jeudi 1 avril 2010

Calife, Monstre, Symbole et... incolore, inodore.




On ne devrait pas toucher aux mythes pour en ignorer délibérément la quintessence. De la terrible personnalité du calife de Cordoue épanouissant son art au cœur de cette si cruelle époque de l’Espagne, cristallisant sur ses seules épaules les passions d’un peuple jusqu’à s’ériger en symbole, il y avait un formidable matériau cinématographique à exploiter. Hélas, au grand film qu’il aurait pu faire pour une élite certes, Manno Meyjes a préféré le petit film à base large pour midinettes énamourées. Pas couillu. Aficionados mes frères, ce film ne vous est pas destiné. Il n’évoquera pas grand-chose à la peuplade de barbares raffinés que nous sommes. On nous avait prévenus pourtant : c’est une fiction romancée. Oui, mais qui tient compte du réel. Un nouveau genre ? Peut-être aurait-il alors mieux valu l’appeler ''Minulato’’, et s’affranchir complètement du réel et de ses contraintes… de toute référence encombrante. Car ici, quelles que soient les lunettes que l’on chausse, cela ne marche pas.
Même si l'on peut aisément concevoir que l'avis de l’aficionado n'est pas déterminant, celui-ci ne peut que sourire aux images du novillo surmonté de bananes censé figurer les terrorrifiques Miuras de 1947, ainsi qu’à la peinture d’un jeune Dominguin hilare, niais ou contrit… à la limite de la débilité : bravo Espartaco pour l'efficience et la véracité du consulting...
Le cinéphile ne peut que trouver définitivement lourde et puérile la scène finale préparant à ''l’empalement bananier’’ de Manolete, un fait historique connu, qu’il n’est pas besoin d’annoncer à grands renforts de mimiques puériles d’inquiétude sur-jouée qui vous font instantanément déconnecter.
Le bibliophile averti sera écoeuré de cet énième parallèle éculé eros/thanatos, avec cette imbrication de scène d’amour et de toreo ne reculant devant rien, même pas devant la lenteur de cette main flattant la croupe du toro avec la même volupté que s’il se fût agi du fessier rebondi de Penelope : aucun cliché ne sera épargné au spectateur prisonnier de son siège et pris la main dans le sac de pop-cornes. Mais les élégantes trouveront les couleurs saturées du capote magnifiques et les jeunes aimeront le viol sonore en dolby THX s'il vous plait par lequel on est censé vivre les bruits du toro. Une bonne idée au demeurant, sauf qu'en fermant les yeux on est plutôt dans un vaisseau spatial renfermant un alien éructeur, mais bon...

Alors, je me suis mis en mode GHâââââ… - ceux qui n’ont pas lu les BD de Gotlieb ne peuvent savoir de quoi je parle - Je me suis dit que passer une heure et demie en compagnie de Melle Cruz, n’était pas le pire des supplices et que j’allais l’admirer goulûment. Elle est toujours belle Penelope. Somptueuse, dans sa robe-fourreau rouge, mais aussi quand on l’aime comme je l’aime, plus émouvante encore, (légèrement) bouffie au réveil, décoiffée par une dispute, ou maculée de mascara dégoulinant. Le mode GHâaaââ... permet de bien admirer : la babine avachie, voire incontinente d’un filet de bave, l’œil torve du psychopathe en rut chimiquement castré, le corps en vrac par atonie subséquente à perf de neurolept' afin de ne pas tenter de forniquer avec l’écran du ciné devant tout le monde ce qui n’est pas convenable, le tout mâtiné par cette rancœur persistante de la frustration que jamais au grand jamais, vous n’éprouverez la douceur de ses seins à l’os de votre grill costal, ni ne sentirez l’odeur de son scalp en posant votre bouche là, sur ses belles boucles brunes d’Espagnole passionnée. Ca manque. Viscéralement. Intellectuellement. Glacialement.
Le mode GHâaâââa... est alors le seul mode possible, un mode de sauvegarde – urgences seulement - empêchant l’accélération des particules et la fissuration des atomes.
Un mode à l’activation facilitée si on rappelle que l’intérêt du film est dépendant de l’angle choisi et qu’en l’occurrence le temps passe sans que l’on n’apprenne rien sur le contexte ou l’âme du déchirement fratricide de ce peuple, ni l’importance qu’eut (cul?) sa mère Angustia (!) sur le profil de sa personnalité. N’évoquons alors même pas l’apport décisif du ''monstre’’ dans le toreo ce dont everybody se contrefout allègrement…

