Parce qu'elle faisait partie des ces "êtres si félés qu'ils laissent passer la lumière", parce qu'elle avait crucifié là avec quelle déchirante humanité toute l'indifférente morgue de sa profession, parce que la sensibilité de cette âme et les rides de son visage durent souvent s'effacer devant la vacuité d'un joli cul plus consensuel, parce qu'on l'aimait, reprenons encore une fois ses larmes en pleine face.
Il y a 13 heures
4 commentaires:
Comme en peu de mots surgis de la profondeur fragile de l'émotion cet hommage est sobre et touchant.
Grande femme de "notre" génération. Symbole pour beaucoup d'entre nous de ce qu'une femme libre, intelligente et généreuse pouvait donner.
C'est pas JLB qu'aurait des jolis compliments comme ça ! ;-)
Tu aimerais tant, satanique Delon, que je rajoute mon grain de sel à sa tequila à Girardot, mon glaçon dans son whisky et une Dénicotéa à son fume-cigarette, hein ?
Moi j'ai préféré Jeanne Moreau. Moins intellectuelle, moins chieuse. Voila, t'es content ?
Allez, agite zan un autre de chiffon rouge... j'embiste comme un couillon.
LBJ
Peu importe ce que l’on pense d’elle désormais, peu importe la tristesse des uns, les grimaces des autres, ceux qui ont pris part hypocritement aux obsèques comme s’ils l’avaient toujours aimée, pour voir et s’y montrer. Elle part guérie de tout sans laisser d’adresse.
Gina
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