Vous l'avez compris ce blog ne collera pas à l'actualité. Toutefois il ne s'interdira pas d'aller y jeter un oeil curieux quand un évènement l'interpellera. Oh, rien de bien grave aujourd'hui, messieurs dames, anecdotique même, voire "clochemerlesque"... Voyez cette jolie petite arène ombragée par les platanes : Caissargues. Un village qui touche Nîmes, où l'on se rend parfois durant la feria de Pentecôte pour y courir ses encierros nocturnes réputés. Une petite arène symbolique puisqu'elle y vit Christian "NimenoII" et sa génération s'entrainer. Elle porte son nom et chaque année le club "Caissargues y Toros" y organisait un festival taurin de bienfaisance. Or cette année, parce que les services vétérinaires se sont subitement aperçus que le lieu ne répondait pas aux exigences de sécurité sanitaire et que la solution ne se serait pas présentée en temps voulu, Mr Bécamel maire de la commune et son conseil municipal ont dit non. Trop heureux de l'aubaine, Rodilhan le village d'à côté, s'empresse de récupérer la manifestation en la doublant (source Midi-Libre) : le 8 novembre avec tous les vainqueurs de Graines de toreros et le 9 avec Varin, Serrano, Lescarret, El Santo, Marco Leal. Et pendant que Monsieur le maire insiste en précisant "qu'une partie de la population était excédée de voir autour des arènes la dépouille des toros pendue avec un élévateur et le sang couler dans la rigole", le site "Signes du toro" quant à lui, enregistre la réaction d'Alain Montcouquiol et révèle une petite dimension supplémentaire :
Alain Montcouquiol, qui a contribué avec son frère Nimeño II, à faire de Caissargues le lieu historique de la tauromachie française, est un peu triste :« les arènes de Caissargues, ça a été le premier lieu à usage exclusif pour les toreros français. A l’époque, il n’y avait ni périphérique, ni autoroute, et on partait à pied pour s’entrainer là-bas sous les platanes !... Mais je crois me souvenir qu’on a donné le nom de mon frère à ces arènes. Alors sans vouloir polémiquer, si tout ça se confirme, je trouve que ce serait la moindre des choses que le maire fasse dévisser la plaque… » Mais il est bien possible que cette histoire vétérinaire, ces précautions de santé publique, cachent aussi certaines arrières pensées politiques. Après tout, madame Pélicier est aussi l’épouse du concurrent de Becamel aux dernières élections municipales.
D'aaaaccord.....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire