J'avais un grand dessein pour JLB... Je fomentais qu'il devienne l'envoyé spécial du blog, lui qui promène "de longue" en hispanie... parfois il aurait invité Maja Lola et tenté de l'ennivrer au fino de Jerez mais c'est elle qui l'aurait mis d'équerre en le faisant tournoyer en sévillanes jusqu'à plus soif... ils nous auraient raconté leurs aventures andalouses endiablées et antagonistes... on se serait bien marrés... j'aurais voulu qu'il nous conte de jolies anecdotes concernant les gens importants littéraro-taurins que la vie lui fit croiser... eh bien non... le roi du calembour s'est complu dans ce que j'ai baptisé "l'édito à Toto" en me précisant qu'il m'autorisait à le railler - ben tiens j'vais me gêner... j'ai jamais eu b'soin d'autorisation - d'où finalement ne surnagent que des commentaires sobre mi. Allez on l'encourage, il peut faire bien plus intéressant...
A moins lecteur, à moins, il me vient une idée...à moins qu'il m'aime et ne sache comment le dire ? Parce que bon... quand même... il m'envoie ça pour la Saint-Valentin ! Soit le seul jour de l'année où si l'on est intelligent, il ne faut pas offrir de fleurs à son amour... la bise, gros vilain !
Trêve des cons faiseurs à cause du froid et de l’actualité qui n’est pas enthousiasmante.
C’est vrai qu’il a fait froid partout. Malgré le teckel en tissus écossais (de mauvais goût) collé au bas de la porte de la cuisine, malgré le serpent jaune et vert également en tissus (il est laid et en plus il se barre) cent fois par jour repoussé du pied contre le bas de la porte du salon, le vent fou et glacé est passé partout. Même dans les joints mal assurés des blogs la bise se glissait et quand on allait voir ce qui s’y passait, on ne trouvait que le silence des paysages enneigés. La trêve je vous dis. Ça ne canardait plus. Difficile de tenir un fusil dans une tranchée avec les doigts gelés et les yeux qui pleurent.
Puis on a entendu une petite voix qui venait de là bas, du côté de Fotomotoro et on a aperçu un petit drapeau blanc qui s’agitait. Ohé ! je vous aime les gens ! Fotomotoro nous invitait même à la projection champêtre, sur un drap de lit, de « La grande illusion » et de « Joyeux Noël ». Je vous aime les gens. Mes « ennemis » aussi. Bon, c’est la trêve, on y va au cinéma ? On y va.
Mais nous aussi on t’aime Fotomotoro, surtout si dans ta popote tu nous mijotes un bon petit plat d’hiver (pourquoi petit ?). Tu ne vas pas nous faire le coup du « poulet au vin jaune et aux morilles » que tu as lamentablement loupé à Noël ?
Il est malin le Fotomotoro quand même ! Ne voilà-ti pas qu’il s’arrange pour réapparaitre, l’œil humide, au moment où Whitney Houston meurt à Los Angeles ? De nos larmes pour Ouini Iouton (comme dit mon copain Manolo) il s’arroge deux ou trois larmettes pour sa pomme et décrète que le monde entier l’aime. T’es pas gêné hein ?
Mais pourquoi faut-il que tu glisses dans tes apparitions bloggeuses, presque toujours, une lichette de mauvais goût ? Par exemple, dans ta dernière, cette femme assise qui enfile ses bas : mais c’est un monstre ! Elle est difforme ! Le mollet et le buste avec PIPS de Jeannie Longo. Et sa tête ? Un collage de Rachida Dati, de Nana Mouskouri sans lunettes, d’Yvonne Printemps et de Oum Kalsoum. Faut vraiment qu’on t’aime bien pour cliquer-gauche sur ce laideron.
Mais pourquoi cette propension, cher Fotomotoro, à pimenter ta cuisine de gratte-culs provocateurs que tu adores faire apparaître en contre-point du sucré-salé de ta bonne âme ? Pourquoi jeter en ricanant, dans ta marmite, ces cynorhodons de cynisme qui vont à ton talent comme piquette chez Troisgros ? Pourquoi cette posture ?
Oui oui, d’accord, c’est ton blog, tu en fais ce que tu veux et tu y mets ce que tu veux mais tu me permettras de penser que le jour où, fier comme un bar-tabac, tu nous as présenté ta dernière trouvaille bloggante « Etre loin » du québécois expatrié, j’ai été consterné. Je trouve ce blog stupide. Humour, ironie avance son auteur. Pas de chance le canadien, si je compare aujourd’hui Whitney Houston à Céline Dion… Y a pas foto motoro.
