Le mardi soir, je ne suis plus le maître de la zapette... Vous savez que c'est grâce à elle que les sociologues déterminent qui est le dominant du couple, celui qui a le pouvoir : c'est çui qui l'a qui l'est. Bien calé dans son canapé, zapette dans la dextre pour empêcher une mutinerie soudaine de pulsion de changement intempestif de chaine unilatéral. Eh bien le mardi soir, la patronne, c'est ma fille, Louise, huit ans.
X Factor oblige, il faut supporter les yeux bridés de Schulteis, l'accent Québécois de Dicaire, celui , plus traînant et fatigué du rocker Corse (oxymore !) Padovani, et surtout l'horripilant Wilhem alias "Turttle Chris", l'as de la sentence branchouille :
- Enooooooorme, énormissime, ma chérie comme tu as mis le feu à la baraque...!
Padovani serait plutôt l'as de la sentence méditerranéenne :
- T'as voulu faire du Patti Smith, et tu as fais du pastis, smith...
Oui, je le crains Wilhem... physiquement... il m'énerve... son phrasé, ses gestes... à table, je change de place si on me le met à côté... tant pis pour l'incident diplomatique... je le crains je vous dis... supporterai pas... tout pénétré de son génie en plus... beeeerk !
Je suis donc l'émission depuis des semaines, et jen reviens pas du nombre de chansons que Louise connaît par coeur alors qu'elle ahane difficilement ses tables de multiplication... Christophe Maé devrait sortir un CD de tables de multiplication en chansons pour les petites filles... je regarde son émission avec assiduité et je reconnais volontiers qu'il y a des compensations. Sarah Manesse par exemple qui a le sourire en travelling panoramique interminable, désarmante de fraîcheur et de charme. Et que dire de Marina D'amico... une toute jeune fille qui vient à peine de souffler dix-sept bougies et qui abat "fingers in the noise" des standards terribles de difficulté, qui planteraient 90% des chanteuses consacrées ! On lui donne un piège vocal, avec de la modulation, de la puissance, des contorsions de cordes vocales de briscards rompus à la trille et à la syncope et elle nous les assimile comme qui rigole, nous les restituant avec des larmes sur nos joues, en apercevant soudain ce gemme pur s'extraire de la gangue. Ah la "salope" (affectueux) tirer des larmes d'un vieux blasé de canapé télévisuel comme moi, sans crier gare, faut le faire... mais justement, comment fait-elle, elle qui vient de naître, qui n'a encore connu aucun malheur, un être sans faille ni fêlure, pour restituer pareille émotion ?
Mystère... ou alors justement, tenancière innée du "X Factor"...
Mais ma préférée, celle qui fait vibrer l'homme que je suis, celle qui est différente, originale, qui t'aimantes dans son univers particulier, celle qui a un visage d'enfant sur un corps de femme, qui me capte de ses prunelles topaze, celle qui pétille de vivacité d'esprit, c'est Maryvette. Comment résister à un prénom si guilleret, d'abord...? Maryvette... mutatis mutandis, qu'on aurait envie de protéger, d'accompagner, de... bon ben vous, c'est Enrique Iglesias aperçu ce soir dans la même émission, alors pas de quoi se moquer , hein... le bellâtre spaniol de service qui bouge bien du bassin... l'est pas indigné de la Puerta del Sol, lui... en bon prince du DanceFloor qu'il est. Toutes Cougardes, dès qu'il débarque ! En DSK clitoridiennes qu'il vous change instantanément... en rampant vous iriez dormir dans sa tente Quechua deux secondes sur la Puerta del Sol, à même le. (sol) Bande de quinquas déchaînées, va... Tandis que "Maryvette" et moi, c'est joli, c'est fantas-romantique, rien à voir avec du salace, pfffff... je lui ferais pas mon grand Donneur de Sperme Kompulsif, moi, pas du tout... je lui ferais du risotto... des risottis... pas du guilty, des guilis... lui masserais les pieds à la Tron, tout ça... gentil... l'emmènerais aux corridas... l'initierais à la souffrance animale ritualisée, en douceur... un grand frère, quoi. Si. Suffirait qu'elle me regarde de temps en temps et qu'elle me sourie aussi. Pas plus. Chui pas un mec gentil, moi, peut-être ? Et maître de mes instincts ? Tiens... toi qui rigole, essaye de faire Kiné pendant vingt-huit ans sans plonger pour la moindre affaire de mains balladeuses et on en reparle après... c'est qu'il faut les maitriser les jolis virages peauciers toutes mains glissantes : c'est pas une preuve, ça ?
Bon, justement, vu qu'il est déjà une heure du mat, et que je dois recommencer demain, inlassablement, à parcourir ces corps meurtris, je termine avec cette réflexion : le "cruza-te" des tendidos, on pourrait l'appeler le "X Factor" aussi. Le facteur croisé, en X, qui change tout. Non ?
