Moi, je, incarnation présumée du bon sens populaire, au même titre que vous ou vous, voudrais vous parler aujourd’hui des politiques. Plus je les écoute moins je les comprends. ''FISTONAPISTON'', Sarkozy deuxième, ne doute de rien. Forcément. Sur les marchés, serrant les mains, lui qui sort de l’œuf, explique la vie, donne des solutions-minutes à des sexagénaires conseillés avec condescendance. Il ne doute de rien vous dis-je… Il se prépare à diriger l’EPAD le vaisseau amiral de l’économie française. Sa formation ? Lycéen. Il doit avoir deux diplômes quand même, le brevet des collèges et le bac lequel est obtenu par 80% des gens. Pasqua nous assure qu’il est un garçon brillant. On est rassuré, surtout si ça émane de la bouche de Pasqua. Pensez, 23 ans et en deuxième année de droit. Mon fils je ne t’ai sûrement pas assez félicité, tu étais toi, en cinquième année au même âge. D’autant que comme tu es un garçon normalement sensible, modeste et intelligent, tu ne cherches pas à en remontrer aux aînés mais à apprendre d’eux, couillon que tu es.
Les garçons dont jouissait Mitterrand en Thaïlande avaient-ils au moins dix-huit ans ? Ou enfin l’âge légal de la majorité dans ce pays ? Est-ce vraiment l’inquiétude du client en proie au désir devant tous les possibles ? Telle est la question. Parce que pour le reste je n’ai pas tout compris. Je l’ai écouté avec attention pourtant, ce fameux soir dans le journal de vingt heures. Il a dit : ‘’je condamne fermement le tourisme sexuel’’. C’est bien, enfin, l’homme étant ce qu’il est, le fait que les pauvres aspirent la richesse des frustrés sexuels, c’est bien ou pas, pour eux, je n’en sais rien. Mettons que, pour un ministre interrogé devant son pays, ce soit la réponse à donner. Sauf que deux phrases auparavant il avait dit : ‘’Oui, je suis allé en Thaïlande user de rapports tarifés’’ On attendait à ce moment-là, la question qui tue de la part de la journaliste, un perfide mais logique :
- Et…condamner quelque chose que l’on pratique est-ce bien crédible ?
Mais non, ça ne lui est pas venu. Ella a demandé, puisqu’il avait insisté sur la juste nécessité de différencier homosexualité et pédophilie :
- Et…comment pouvez-vous être sûrs que ces personnes étaient majeures ?
- La différence est quand même évidente entre un boxeur de quarante ans et un jeune homme !
Mmmmouais…. Donc il nous demande de croire l’hypothèse selon laquelle dans un pays où se prostituent des milliers de jeunes au visage lisse et au corps harmonieux, il aurait lui, dégoté un vieux boxeur basané et boursouflé des tabassages professionnels consciencieux successifs. Bon…pourquoi pas, le look mauvais garçon destroy ça pourrait pas être sexy ? Et tout non coupable étant présumé innocent, on lui accorde le bénéfice du doute. Mais alors, quel putain de doute !
Quant à l’affaire concernant un Polansky immédiatement défendu, je m’excuse, mais même sans parler de viol, si une très jolie jeune fille de treize ans s’offrait à moi, la moindre des jugeotes serait de lui indiquer d’aller jouer ailleurs. En fait je suis peut-être frustré because seules les mamies octogénaires me couvrent de compliments : Aouah dorrrrteur, que vous avez les mains chaudes…. En ce sens, il est pas très chouette le type, même si on aime ses films ; En tout cas dans les pays développés, car la Cubaine que je soigne en ce moment, m’apprend que sa mère a douze ans de plus qu’elle, et qu’elle a un frère… aîné ! La chaleur des Caraïbes sans doute. Quant à violer une enfant, alors là…. Et quant à défendre, scandalisé, l’idée qu’un violeur d’enfant puisse ne pas avoir de compte à rendre à la justice sous prétexte que c’est ancien ou qu’il s’agit d’un artiste, même si cela vous parait être un concept provincial bourgeois monsieur le sinistre, il faut souffrir que le bon sens populaire que vous administrez s’en offusque, tant cela se rapproche plus d’une sympathie pédophilique que de l’idée élémentaire de la protection de l’enfance. Cela lance comme un pont avec ce qui vous est reproché et il est alors plus difficile de vous croire. Je veux dire, dans la France profonde, celle des ploucs, des culs-terreux, des bien-pensants aux idées près du bonnet, nous. Le peuple, quoi. Evidemment qu’une posture littéraire à la Houellebecq dans ‘’Plateforme’’ ça a une autre portée et qu’on a besoin de cet écrivain et de son talent. Pour autant a-t-on envie qu’il nous administre ? Nommer un Mitterrand à la culture ? Mais oui, bien joué l’omni-président, la culture c’est forcément de gauche, n’est-ce pas ? Et ce patronyme qui claque à la mémoire collective de l’Histoire récente, quelle belle ouverture dans votre gouvernement. Et vu que vous déciderez de tout, le ministre potiche à son poste godillot flatte son ego et votre ouverture. Regular. No pasa nada…