Je suis sûr que le tabernacle, il doit adorer l’émission anglaise « Life’s too short » de ce tordu de Ricky Gervais (traduction : riche à gerber). Evidemment, tabernacle il aime aussi Damien Hirst et ses animaux tronçonnés inclus dans la résine. Je me rappelle, lorsque j’ai visité en 1997 à Londres, à
Bon, si ça te fait rire…
Tu aimes les gens, mais tu vois moi je n’aime pas tout le monde.
Ce soir, je vais regarder les demi-finales des « Chirigotas » de Cadix. Pendant plusieurs jours, dans le « Gran téatro Falla » de la ville, des troupes de sept à douze comédiens-chanteurs amateurs se succèdent jusqu’à ce que l’on élise la meilleure. Affublés de déguisements incroyables, ils chantent et miment essentiellement l’actualité espagnole et locale (gaditana), avec beaucoup d’humour et de férocité aussi. Rythmes musicaux, instruments, variété des voix, tout est codifié et très sérieux. Evidemment, les textes sont truffés de dialecte local difficile à comprendre. Ludo doit connaître ! C’est sur CanalSur.A voir et à écouter.
Tu vois, cher Fotomotoro, tout finit par des chansons.
We will always love you !
¡ Aliquindoï ! *
JLB
* Fais gaffe ! en dialecte de Cadix.
12 commentaires:
je n'avais pas non plus été réellement transporté par le blog du tabernacle!
C'est normal, vous manquez tellement d'humour tous les deux...
N'empêche que ça a fait du bien de se sentir aimé le temps d'un ouiquende
Alors finissons par des chansons, ne nous prenons pas trop au sérieux et laissons les amoureux à leur mamours ...
Finale des chirigotas vendredi prochain. J'ai une préférence pour les "De nuevo en el mercado" ... asi que "estoy al liquindoi" JLB ! A ver
Moi c'est plus qu'une préférence pour "De nuevo en el mercado" Maja Lola ! Un petit chef-d'oeuvre. La partie consacrée à la grand-mère qui parle à son petit-fils est très belle. Et la dépilation des recoins intimes est désopilante.
"Mejo no salgo" m'a fait rire au début mais c'est assez répétitif au fil des tableaux.
Mais pouvez vous me dire, Maja Lola, quelle est d'après vous l'origine de "al liquindoï" ? Un gaditano m'a affirmé que ça venait du temps où les anglais occupaient Cadiz (et me l'a d'ailleurs écrit "alinquindoï). Les habitants se moquaient de leur manie de se méfier de tout et de répéter : "I am all looking to" (je regarde tout, je surveille tout), qu'ils ont adapté en "al liquindoï". A ver tambien.
JLB
Les "Mejo no salgo" à part l'originalité du costume de foetus ont moins de "desparpajo" que las "De nuevo en el mercado" ... elles ont des expressions too much (er subidon que llevo ! somos señoronas ...)
Pour l'origine du mot "al liquindoi" j'avoue ne pas la connaître. Mais l'explication que vous a donné le gaditano tient la route ... l'occupation anglaise a certainement laissé beaucoup de traces. Comme la française d'ailleurs ... en cette année du bicentenaire de la Constitution, je ne peux m'empêcher de lancer le cri qui est resté dans le langage courant : Que viva la Pepa !
Como botella?
Et moi "Viva Pepe Botella" !
JLB
botella est aussi le nom de la femme de aznar non?
quant à pepe botella, jlb, je me demande si nous pouvons réellement en être fiers! je m'interroge!
No Chulo. Otro Pepe que Bonaparte ... la signature de la Constitution le 19 mars 1812, jour de ... St-Joseph !
La constitution est donc baptisée "la pepa".
JLB reste fidèle, lui, à la dive ...
y los de "El Chaparron" tienen una marcha flamenca de factura mas que huebonita !
JLB, en Cai cuidao de no meterte en un güichi a que te saltas una taja que no veas.
ludo
Alikindoy: Estar atento a todo lo que sucede a su alrededor. se pudiera traducir por : ojo !
exemple trouvé dans un commentaire sur "el habla de Cadiz" à propos du fait qu'il manquait des mots et des expressions dans le dico listé par l'auteur :
"carajote, alikindoi uff faltan muchisimas, pero muy buena tu forma de traducirlas jeje"
salud,
Ludo
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