Il faudra donc se tourner une fois de plus vers les livres et notamment je trouve, vers Miguel Del Castillo ( Dictionnaire amoureux de l’Espagne) qui en peu de lignes en dit beaucoup plus long qu’une heure et demie de ce film :

A la tristesse altière de Manolete, à son immobilité dédaigneuse, à son stoïcisme hautain, s’opposait la flamboyance de son rival Carlos Arruza. Le premier était de Cordoue et chacune de ses passes semblait exprimer la mélancolie pensive de l’antique capitale des Omeyyades ; le second un Mexicain, symbolisait dans les amples mouvements de sa cape et de sa muleta le baroquisme de l’Amérique centrale, son imagination débridée.
Sur les gradins, une foule miséreuse, hâve et famélique suivait avec passion ce corps à corps poignant entre le fauve et Manolete. Qui n’a pas vu le Cordouan enchaîner sans bouger les pieds une série de naturelles de la gauche, son long corps penché dessinant une arabesque parfaite ; qui n’a pas vu son regard attentif et méprisant, celui-là ne comprendra jamais l’intimité violente qui liait Manolete et le public. Plus que de l’admiration, une fusion. Autant qu’une présence singulière, le style est une interprétation. Or, la partition que le Cordouan déchiffrait, c’était celle du désespoir collectif. Son temple, sa cadence, scandait une musique de défaite et de ruine. « Nous tiendrons, nous résisterons au désespoir, nous finirons par l’emporter » disait chaque mouvement de sa muleta. Comment le peuple n’aurait-il pas entendu ce langage ? Deux mots revenaient alors dans les conversations : nada, rien, aguantar, supporter avec fierté. Le toreo de Manolete condensait ce lexique.
Quand il mourut à Linarès, tué par Islero, tout le pays prit le deuil. Ce qui disparaissait avec lui, c’était la période de la plus furieuse répression, une époque de misère et de faim, les longues années du silence et de l’hébètement. En le pleurant, l’Espagne pleurait sur elle-même.
Avec sa silhouette svelte, son élégance détachée, sa beauté patricienne, Luis Miguel Dominguin, lui, était le senorito, le rejeton d’une haute bourgeoisie franquiste qui, dégoûtée par l’abjection de l’acharnement répressif, réussissait cependant à s’accommoder d’un régime somme toute vivable.
Au yeux des étrangers il symbolisait l’Espagne, la noblesse de ses attitudes. Malgré la dictature, l’Espagne vivait, riait, chantait et dansait, semblait dire le toreo allègre de Luis Miguel. Elle était d’autant plus vivante qu’elle sortait de son isolement et rejoignait le camp occidental dans son combat contre le bolchévisme. Comment s’étonner si un grand écrivain américain, auteur de l’un des plus beaux romans sur la guerre civile, Hemingway, adoubait ce torero légendaire ? A la même époque l’ Amérique volait au secours du régime. Certes Hemingway ne se proposait pas de cautionner le franquisme qu’il avait combattu dans sa jeunesse. En célébrant ordonnez et Luis Miguel, il célébrait le pays. C’est tout ce que Franco demandait : la reconnaissance que l’Espagne continuait d’exister. C’était d’ailleurs la réalité.

Pour son style et sa contribution au toreo, Cesar Jalon disait dans ses mémoires qu’

« il est indéniable que Manolete a franchi cet espace, ce demi pas, cet échelon refaçonné par les impondérables propres au génie qui sépare de façon notoire le bon torero, et même le grand artiste, du phénomène… la tauromachie va récolter le savoir-faire de manolete tout comme le miel les arômes des champs »

et José maria de Cossio :

« la longueur de son bras, étendu royalement, devenait le rayon de ce cercle où le toro devrait se livrer uniquement en vertu du toreo… Son courage impassible et son poignet incommensurable lui permettaient de se rendre maître du toro. N’importe quel torero aurait pu essayer de dominer ainsi les toros, mais il est certain qu’il n’y serait même pas parvenu avec la moitié de ceux avec lesquels triomphait Manolete »

Pour Paco Aguado ( Figuras du XXe siècle ) :

« la domination sans démagogies ni ardentes démonstrations de pouvoir, soumettre en toréant, faisant que les toros corrigent d’eux-mêmes leurs défauts ‘’tout simplement’’ en leur faisant suivre sa muleta et en foulant avec une fascinante quiétude un emplacement à haut risque. Manolete fit ainsi de l’exception une norme »

« Comme l’a affirmé à maintes reprises son rival frustré Pepe Luis Vasquez, Manolete s’engagea dans la voie sans issue de la régularité. Et cela ni le public ni la critique ne lui ont jamais pardonné. A chaque triomphe, à chaque coup de corne, à chaque peseta gagnée, Manolete faisait croître les exigences de ce pays d’iconoclastes. La pression devint telle, que Manuel Rodriguez mourut d’épuisement au sommet. Là où la foudre se dirige toujours.

Il manque encore à se procurer les califes, celui de François Zumbiehl et la version ‘’foudroyée’’ de Anne Plantagenet au éditions du Diable Vauvert qui organisait cette avant-première et cette discussion avec l’auteure et un Paul Coulomb qui trouvait que pour le Lituanien moyen ou le citoyen de l’île de Man qui n’avait jamais vu de corrida ce film était très bien… Argument non négligeable à l’heure où les corridas ne sont plus organisées pour les aficionados mais pour les autres, plus nombreux. Il nous révèle donc d’un coup pourquoi ce film ne nous a pas plu (sauf à Gina bien sûr, mais c’est justement la preuve…) et nous excusera de n’avoir pas le même angle de vue. Dans la catégorie surprise, j’ai remarqué la resena assassine du d’ordinaire aimable et consensuel revistero du Midi-Libre pointant dès le titre de son papier, le manque affligeant de caste de ce film !

Alors…. Aller le voir ou pas ? Si l’on voulait établir un parallèle avec la sulfureuse Penelupe Sinocruz qui assène à son Manolete « tu es le plus beau des hommes laids que j’ai jamais vu » , on pourrait peut-être vous recommander de vous rendre au plus mauvais film que se doit de voir un aficionado rompu à l’auto-flagellation par la foultitude de corridas ennuyeuses qu’il ingurgita dans sa vie. Surtout s’il est Penelopo-sensible. Mais plus, je peux pas...

10 commentaires:

Lola a dit…

Effectivement décevant.
Les "avisos previos" sur ce qu'il fallait attendre du film étaient supposés (?) mais donc bien fondés.
Votre analyse du film est, et dans sa forme et dans son contenu, tout à fait exacte. J'ajouterai que j'ai été frappée par la pauvreté du scénario (y en avait-il un ?) des dialogues ... Le terme roman-photo de série B conviendrait à l'affaire.
Même si le sujet traité était essentiellement la romance entre Manolete et Lupe, j'espérais que l'omniprésence oppressante et possessive d'Angustias, l'austérité hiératique du maestro et le contexte de l'époque soient sinon approfondis, du moins abordés ...
Et, pour paraphraser votre titre : "sin gusto ni sabor"
J'aurai du mal à inciter les amis qui m'accompagnaient à lire le livre d'Anne Plantagenêt pour laver l'affront de ce navet. Mais je crois qu'ils me font confiance.
Je constate une fois de plus que votre plume est d'une qualité redoutable. Lire votre blog m'est devenu un plaisir indispensable et j'avoue avoir été troublée en pensant que dans la salle se trouvaient certainement de nombreux bloggeurs anonymes, côtoyés ou croisés sans se connaître.
Maja Lola

el chulo a dit…

Mon cher pétrisseur de cellulite et agitateur d'idéogrammes,

je vais encore passer pour un obsédé pervers, à contester les références littéraires, mais je voulais te dire que l'élégant grand écrivain qu'est Miguel del Castillo, pour moi s'est totalement discrédité avec son immonde "temps de franco", homophobe, lorsqu'il s'agit de Azana, ( accusation récurrente des franquistes), et mon hétérosexualité ne fait aucun doute, raciste lorsqu'il s'agit des colonisés marocains, absurde lorsqu'il tente pesamment de prouver que Franco n'était pas fasciste, ce qui n'a pas la moindre importance, avec des arguments du type que les vrais fascistes, tels hitler et mussolini n'étaient pas morts dans leur lit, que finalement, Franco termina comme un bon grand père bienveillant, juste mais sévère, sans oublier une hargne invraisemblable contre le siècle des lumières.
depuis que j'ai lu ce livre je consacre la totalité de mon temps libre à lire tout ce que je trouve sur la Guerre d'Espagne, toutes tendances confondues.
Une fois de plus, "los conversos" sont les plus redoutables, et notre Michel, sans doute soucieux des succès en librairie de Pio Moa, qui tire à plus de 100 000 exemplaires, a voulu tenter sa chance.
La joliese de l'écriture n'excuse pas tout!

Marc Delon a dit…

Hors sujet Chulo ! Relis le passage, peu m'importe ici qu'il soit ceci ou cela. je trouve son analyse judicieuse et effectivement bien écrite.

Anonyme a dit…

Marc y est allé d’une plume pas épointée et très miuresque pour aplatir en peau de Platero, certain(e)s. Le cinéaste a beau illustrer seulement des moments de la vie de Manolete qui correspondent à sa post-rencontre avec Lupe, je ne dirai pas que c’est un film pour midinette, même avec les séances de baise - plus ou moins évanescentes -, des fantasmes de notre héros,utiles à la bonne vente du film. Tout comme je ne dirai pas au public masculin (ne trouvant le mot correspondant à midinette), qu’ il lui fallait le souple déhanchement de Pénélope moulée dans sa jupe, montant une dizaine de marches d’escalier (au moins), ou alors ses frisettes brunes, ses yeux de braise et ses décolletés profondément pigeonnants pour qu’il apprécie le film.
Ici, il ne s’agissait pas d’illustrer une biographie ; de bons livres y suffisent. Il fallait glorifier un héros de corrida, avec art. Je pense que c’est réussi.
J’aime ses explosions, ses charges de sons et de couleurs criardes, tournoyantes et éclatantes dans tous les tons de rouge qui s’éparpillent et tombent en pétales larmoyants et assombris à la fin. C’est frappant, tonitruant, hystérique, ça fonctionne à coup de symboles, de gros plans et rien ne saurait mieux convenir je crois, à la création et à la célébration d’un grand héros de corrida (sans oublier le héros national réconciliateur qu’il fut en 1938). Les gros plans sur la haute silhouette dégingandée ou sur la triste figure qui frémit de tout, et de ce que lui assènent l’Histoire, son histoire, son public, sa mère, sa maîtresse, la peur, les déceptions, les pressions, la dépression, tout comme l’apaisement serein du combat devant un public, aucune émotion ne quitte le spectateur.
Ce film devrait, par cet art expressionniste presque surréaliste, son envergure communicative, assurer une plus grande tolérance entre les aficionados et les autres.
Gina

Marc Delon a dit…

Gina vous auriez été un as du barreau, une bavarde de catégorie, une bonimenteuse de marché redoutable ! j'envie votre enthousiasme de jeune fille !

el chulo a dit…

gina m'esbaudit chaque jour un peu plus!