Au cas où vous n’auriez pas compris pourquoi le bon peuple est en crise avec ses politiques on va le repréciser : c’est qu’il ne cesse de ressentir qu’avec ou sans vaseline l’essentiel est bien de nous le mettre. Profond. Je sais, c’est pas chic. Et puis ce n’était pas possible que vous l’ignoriez encore. Mais ça m’a fait plaisir. Pourtant, une question en suspens me taraudera toujours : est-ce que nous, à votre place, nous deviendrions aussi comme ça ? photo AFP Loïc Venance
Les garçons dont jouissait Mitterrand en Thaïlande avaient-ils au moins dix-huit ans ? Ou enfin l’âge légal de la majorité dans ce pays ? Est-ce vraiment l’inquiétude du client en proie au désir devant tous les possibles ? Telle est la question. Parce que pour le reste je n’ai pas tout compris. Je l’ai écouté avec attention pourtant, ce fameux soir dans le journal de vingt heures. Il a dit : ‘’je condamne fermement le tourisme sexuel’’. C’est bien, enfin, l’homme étant ce qu’il est, le fait que les pauvres aspirent la richesse des frustrés sexuels, c’est bien ou pas, pour eux, je n’en sais rien. Mettons que, pour un ministre interrogé devant son pays, ce soit la réponse à donner. Sauf que deux phrases auparavant il avait dit : ‘’Oui, je suis allé en Thaïlande user de rapports tarifés’’ On attendait à ce moment-là, la question qui tue de la part de la journaliste, un perfide mais logique :
- Et…condamner quelque chose que l’on pratique est-ce bien crédible ?
Mais non, ça ne lui est pas venu. Ella a demandé, puisqu’il avait insisté sur la juste nécessité de différencier homosexualité et pédophilie :
- Et…comment pouvez-vous être sûrs que ces personnes étaient majeures ?
- La différence est quand même évidente entre un boxeur de quarante ans et un jeune homme !
Mmmmouais…. Donc il nous demande de croire l’hypothèse selon laquelle dans un pays où se prostituent des milliers de jeunes au visage lisse et au corps harmonieux, il aurait lui, dégoté un vieux boxeur basané et boursouflé des tabassages professionnels consciencieux successifs. Bon…pourquoi pas, le look mauvais garçon destroy ça pourrait pas être sexy ? Et tout non coupable étant présumé innocent, on lui accorde le bénéfice du doute. Mais alors, quel putain de doute !
Quant à l’affaire concernant un Polansky immédiatement défendu, je m’excuse, mais même sans parler de viol, si une très jolie jeune fille de treize ans s’offrait à moi, la moindre des jugeotes serait de lui indiquer d’aller jouer ailleurs. En fait je suis peut-être frustré because seules les mamies octogénaires me couvrent de compliments : Aouah dorrrrteur, que vous avez les mains chaudes…. En ce sens, il est pas très chouette le type, même si on aime ses films ; En tout cas dans les pays développés, car la Cubaine que je soigne en ce moment, m’apprend que sa mère a douze ans de plus qu’elle, et qu’elle a un frère… aîné ! La chaleur des Caraïbes sans doute. Quant à violer une enfant, alors là…. Et quant à défendre, scandalisé, l’idée qu’un violeur d’enfant puisse ne pas avoir de compte à rendre à la justice sous prétexte que c’est ancien ou qu’il s’agit d’un artiste, même si cela vous parait être un concept provincial bourgeois monsieur le sinistre, il faut souffrir que le bon sens populaire que vous administrez s’en offusque, tant cela se rapproche plus d’une sympathie pédophilique que de l’idée élémentaire de la protection de l’enfance. Cela lance comme un pont avec ce qui vous est reproché et il est alors plus difficile de vous croire. Je veux dire, dans la France profonde, celle des ploucs, des culs-terreux, des bien-pensants aux idées près du bonnet, nous. Le peuple, quoi. Evidemment qu’une posture littéraire à la Houellebecq dans ‘’Plateforme’’ ça a une autre portée et qu’on a besoin de cet écrivain et de son talent. Pour autant a-t-on envie qu’il nous administre ? Nommer un Mitterrand à la culture ? Mais oui, bien joué l’omni-président, la culture c’est forcément de gauche, n’est-ce pas ? Et ce patronyme qui claque à la mémoire collective de l’Histoire récente, quelle belle ouverture dans votre gouvernement. Et vu que vous déciderez de tout, le ministre potiche à son poste godillot flatte son ego et votre ouverture. Regular. No pasa nada…
Au cas où vous n’auriez pas compris pourquoi le bon peuple est en crise avec ses politiques on va le repréciser : c’est qu’il ne cesse de ressentir qu’avec ou sans vaseline l’essentiel est bien de nous le mettre. Profond. Je sais, c’est pas chic. Et puis ce n’était pas possible que vous l’ignoriez encore. Mais ça m’a fait plaisir. Pourtant, une question en suspens me taraudera toujours : est-ce que nous, à votre place, nous deviendrions aussi comme ça ? photo AFP Loïc Venance
17 commentaires:
On glisse en souriant du titre jusqu’à la fin de ces propos sur l’actualité, qui donneraient pourtant envie de vomir et de les vomir, ces politiques.
