil''. 

    Non, « tweet-tweet » qu'il faisait.

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Enfin !!! Une journée qui commence comme je les aime, shoot de théine devant un post comme je les aime aussi !!
Merci Marc
Victorina

Anonyme a dit…

Pauvre oiseau blessé ! Il a beau faire cui cui sur sa terrasse inachevée, il n'est secouru que par des Français rigolards ou scandalisés ! N'a même pas une potiche pour s'y réfugier.

Gina

Anonyme a dit…

Dans quelques années, la polygamie sera institutionnalisée. On se marrera moins!

Maja Lola a dit…

Du boulevard au vaudeville, un vrai sac de "neu-neus" qui ne mérite pas d'y passer des heures !

Et pourquoi elle ne pourrait pas demander un baiser sur la bouche à son amoureux Mme Tweet ? Elle, elle sait naviguer dans les media et connaît l'impact des images ... et comme lui je l'imagine assez gauche et sur la retenue en la matière, surtout en public, il me semble normal qu'elle l'ait sollicité ...

Marc Delon a dit…

gauche aussi là-dessus...? Ben le pobret... Non, t'as pas vu le film du truc, elle était en pleine crise de jalousie et d'autoritarisme, verte de rage !
Lui n'a tendu qu'une commissure oblique... tout rose...

Anonyme a dit…

Elle n'avait aucune idée de ce que pouvaient être le tweet, le face-book et l'immonde cirque dans lequel nous vivons. Elle se doutait bien que quelque chose ne tournait plus rond qui l'empêchait de comprendre la vie avec sa méthode simple.
Elle ne comprenait rien à la tauromachie mais elle avait entendu parler du toro Garapito. Sous la tonnelle de son jardin, dans l'odeur des roses, elle nous apportait au petit-déjeuner ses clafoutis, ses pastis gersois et ses confitures. Vingt-deux années chez Jeanine pour la Pentecôtavic.
Je regarde les photos de la fête que nous lui avions organisée pour notre dernier séjour en 2010.
La mamette est morte lundi dernier. Sans emmerder le monde, au bout d'une vie que seules les âmes fortes savent affronter.
Maja-Lola m'avait demandé de ses nouvelles tout récemment. Voilà.
Pas de quoi tweeter là-dessus.
JLB

Marc Delon a dit…

Maja Lola qui n'a jamais mis les pieds à Vic ?
Suerte à la dame pour le grand tunnel avec la lumière pure au bout...

el Chulo a dit…

cher JLB,
je suis sûr que la mamette apprécie ce joli hommage.
comme nous avons tous besoin de mamettes en ce moment.
abrazos

Anonyme a dit…

Votre commentaire JLB est particulièrement émouvant. Merci de nous l'avoir communiqué grâce à ce blog;

Gina

Maja Lola a dit…

Il n'est pas nécessaire d'avoir mis les pieds à Vic pour demander des nouvelles de Mamette ... JLB en avait parlé avec chaleur, courtoisie et gentillesse.
Et oui .... c'est cela les "belles personnes" qui font que sans les connaître on a plaisir à demander des nouvelles.

Triste nouvelle en effet et vous accompagnez son départ avec des mots délicats empreints d'émotion ... elle doit en être touchée là-bas, quelque part ...