dimanche 4 novembre 2012

Pour les Photographes Productifs

Vous êtes mort. Et maintenant ?

De Brooks Jensen traduit de l'Américain par Gina
 
Il m'a été rappelé (une fois encore) que je suis mortel. Je suis raisonnablement certain que la plupart d'entre vous le sont aussi. Et même si ce n'est pas une chose sur laquelle nous préférons nous appesantir, sa réalité est indéniable et ses implications sur notre travail artistique inévitables. Nous savons tous que nous avons besoin d'une volonté juridique pour gérer nos affaires finales, mais quoi ? au sujet de tout ce travail artistique que nous avons produit – toute une vie de créativité qui nécessitera notre attention quand nous avons nous-mêmes été déversés dans l'encre du réservoir d'entretien. Je ne veux pas finir en levant les yeux vers le visage de mes enfants qui, à mon dernier souffle, me demandent :

« Papa, que ferons-nous de toutes tes photos ?

Ma plus grande peur est qu'à ma mort, la dernière demeure de mon oeuvre finale soit le chevalet dans le jardin de devant , lors de mon « estate sale », offerte au marchandage des chasseurs, à côté des lampes et des meubles.

- Pour 50 cents.

- Une boîte.

Et qu' elle ne se vende pas.



Le problème augmente quand on considère ces trésors pendant les générations du baby-boom qui devinrent passionnées de photographie dans le sillage des maîtres du milieu du XX° S. et qui ont toutes désormais des boîtes sur boîtes d'épreuves finales emmêlées, nichées dans le placard et rêvant d'un pardon, un jour pour avoir été incarcérées. Si je suis vraiment tranquille, dans le silence de la nuit, je peux presque entendre leurs petites voix crier, libre, je veux être libre. Mais alors, suis-je peut-être en train de rêver.



Bien sûr, suivant les traces de ces grands Maîtres de la photographie, nous avons tous réalisé ce fastidieux travail de les archiver pour les mettre en sécurité.

On nous a assurés que notre travail nous survivrait pendant des générations, ou pour citer le Buzz Lightyear, pour «  l'éternité et au-delà ! »

Sommes-nous vraiment sûrs que cela soit une bonne idée? Puisque, vraiment, vous et moi n'allons pas durer au-delà d'une éternité, quelqu'un, quelque part devra assumer la responsabilité de prendre soin ( ou de disposer) de ces récalcitrants objets fabriqués, sans acide.

D'un côté, elles ne sont pas de l'Art (avec un A majuscule), comme elles peuvent très bien devenir pour nos héritiers Albatros avec un A majuscule.



Ansel Adams eut une solution formidable. En 1974, il s'entendit avec l'Université de l'Arizona pour fonder Le Centre pour la Creative Photography de Tucson. Ce centre devint un dépôt permanent d'archives pour les siennes (et pour celles d'un grand nombre de photographes) où elles pourraient être conservées à perpétuité. Son oeuvre et celle d'Edward Weston, de Paul Strand, d'Eugene Smith, et de nombreux, nombreux autres, est par chance emmagasinée par des professionnels qui savent comment s 'occuper de ces matériaux et les sauvegarder pour les futures générations. C'est une fabuleuse ressource où certainement chaque photographe mérite une place .

« Choses que je dois faire avant de mourir », une liste.

Pendant que vous êtes là, cependant, je vous recommande de ne pas leur demander s'ils ont un quelconque intérêt à accepter vos archives dans la collection. L'idée derrière la tête du Centre fut extraordinaire mais une fois que les vannes se furent ouvertes, l'université découvrit rapidement combien le travail photographique était devenu rentable. Demande après demande après demande parvenait d'un héritier après un autre, après un autre à la recherche d'un endroit permanent pour garder les précieuses archives d'oeuvres d'art de papa, de maman ou de grand papa à mesure qu 'elles se multipliaient.