merde, j'ai perdu mon commentaire!
jeannot m'inpirait particulièrement avec la fortuit discours depuis l'élysée de papa jean, discourant de la nécessaire égalité des chances des lycéens.
c'est que ce jeannot, un peu attardé, scolairement, déjà conseiller général a de gros besoins car marié à une fille de millardaire. je n'aurai donc pas l'outrecuidance, au nom de l'égalité de traitement, pronée par le grand mystificateur, de m'interroger sur les modestes émoulumentsq qu'il retire de ces "jobs" étudiants, espérant que celà lui papportera autant que de travailler chez mac donald.
je ne savais s'il fallait rire ou pleurer d'entendre les godillots montés au front pour défendre la légitimité et le bien fondé au niveau des compétences du blondinet et insuffisant fils à papa. même parisot, me cago!
ca va quand même finir par agacer, enfin, j'espère!
mais si je lis bien entre les lignes, la principale faute du système éducatif français aura donc été de ne pas avoir su reconnaître le génie de notre blondinet bien propre sur lui.
et ça, forcément, ça pousse à la réforme au karsher.
Ben non à sa place on ne ferait jamais ça, parce que nous, on est intègres, c'est bien pour ça d'ailleurs qu'on ne touche pas à la politique!
isa du moun
Ce qu'ON n'a pas encore compris, c'est que dans ce pays, il existe ce qu'on appelle une "culture de pouvoir". Qui remonte très très loin, du temps où à Rome, l'imperator était divinisé, puissant car favorisé par les dieux. Cela a continué avec les rois et le pouvoir de droit divin.
Toutes choses qui persistent dans notre inconscient.
Les puissants, les "milieux d'influence", le showbiz, croient pouvoir s'abstraire du droit du commun des mortels.
Rien de nouveau sous le soleil. Si, pourtant: le mauvais goût! Avant, ils avaient le bon goût de faire les choses en douce pour ne pas heurter le prolétaire. Sarko, lui, ne ment pas (parait-il...). Il expose ses turpitudes, comme il exhibe sa roleix ou sa rombière...signes extérieurs de puissance. Il dévoile crûment l'insanité du système.
Quant à Polanski, il faudra, comme tu le souligne, cher Marc, qu'on lui explique que l'argument du "elle voulait" ou elle m'a provoqué" est l'argument de tous les incestes. C'est à l'adulte, qui dispose de son entendement de se refuser à un interdit majeur.
Mais les transgressions en la matière se sont tellement multipliées depuis des années sans que personne n'y redise rien...
On criait au génie des photos d'Hamilton ou de "lemon incest" de Gainsbourg!
Amitiés
sarkosy dans le texte parlant de la réforme des lycées:""Ce qui compte en France pour réussir, ce n'est plus d'être bien né, c'est travailler dur et avoir fait la preuve, par ses études, par son travail, de sa valeur",
ça ne s'invente pas, il faut oser le sortir!
Xavier a raison, rien de nouveau et pas seulement en France, chez tous ceux qui se croient grands, ou qui désirent des lolitas. Le pire c’est quand ils se défendent car ils ne voient plus ce que leur situation a d’excessif, de choquant voire de pathologique.
Gina
Dis donc t'es vieux toi non ? Parce que pour l'enculette c'est plus la vaseline depuis belle lurette, c'est le gel hydro-alcoolique.
Boum-Boum
Quel joli mot "enculette", merci.
