jeudi 23 avril 2009

Ils sont à SEVILLA



Pour voir les paseos de la fête d'avril dans la ville de ferveur et de processions, ils y sont tous allés. En train, en voiture, en avion, à la queue leu leu comme les chenilles urticantes, comme les pénitents, ignorant superbement la crise, celle qui a emmené des tombereaux de vacanciers à la neige, ils sont allés tras los montes et jusqu'aux rives du Guadalquivir, siroter une Cruz Campo entre Maestranza et Tour de l'Or, peut-être à Sol y Sombra de Triana s'ils connaissent la bonne adresse, là où le jamon iberico fond dans la bouche et où les gambitas al ajillo réveilleraient un moribond ; ou encore à la Casa Anselme, ce tablao ouvert et spontané où les clients aussi se lèvent soudain et font le spectacle parce que le flamenco est leur art de vivre.

Comme les mansos, ils sont entrés dans l'arène, tous mes amis ou presque et ce sont eux qui verront les crépuscules bleu marine de la Real Maestranza de Caballeria, qui goûteront aux nuits sans fin. A ces déambulations nocturnes au hasard des ruelles, aux rencontres fortuites avec des personnages improbables ou des tapas diaboliques tapies au fond de bodegas inconnues. Ils m'ont laissé, à Nimes, au travail, ils sont à Sevilla : c'est salaud, non ?

2 commentaires:

ludo a dit…

ouais.

ludo

solysombra a dit…

On a fait les comptes, à camposyruedos on restent seulement trois sur 8 de ce coté ci des Pyrénnées !!
Faut bien tenir la boutique !
Non je déconne...
Mais le plus triste finalement c'est la confirmation de la mauvaise évolution des toros du paleto...
Terciados, bajos de casta...
Le gros pétardo c'est pour lui, Victorin...
"t'as pas manqué grand chose" me grésille le téléphone...
reste seville...