Sagement ils fermèrent les vannes et les boulonnèrent fort. Puis ils les maintinrent soudées. Puis ils les enfermèrent à clé avec une clé elfique et l'enterrèrent quelque part dans le désert d'Arizona de sorte que d'autres seraient découragés de présenter leur travail - sauf à la suite d'un arrangement très spécial ou d'une invitation.

Dommage, vous et moi ne sommes pas Ansel Adams sinon la longévité de notre travail serait maintenant assurée. Arrivés une génération plus tard, le problème pour nous se pose encore.

Peut-être suis-je plus conscient de la vraie nature du problème que le photographe moyen à cause de ma position dans l'édition.

Je ne peux pas vous dire combien de fois quelque membre restant de ma famille m'a approché pour me demander mon avis sur ce qu'ils devraient faire de la chère précieuse pile de tirages du vieux Papa. Pire, avec chaque année qui passe et le vieillissement des baby-boomers, le problème collectif se développe à la tonne.

La sagesse conventionnelle est que notre université alma mater serait ravie de recueillir notre précieux travail artistique. Malheureusement, de telles fantaisies ne tiennent pas compte de la principale difficulté qu'affronte l'institution qui accepte de tels dons : la responsabilité de les préserver et de les archiver. Ce n'est pas une entreprise bon marché. En outre, simplement posséder quelque oeuvre d'art, plus ou moins, n'a aucun sens sauf s'il y a quelque raison de la conserver, de l'étudier, d'écrire à son sujet, de la considérer dans une perspective d'histoire ou même d' exposition possible.



 Toutes ces activités nécessitent un financement. Il ne serait pas surprenant alors que la plupart des universités répondent aux demandes d'un photographe de déposer ses archives dans leurs collections, qu'elles en acceptent à l'idée - dès lors que vous pouvez financer leur conservation.
J'entends souvent les sommes du genre 80,000 $ à 100,000 $, comme étant le montant galvaudé qui est typiquement demandé par une université pour la sauvegarde et l'administration de la moindre archive modeste de photographies. Je ne peux accuser l'université parce que ses dépenses sont réelles et prévisibles. Cependant, ça me frappe comme du sel saupoudré sur une blessure quand le photographe a financé toute la durée de sa vie sa création artistique et qu'ensuite, regardant la réalité en face, il doit aussi garantir sa préservation à long terme.

Une famille que je connais ( qui doit rester anonyme) possède à peu près mille photographies d'un membre de sa famille dont vous reconnaîtriez le nom, j'en suis sûr. Ils ont essayé pendant des années de trouver un conservatoire longue durée pour cette importante collection – seulement pour découvrir que c'était à peu près impossible d'avoir une solution qui ne s'élève pas au niveau de « mi-six » de financement.
Je connais un autre photographe, encore très connu et respecté, qui est mort avec cinq mille photographies finies et emmêlées pour lesquelles aucune mesure n'avait été prise pour une préservation à long terme. Les membres survivants sont fatigués d'essayer de trouver une maison permanente de conservation de ces oeuvres qui pendant ce temps ne font rien, qu'occuper un certain volume dans l'univers – pas d'expositions, pas de publications, pas d'essais critiques, pas de recherche historique, rien. Si cela était le problème isolé d'un ou deux photographes, ce ne serait pas la peine de l'examiner davantage. Mais ce n'est ni isolé ni unique. Pour chacun d'entre nous – dont la plupart sont quoi qu'il en soit moins célèbres qu' Ansel Adams (ahem...) – le problème subsiste pour nos familles et en conséquences pour nous.

J'ai énormément réfléchi à cela et développé un peu de stratégie personnelle qu'il peut être utile de partager. Parce que je ne suis pas encore mort ce qui suit est une théorie pas expérimentée. Je regrette de ne pas être capable d'en offrir des commentaires s'il est finalement prouvé qu'elle a marché.

Aussi, voici mon approche de gestion avec mon propre manque d'archivage.