Boum-Boum c'est pas sur la tête au moins ? Car c'est raté, hydroalcoolique c'est pour te laver les mains afin que le H1N1 ne te prenne pas tandis que pour prendre ce dont tu parles c'est hydrosoluble ! Un gel aqueux, quoi... ah que le gel, à queue...
Mais à force jusqu'où vont glisser ces commentaires ?
Un scoop !
Une nouvelle tempête médiatique s'abat sur le clan Sarkozy suite à l'annonce de la probable nomination à la tête de la Société Protectrice des Animaux de Galouzeau, le chien du président. Après la polémique Jean Sarkozy, l'opposition n'a pas manqué de railler cette nouvelle preuve de "népotisme". Ce qui fait dire à Arnaud Montebourg : «Il n’y a plus aucune limite, on peut tout se permettre, il n’y a plus de principes ni de règles. Ca n’a aucun sens, c’est la destruction de l’esprit de la République».
Il faut dire que le profil de Galouzeau détonne dans le petit monde de la politique. Teckel à poil ras de 4 ans, il est adopté par Nicolas Sarkozy après son triomphe du congrès de Versailles lors duquel il prend la tête de l'UMP. Malicieusement prénommé Galouzeau par son maître ("Couché Galouzeau!" déclenche l'hilarité des proches du président), il développe très jeune un instinct politique fort en mordant des militants chiraquiens. Alors qu'il venait de commencer une formation de chien policier (il a redoublé sa première année), son arrivée surprise à la tête de la S.P.A constitue un tournant dans sa carrière.
merci Isa !
malraux , il tiendrait combien de temps au ministère de la kulture aujourd'hui , ce détrousseur de patrimoine de l'humanité, ce fumeur d'opiacées, ce vendeur au marché noir...?
le hic c'est que la mite n'a rien dit d'aussi fort que les positions anti colonialistes du dédé ou effectué d'aussi courageux que les raids au-dessus de teruel du même. il a trouvé son armand gatti le frédo ? son langlois ? ben non. que tchi. on a juste une belle voix derrière la bio de camus en images et un roman encensé par la critique ( laquelle ? cela ne voulant pas dire grand chose au regard des enjeux germano-pratins et éditoriaux ).
la mitoune c'est "étoiles et toiles" (très bien au demeurant )et l'autre c'est "entre ici jean moulin ".
pourtant je ne porte pas malraux dans mon coeur.
enfin ! xavier, on comprend que tu serais enchanté d'écarter un potentiel admirateur de gainsbarre mais que dirais-tu à celui qui veut ouvrir nabokov ?
et pour terminer, d'aucuns trouvent que dans tourisme sexuel l'affreux, l'immonde c'est sexuel. je trouve ce mot beaucoup plus supportable et excusable que tourisme.
ludo
ps : je n'ai pas lu le livre de mitterand f., je m'en contrefous.
que cet auteur devenu ministre soit obligé ou se sente obligé d'aller se justifier ou simplement même s'expliquer, se dédouanner ( et par un tour de passe -passe se retrouver à honnir et exclure ) parce qu'un livre c'est de la littérature, c'est un peu le début de la fin.bref, c'est minable , vil et peu solidaire. ce qui prouve que fm n'es pas un écrivain. qu'il reste ministre.
ludo
re/ps : j'allais oublier la fille du borgne ! elle tronque, elle rogne, elle coupe ,elle ravaude, elle omet, elle falsifie. mais personne, sur place ne s'offusque de se trouver devant les mêmes procédés que le détail ou durafour-crématoire et j'en passe. la littérature, enfin , les mots, les livres et ceux qui les écrivent font peur à ceux qui devraient les défendre. nos ennemis s'en empare et nous semblons terrorisés. tiens, on devait proposer à la pen's daughter de charcuter " si c'est un homme " de primo levi. elle s'y essaierait. pondrait un oeuf de bête féconde. quelles voix s'élèveraient por contre-attaquer ( je ne parle pas d'instrumentaliser le sujet, la shoah, en retour mais de mettre vraiment l'appendice nasal de la walkyrie dans son fumier ).
je me suis un peu énervé mais ça fait du bien.
abrazo.
ludo
Dans la vraie vie Galouzeau (Dominique Marie François René Galouzeau de Villepin ) va sortir un nouvel opus (un roman) le 5 nov 2009: "le dernier témoin".Influencé certainement par son passage à la présidence de l'O.N.F
isa
mouais, teruel c'était déjà les débuts des messerchmidt 109, avec quelques problèmes moteurs, je ne vois pas vraiment ce que les tacots français de malraux ont bien pu etre faire là dedans. en tous cas, je n'en trouve pas trace dans mes lectures, au niveau des combats aériens proprement dits, mais bon!
quant au reste, l'apologie du tourisme sexuel de préférence pédophile, et les déviances de ces messieurs, je n'en parle pas, tu s remarqué, rien que l'ide me fout envie de gerber.
il est vrai que celà a été toujours plus ou moins envogue chez certains intellos ou présumés tels.
