mardi 9 août 2011

Millas le 7 Août 2011

Novillada de Moreno de Silva à Millas avec un lot qui ne me laissa pas une aussi forte impression que celui de Céret. Certes des accompagnements à la barrière rageurs et serrés mais au total moins de présence en piste notamment au cheval, moins de volume et d'armement aussi. Si Jimenez malgré une mort obtenue au troisième coup d'épée, coupa une oreille et fut celui qui toréa le mieux, le plus puissant et plus brave sixième, c'est d' Arevalo dont je me souviens. Avec lui, le Cordobes nouveau est arrivé. Si torero on pourrait l'affubler du qualificatif péjoratif de pueblerino dans son rapport au public, on accordera au novillero qu'il est, une grande envie et un réel pouvoir de transmission. L'alegria, le courage et la morgue d'un jeune type face au danger font toujours plaisir à voir. Certes la fougue est encore brouillonne, les réglages imprécis et la maîtrise aléatoire mais ce n'est pas vraiment elle qu'on vient chercher en novillada, plutôt des qualités naturelles d'envie et de don de soi. Avec aussi l'affirmation de plus de personnalité dans le style qui le démarqua instantanément du monton des insipides.
Un tempérament
explosif sur un morphotype de bréviligne, d'une inélégante fougue, une communication instinctive avec le public, et jusqu'à la suerte del mechon pour le rappel de l'illustre fou furieux des sixties... A revoir, comme Jimenez qui effectua le paseo à une allure bien trop vive, deux mètres devant ses compadres peut-être déjà pressé d'en finir, d'en découdre ou de triompher. Carrero le troisième homme sembla avoir moins de recours que ses compagnons, tous méritants d'être là.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"n lot qui ne me laissa pas une aussi forte impression que celui de Céret. "

Celle de Millas lui fut pourtant très supérieure en qualité...

Elixirman a dit…

Moi j'adorrrr particulièrement les chaussettes roses.