Maja Lola a dit…

Gina,
Je suis épatée par la manière dont vous défendez le film. As du barreau comme le suggère Marc, "reboussière" contre les critiques de la foultitude (non alignement oblige) ou généreuse pour voler au secours d'une ouvre victimisée ?
Même s'il ne s'agissait pas d'une adaptation de biographie (vous avez raison, les livres sont faits pour cela), il n'en demeure pas moins que le symbolisme que avez perçu avec bienveillance (bruit, fureur, couleurs vives et criardes, ...) ne me semble pas suffisant pour étancher une soif de profondeur dans les dialogues et la tenue du scénario.
S'il s'agit d'esthétisme visuel au premier degré, alors je dis oui, peut-être mais transposable à n'importe quel autre sujet (hormis quelques gros plans des toros).
Mais vous avez raison, certaines spectatrices sont "entrées" par ce biais dans le film. Je suis restée devant la porte ...
Maja Lola

Anonyme a dit…

Comment j’ai vu ce film. Pas avec l’envie de m’opposer à d’autres points de vue, - et je suis bien d’accord avec ce que vous dites de son contenu - car je m’interdis de lire les commentaires pour ne pas me laisser influencer (cela même quand je lis).
J’étais juste en train de lire l’ouvrage de A. Plantagenet au moment du film, je l’avais même emporté dans la salle pour essayer de le terminer. J’ai donc comparé sur le vif et compris que le film se rapportait seulement, à la fin de vie du grand homme, que de bons moments de sa biographie n’y figuraient pas. Ce n’était quand même pas, la soap –story pour midinette qu’on pouvaient attendre d’Américains. Le film avait quand même le mérite de résumer toutes les dictatures qui pesaient sur le torero (et peut-être sur beaucoup de toreros). J’ai bien regretté que l’Histoire ne soit pas plus développée, que ce public entraperçu soit aussi rond et bien nourri et j’acquiesce avec la pauvreté dont vous parlez.
Mais une corrida, l’esprit « corrida, torero » évoqué avec un tapage sonore et visuel pareil, j’ai aimé.Dommage qu'on ne se soient pas rencontrées!
Gina

Marc Delon a dit…

Gina arrêtez de vous excuser ou de vous justifier d'avoir aimé ce film ! Vous ne faites qu'abonder dans notre sens : moins on a d'aficion plus on peut aimer ce film ! Parce que l'esprit "corrida-torero" comme vous dites n'y était justement pas du tout ou alors comme peut l'être un éventail publicitaire en carton à propos de l'âme d'un peuple ! Voici des extraits du compte rendu de Roland Massabuau pour Midi-Libre :

" On a attendu sa sortie en salle plusieurs années, une impatience que le résultat, hélas, justifie bien peu...
...le film consacré au maestro sans doute le plus mythique de l'histoire de la tauromachie, laisse perplexe à plusieurs niveaux de lecture. Totale fiction, avec tout ce que le déroulé de l'intrigue suppose d'invraisemblable dans les situations et les dialogues, il s'engouffre, par nécessité probablement, dans le tunnel que les relations entre le torero et sa maîtresse permettaient de traverser....
...anecdotique la présence de la mère de Manolete et surtout, quasiment évacué le contexte historique de l'Espagne franquiste...
...le film manque singulièrement de profondeur, malgré celle du sujet et du personnage central...
...le film marque finalement un déficit de relief et de consistance...
...il s'apparente davantage à un roman-photo qu'à un témoignage bouleversant...

el chulo a dit…

a propos, douce gina, avez vu la pétition de 400 scientifiques qui traitent rien de moins Allègre de falsificateur et d'escroc?

les gens sont méchants et jaloux.

lui en tous cas je crois qu'il a vendu à 100 000. escroc intellectuel certes mais un bon sens du commerce!