samedi 11 avril 2009

C'est la crise...












C'est vraiment la crise... Alors les empresas ont beau faire des efforts - moins de 10% d'abonnements à Arles- on a beau avoir les toros dans la tête, on ne se déplace plus et depuis longtemps - La crise économique, cependant n'explique pas tout- pour voir des zèbres atones aux oreilles prédécoupées. Et à Nimes au fait, c'est quoi l'effort déjà ? Ah oui... l'invention de la feria "anti-crise" dont la mesure unique est... de ne pas augmenter le prix des places cette année, exceptionnellement : trop fort, Simon ! (en gros titres, à la une du Midi-Libre ! ) On est donc venu à Arles mais pour se cultiver un peu et visiter les expositions du centre ville. Colcombet tout d'abord, dans la chapelle Sainte-Anne. Beaucoup d'idées et différents supports, toiles, "trophées", sculptures, qui affirment à quel point le toro l'habite.






Ensuite, de l'autre côté de la place du Forum, dans la cour de l'archevéché (ou de l'évêché...) Lucien Clergue expose "Les gitans et leur prince". De nombreux tirages noir et blanc dont beaucoup sont présents dans le livre dont je vous parlais il y a quelque temps : Roots. Le prince, c'était José Reyes accompagné à la guitare par Manitas de Plata. Clergue prétend s'être intéréssé presque sociologiquement à ces phénomènes analphabètes, qui, par leurs rencontres importantes avec Dali, Cocteau...etc, se virent projetés dans le vingtième siècle au point de jouer plus souvent au Carnegie Hall que les Beatles, leurs contemporains...















Effectivement, à écouter José Reyes parler en malmenant syntaxe et conjugaison, on peut s'interroger sur leur succès. Sans doute avaient-ils un chant plus universel et profond pour émouvoir le monde entier.



Enfin, une réjouissante exposition à conseiller, pleine de justesse, d'humour et de trouvailles - de génialités - dirait-on en tauromachie tant Eddie Pons torée par le bas les travers de ses congénères-, à ne manquer sous aucun prétexte au coin de la rue qui descend vers les arènes.









2 commentaires:

ludo a dit…

el coronel de la peña los areneros de madrid me signale une expo de cesar palacios , peintre et garçon d'arène, rouflaquettes et balai dans la poigne, estampe madrilène, tu vois ? mais je ne sais pas où c'est . enfin , c'est en arles , c'est déjà une indication. t'iras, hein t'iras ?
have a good feria man.

ludo

Marc Delon a dit…

Pas vu d'annonce au sujet de cet expo mais je vais chercher... et trouver.