Oui-da Ludo, sauf que ta posture est elle-même celle d'un intellectuel littéraire qui ne peut être lue par le peuple, plutôt maintenu d'ailleurs du temps de Malraux dans l'ignorance des moindres potins mondains dont il est maintenant bombardé. Il ne peut comprendre qu'un signal clair et simple pour s'y référer. Le "faites ce que je dis pas ce que je fais vu que nous ne vivons pas dans le même milieu et que vous ne pouvez pas comprendre", ne fonctionne plus.
Le français et cette fois-ci, même de base, est assez tolérant avec les politiques, non ? Il admet les doubles vies, les maîtresses, les amants homo ou hétéro, mais la suspicion de pédophilie... C'est là-dessus que joue la Le Pen's girl dont on espère certes que la simple hérédité ne lui a pas automatiquement transmis les valeurs indignes...
on peut toutefois le craindre
Salut et fraternité,
Eh, vous allez pas revenir à la vieille "hérédité des caractères acquis", quand même!?... Elle vous impressionne tant que ça la gouailleuse à son pépère (comme il y a des chiens-chiens à leur mémère)?... La "simple héridité", vous savez bien qu'elle transmet que des bouts de gène - et en plus au hasard, et qu'après ça c'est le cul-turel (ou -teruel) qui se charge du reste!...
Quant à nos petits marquis ("Qui se sont donnés la peine de naître" - Beaumarchais, Le mariage de Figaro), n'oublions pas qu'on se les est donnés (enfin, élus!)tous en coeur... peut-être parce que, comme le dit si justement Régis Debray "on vit une période de basses eaux"...
Certes, mais le peuple français a déjà fait goûter à nombre de ses petits marquis d'alors - et même à son roi - le fil du "rasoir républicain"; et ça, dans la mémoire collective, ça peut avoir laissé des traces...
Au fond, là aussi, ça serait comme en tauromachie - le sujet ou l'objet censé nous rassembler ici (j'ai même trouvé à placer ça malgré Mitou le Neveu, dis donc - c'est super!), comme en tauromachie donc: nous serions sempiternellement, face à "la porte de la peur", dans l'attente qu'elle s'ouvre sur quelque "surgissement de l'imprévisible" (ça c'est du Malraux, et moi ce Dédé-là je l'aime bien)...
Allez, pour la route, j'envoie à vos réflexions virtuelles si profondes de quoi en soutenir les arcanes bien plus sérieusement: les reliefs d'un Vouvray moelleux... 1893, qu'il m'a fallu récemment déguster pour en valider la "tenue"!
Bises à tous - Bernard
Cher Ludo,
Ma position n'est en rien une position morale. L'artiste, le créateur, a le "droit imprescriptible au fantasme", sinon on raye des bibliothèques au moins 1/4 du répertoire, de Gide à Nabokov en passant par Genêt ou le divin marquis.
Le problème n'est pas le fantasme, le problème est le passage à l'acte, et cette culture de la transgression admise sous couvert de notoriété ou de pouvoir.
La différence entre morale et moralisme, c'est que dans la première, on parle d'une éthique que l'on s'applique à soi-même et dans la seconde d'une norme que l'on prétend imposer à tout le monde.
Un dernier point. J'entendais sur France Inter, ce turlupin d'Alain Finkielkraut prendre la défense de Polanski, en stigmatisant l'infâmie dont on le salissait par l'accusation de pédophilie. Et de conclure: pédophilie renvoie à Dutrou, ce qui initie un amalgame insupportable.
Combien de fois faudra t-il le répéter? Dutrou est un sûrement un psychopathe, un grand pervers, mais ô grand jamais un pédophile.
Un pédophile, par définition, aime les enfants. Dutrou n'aime pas les enfants: il les torturait et les tuait.
Sachons utiliser les mots qui conviennent. Les pédophiles n'ont rien à voir avec les bourreaux d'enfants. C'est l'ignorance et le sensationnalisme qui provoquent la peur et l'appréhension altérée du monde.
Pour en terminer, quand l'on sait que les comportements pédophiles sont des répétitions d'expériences subies, on tremble à l'idée des tripotages en vogue dans la famille Mitterrand, et pas uniquement électoraux, ceux-là.
De l'élection à l'érection...
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