Disperse While I Am Alive : Dispersion tant que je suis vivant



Je ne peux pas imaginer qu'il puisse exister quelqu'un, à n'importe quel moment plus intéressé que moi à développer un public pour son travail. Il semble évident, donc, que c'est idiot pour moi d'assumer que quelques tiers, après ma mort auront plus de succès que moi en distribuant mes oeuvres. Simplement ils ne peuvent pas être aussi motivés que moi. Nonobstant, Bérénice Abbott, c'est une stratégie douteuse que de planifier simultanément un anonymat temporaire et une célébrité posthume.

Conséquemment, mon attitude consiste à avoir une responsabilité envers mon travail, envers moi-même et envers ma famille pour répandre autant de mes productions que je pourrai de par le monde pendant que je suis encore vivant et capable de le faire.

Dit simplement, j'accepte la responsabilité pour la distribution de mes oeuvres avec autant d'engagement et de passion que j'en ai pour les produire. Une défaillance de ma part aurait pour résultat une intenable responsabilité d'archives tant soit peu volumineuses et pas distribuées ce qui, je sais, deviendrait un fardeau pour ceux que je laisse après moi.
Simplement je ne peux pas me résoudre à être égoïste et imposer cette responsabilité à des membres de ma famille qui ne s'y attendraient pas et peut-être ne voudraient pas.



Reasonable Pricing : Prix raisonnable



Pour faciliter la distribution de mon travail, je reconnais le rôle que le marketing et le prix ont eu, soit la poursuite de ces objectifs, soit leur interruption. La phrase qui revient souvent est « ils ont fixé un prix tel qu'on dirait qu'ils veulent la garder ». Je souris et pense à la photographie artistique dans une galerie typique. Si vous fixez votre photographie à 500 $, vous la possèderez sûrement encore à votre mort. Dans ce cas, pourquoi ne pas fixer le prix à 1 million ? Il n'y aura pas de différence fonctionnelle, mais vous aurez 2000 fois plus de potentiel de vantardise. Au lieu de dire « mon travail ne se vend pas pour 500 $ », vous pouvez dire « mon travail ne se vend pas pour 1 million » - et penser à quel point vous vous sentirez mieux.

Alors que j'essaie le mieux possible de donner un prix juste – si bien que je peux assurer du financement pour produire encore plus de travail d'art avec le produit de mon travail – et si bien que quelqu'un qui s'accorde par l'esthétique et l'émotion avec quelque chose que j'ai produit ne s'interdit pas de le posséder s'il le désire. C'est une simple stratégie de distribution mais une qui semble avoir marché avec succès depuis l'aube de la civilisation avec tout ce qui se négocie « mains dans la propriété » – excepté, à savoir, le monde fou de l'inflation moderne des prix de l'art. Mais j'ai tellement parlé de cela, ailleurs, que je passe à autre chose.



Sunset Clause : clause d'extinction



La plupart des photographes d'art produisent au cours de leur vie, des tas d'oeuvres. C'est une activité cumulative. Si vous arrivez comme à moi, au seuil de la vieillesse, vous avez probablement une considérable pile de négatifs ou de dossiers de digitaux dont vous pouvez faire de drôles de bons tirages. Mais est-ce vraiment nécessaire que ce que vous avez fait autour de vos vingt ans soit encore disponible à la vente dans vos soixante ? Il y a quelque chose dans le domaine photographique qui se prête à un excès de poursuite d'acquisition. Nous sommes un peu comme les chasseurs de trophées qui accumulent et accumulent et accumulent, mais n'abandonnent jamais. Certes c'est sûr que cela fait partie du plaisir en photographie. Mais une des implications de cette approche est qu'à mesure que votre carrière évolue, le catalogue de vos tirages disponibles peut gonfler dans des proportions déraisonnables. Cela n'a pas d'importance mais complique le problème de la dispersion et de la distribution de votre travail.