On vient de me le crier depuis le mirador à zapette, là-bas, qui a changé de vigile : Georges Semprun a désormais les bras en croix pour l'éternité. C'est triste d'aller se coucher là-dessus. Bonne nuit, Maryvette. Tu l'as, toi, le "X Factor", c'est sûr, même si c'est le "Y" de ton code génétique qui te définit le mieux.
X Factor oblige, il faut supporter les yeux bridés de Schulteis, l'accent Québécois de Dicaire, celui , plus traînant et fatigué du rocker Corse (oxymore !) Padovani, et surtout l'horripilant Wilhem alias "Turttle Chris", l'as de la sentence branchouille :
- Enooooooorme, énormissime, ma chérie comme tu as mis le feu à la baraque...!
Padovani serait plutôt l'as de la sentence méditerranéenne :
- T'as voulu faire du Patti Smith, et tu as fais du pastis, smith...
Oui, je le crains Wilhem... physiquement... il m'énerve... son phrasé, ses gestes... à table, je change de place si on me le met à côté... tant pis pour l'incident diplomatique... je le crains je vous dis... supporterai pas... tout pénétré de son génie en plus... beeeerk !
Je suis donc l'émission depuis des semaines, et jen reviens pas du nombre de chansons que Louise connaît par coeur alors qu'elle ahane difficilement ses tables de multiplication... Christophe Maé devrait sortir un CD de tables de multiplication en chansons pour les petites filles... je regarde son émission avec assiduité et je reconnais volontiers qu'il y a des compensations. Sarah Manesse par exemple qui a le sourire en travelling panoramique interminable, désarmante de fraîcheur et de charme. Et que dire de Marina D'amico... une toute jeune fille qui vient à peine de souffler dix-sept bougies et qui abat "fingers in the noise" des standards terribles de difficulté, qui planteraient 90% des chanteuses consacrées ! On lui donne un piège vocal, avec de la modulation, de la puissance, des contorsions de cordes vocales de briscards rompus à la trille et à la syncope et elle nous les assimile comme qui rigole, nous les restituant avec des larmes sur nos joues, en apercevant soudain ce gemme pur s'extraire de la gangue. Ah la "salope" (affectueux) tirer des larmes d'un vieux blasé de canapé télévisuel comme moi, sans crier gare, faut le faire... mais justement, comment fait-elle, elle qui vient de naître, qui n'a encore connu aucun malheur, un être sans faille ni fêlure, pour restituer pareille émotion ?
Mystère... ou alors justement, tenancière innée du "X Factor"...
Mais ma préférée, celle qui fait vibrer l'homme que je suis, celle qui est différente, originale, qui t'aimantes dans son univers particulier, celle qui a un visage d'enfant sur un corps de femme, qui me capte de ses prunelles topaze, celle qui pétille de vivacité d'esprit, c'est Maryvette. Comment résister à un prénom si guilleret, d'abord...? Maryvette... mutatis mutandis, qu'on aurait envie de protéger, d'accompagner, de... bon ben vous, c'est Enrique Iglesias aperçu ce soir dans la même émission, alors pas de quoi se moquer , hein... le bellâtre spaniol de service qui bouge bien du bassin... l'est pas indigné de la Puerta del Sol, lui... en bon prince du DanceFloor qu'il est. Toutes Cougardes, dès qu'il débarque ! En DSK clitoridiennes qu'il vous change instantanément... en rampant vous iriez dormir dans sa tente Quechua deux secondes sur la Puerta del Sol, à même le. (sol) Bande de quinquas déchaînées, va... Tandis que "Maryvette" et moi, c'est joli, c'est fantas-romantique, rien à voir avec du salace, pfffff... je lui ferais pas mon grand Donneur de Sperme Kompulsif, moi, pas du tout... je lui ferais du risotto... des risottis... pas du guilty, des guilis... lui masserais les pieds à la Tron, tout ça... gentil... l'emmènerais aux corridas... l'initierais à la souffrance animale ritualisée, en douceur... un grand frère, quoi. Si. Suffirait qu'elle me regarde de temps en temps et qu'elle me sourie aussi. Pas plus. Chui pas un mec gentil, moi, peut-être ? Et maître de mes instincts ? Tiens... toi qui rigole, essaye de faire Kiné pendant vingt-huit ans sans plonger pour la moindre affaire de mains balladeuses et on en reparle après... c'est qu'il faut les maitriser les jolis virages peauciers toutes mains glissantes : c'est pas une preuve, ça ?
Bon, justement, vu qu'il est déjà une heure du mat, et que je dois recommencer demain, inlassablement, à parcourir ces corps meurtris, je termine avec cette réflexion : le "cruza-te" des tendidos, on pourrait l'appeler le "X Factor" aussi. Le facteur croisé, en X, qui change tout. Non ?
On vient de me le crier depuis le mirador à zapette, là-bas, qui a changé de vigile : Georges Semprun a désormais les bras en croix pour l'éternité. C'est triste d'aller se coucher là-dessus. Bonne nuit, Maryvette. Tu l'as, toi, le "X Factor", c'est sûr, même si c'est le "Y" de ton code génétique qui te définit le mieux.
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