Physiquement, rien, ni l'armement ni le volume et surtout pas l'allant, ne distinguait ces novillos de los señores toros d'arènes de première catégorie. Ou alors, en leur faveur ! Aussi ne fais-je pas partie des déçus de cette course dont on entendait les réserves à la sortie ou que l'on peut lire dans certains blogs. Bien sûr, je n'ai pas vu Madrid – deux rentrés vivants - ni Carcassonne où une alimaña vida le ruedo personne n'ayant prévu de mourir ce jour-là, mais d'une part, je ne crois pas que l'exceptionnel puisse être la règle de base et d'autre part, mouvoir une demi-tonne à cette cadence sur un squelette de trois ans et demi en endurant trois ou quatre piques sans baisser pavillon de son agressivité est une caractéristique que vous ne devriez compter par temporada que sur les doigts d'une main. No ?
Certains trouvèrent qu'ils ne galopaient pas vraiment sur tout ce qui bougeait, comme les Springboks dératés d'Irmaos Dias de la veille. Certes, mais en s'affrontant en force au cheval et avec cent-cinquante kilos de plus sur la carcasse, rien que de très logique. De plus, ayant eu l'idée d'aller me documenter sur ''Terres de toros ''on lit sur le comportement du saltillo qu'une des caractéristiques de ces ''lesaquenos'' est « sa charge au pas lent qui met à rude épreuve les nerfs des toreros »
Des courses comme ça, pour ma part, j'en redemande ! Le plus difficile étant de trouver des toreros pour les affronter. Blanco sera ''empêché'' par son premier, manso et réservé, peut-être trop châtié – quatre piques – et débordé par son second, puissant et maître du ruedo, trop de toro pour lui. C'est au crédit d'El Dani qu'il faut je crois mettre les séquences les plus maîtrisées. Les trois novilleros pouvant coucher sur leurs feuilles de route, qu'ils ont tué des Moreno de Silva. Les prochains à s'y risquer se nomment Pedro Carrero, José Arevalo et Javier Jimenez, le 7 Août à Millas, pobres de ustedes ! Des novillos que tout aspirant à devenir figura se devrait d'affronter pour accélérer son orientation vers le sacerdoce ou le recyclage professionnel.
1 commentaire:
A lire la reseña on se croirait plus au cirque que dans une course de toros.
Calme et douceur face aux amazones ? De toutes manières il n'y a que ça à faire .... si tu veux en tirer quelque "bénéfice" (le rapport de forces, elles adorent ça, c'est leur raison d'être)
Mais là c'est un lymphatique, un lent à la détente, bien loin de douceur et maîtrise !
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