Pensant à cela, ma stratégie consiste souvent à employer une clause d'extinction sur n'importe laquelle de mes productions. Je ne justifie pas d'éditions limitées. J'en ai souvent discuté autre part, mais je mets souvent une clause d'extinction sur un projet ou un produit simplement pour qu'il ne traîne pas à perpétuité. Je me suis souvent appuyé sur ces plus vieilles images comme sur les « taux de cholestérol ». Elles traînent et nous accablent avec notre travail passé – même si, occasionnellement, c'est une chose raisonnable à faire. Je pense que c'est mieux de laisser aller, d'avancer, de permettre la croissance artistique – et sa réciproque, la retraite – comme faisant partie du processus.



Projects : Projets



Pour moi, une des stratégies qui m'aide à me maintenir sur la bonne voie est de produire des projets finis plutôt que des piles de tirages. Ces piles ont tendance à aller nulle part sauf dans la boîte de stockage longue durée. Les projets, que ce soient des livres, des folios, des chapbooks, PDF, ou n'importe quoi – ont une durée de distribution de loin plus facile et plus confortable. Peut-être cela a-t-il à voir avec le fait que lorsqu'un projet est fini, j'ai fini. Fini est différent de produit. C'est plus facile de laisser aller quand un

projet est fini que quand c'est une copie qui a un potentiel d'exposition, de vente ou autre avenir fantasmé. Une grande copie de scène de montagne que je réalise aujourd'hui peut aller avec une grande copie de scène que je ferai dans Vingt ans – et aussi faire partie d'une exposition que je peux faire dans trente ans – c'est ainsi que je pensais dans ma jeunesse. Plutôt s'en tenir à l'ensemble de toutes ces épreuves parce que la future exposition rétrospective risque d'en avoir besoin.

Cependant j'ai découvert que les épreuves que j'ai réalisées il y a vingt ans n'accompagnent presque jamais bien ce que j'ai fait hier parce que tant de choses ont changé – matériaux, méthodes de présentation, moi.

A la place, si je travaille sur des projets qui sont complétés maintenant, je trouve plus facile d'avancer artistiquement - et cela me permet de me laisser aller plus facilement.



The Gift Economy : L'Economie du don



J'essaie de rester discipliné quand je pense obtenir que mes oeuvres soient répandues dans le monde et ne pas me polariser sur leur vente. Oui, vendre ses oeuvres est important. Mais au lieu de mettre toute mon énergie uniquement dans leur vente, je trouve beaucoup plus rentable de penser en terme de distribution. La distribution peut ou non impliquer le commerce. Dans ce merveilleux livre intitulé The Gift,Lewis Hyde fait grand cas de ce qu'il appelle « l'économie du don ». Autrement dit, c'est une vertu karmique que de répandre son oeuvre artistique sans exiger un échange commercial ou financier. Je donne d'énormes quantités de mes oeuvres. Cela me donne une grande joie et cela donne (j'espère) une grande joie au bénéficiaire ; cela peut même donner grande joie à ses amis qui voient mes oeuvres alors qu'ils n'en auraient pas eu l'occasion ; et vraisemblablement cela donnera grande joie à mes héritiers qui ne seront plus sollicités pour disperser cette partie de mon travail. Au cours de ma vie, j'ai donné littéralement des milliers de photographies, folios, chapbooks et des dizaines de milliers de fichiers pdf. Je ne vois aucune implication négative à avoir procédé ainsi, pas une. De même, je n'y vois qu'un bienfait pour mes oeuvres que j'ai rangées dans mon placard – et cela concerne plutôt les courbes d'apprentissage et les leçons acquises en les produisant. Mais pour la véritable oeuvre d'art elle-même qui sommeille dans mon placard, c'est une existence parfaitement dénuée de vertu.



What I Do Keep (Ce que je garde)



Je produis pour distribuer ; quoi qu'il y ait en plus, je jette. Je ne garde ni des épreuves ni des tests d'impression. Je ne produis ni garde un inventaire d'images « pour le cas où » : je ne vois aucun avantage à thésauriser mes propres productions. Si ce n'est pas un projet fini, je peux le pousser hors du nid, le jeter. Puis jeter davantage. Et comme un dernier acte de miséricorde envers mes êtres chers, je jette un petit peu plus. Les grandes poubelles tiennent une place importante dans ma stratégie.

Cependant, je cherche assurément à être pragmatique à ce sujet et je sens le besoin de garder des choses. A un certain moment, il peut être pratique qu'il y ait une collection représentative des oeuvres que j'ai faites dans ma vie .Je ne sens aucune compulsion à faire que cela soit une collection complète, mais je me sens parfaitement heureux en ayant seulement un échantillon représentatif des choses que j'ai faites. Avec ces idées en tête, je garde quelques tirages, folios, chapbooks etc. Souvent ils sont numérotés A/Ps, ou occasionnellement la queue d'un long cycle de productions numérotées. Qui sait, à un certain moment, quelqu'un peut trouver une valeur ou historique, ou digne de la recherche, ou même de l'exposition en ayant à un endroit précis une collection d'échantillons bien représentatifs. Si c'est le cas, c'est important pour moi de leur faciliter la tâche. Cependant si mon travail n'a jamais de valeur, ce sera au moins pour ma famille une quantité relativement facile à disperser si je m'occupe de la température ambiante.



Conclusion

Je suppose qu'il n' est pas forcément nécessaire qu'on se préoccupe de tout cela. On peut juste continuer à produire et laisser la responsabilité de s'en débrouiller sur les épaules de quelqu'un d'autre. Cela peut être un point de vue parfaitement acceptable pour quelques-uns, mais à moi cela paraît beaucoup plus sensé d'être un peu plus dynamique dans ma carrière post-mortem d'artiste, en faisant les choses maintenant, tant que j'ai le temps et la santé de mon côté avant ma mort. Dans un de ces étranges rebondissements de logique, je crois que ce travail de distribution de mes oeuvres de mon vivant, je l'aide vraiment à rester en vie après ma mort. Le travail artistique entre les mains de quelqu'un qui l'apprécie semble avoir une destinée plus vivante que s'il est rangé sous clé dans un coffre quelque part, par quelque inconnu, pour une durée inconnue qui, à la suite de certaines circonstances fortuites , lui donne vie dans un avenir inconnu. Je préfère le « ici et maintenant » et je préfère insuffler vie à mes oeuvres tant que j'ai encore du souffle moi-même.

7 commentaires:

Marc Delon a dit…

Un article issu du numéro 102 de la revue américaine Lens Work où l'on trouve d'intéressants portfolios notamment un de Rui Pires sur la tuade du cochon dans "Old Portugal" et les beaux noirs de Michael Croiser dans son "Sin Tiempo".
Merci à Gina pour la diligente traduction.

Anonyme a dit…

Bon choix de mots et de photos pour un début novembre...

Anonyme a dit…

Voilà un photographe sincère, réaliste, clairvoyant, alors que le plus souvent seuls les artistes se voient éternels.
Et dire que lorsqu’on prend des photos - pas artistiques -, on sauvegarde comme si on craignait que nos descendants qui n’auront guère le temps et l’envie de les regarder, souvent pas plus que nous, n’en perdent un pixel !
Gina

Maja Lola a dit…

Bien vu Gina .... pour certains les cartons à chaussures et les boîtes de Lu en fer blanc restent des trésors toujours accessibles ;-)
Bien peu artistiques, of course ...

Super traduction de l'américain, ma belle ... (bord de mer ou coin douillet ?)

Marc Delon a dit…

Quoique... article pesant au style lourdaud pour arriver à cette conclusion légère : qu'il vaut mieux faire les choses tant qu'on est vivant !

Anonyme a dit…

"Aimons-nous vivants
n'attendons pas que la mort nous trouve du talent"

Philosophe disco

Anonyme a dit…

"Nous laisse épouvantés d'avoir cru vivre heureux".
Alfred de Musset