Qui aurait parié sur la possibilité que Savalli tire son épingle du jeu devant les Victorino Martin et ce, face au spécialiste de cette ganaderia, El Cid, et à l'expérimenté Ferrera ? Mais bien vite, l'on vit Ferrera essayer absolument de passer ses tics de toreo plutôt que d'étudier à qui il avait affaire et même Ô surprise sécher aux banderilles à son premier. Et puis on constata l'échec du Cid face à son redoutablement compliqué premier adversaire. Ce lot bien présenté, assez homogène de poids -500kg environ- et d'encornures, déçut beaucoup. Certains les qualifièrent de bonbons déjà sucés, il me firent plutôt penser à ces vieilles demoiselles, pouvant certes paraître douces mais dont les manies deviennent vite pénibles, au caractère acariâtre et rechignant à la demande d'un effort bousculant leurs habitudes. Fantômatiques au cheval, sauf un qui poussa un peu pour faire illusion. En comparaison finalement, ces Miuras de la veille dont deux étaients quand même costauds, n'étaient pas si mal... Un lot de cinq ans et demi, sans forces donc, qui se réservait et ne présentait pas d'allant malgré deux exemplaires plus encastés. Je craignais donc le pire pour Savalli et songeait déjà à l'erreur de cartel pour lui dont le toreo reposait sur une ahtlétique condition physique au service d'une prestation à l'emporte pièce. Or cette après-midi il fallait se calmer, réfléchir et ne pas douter. Et contre toute attente c'est lui qui réussit cela le mieux, certes peut-être aidé par le sorteo mais marquant en tous cas de réels progrès. Il est encore très perfectible mais a montré des qualités de temple, de maîtrise et de recours que je n'imaginais pas lui appartenir. Bien sûr dans l'euphorie chauvine ambiante, voir le bajonazo final déclencher deux oreilles fut plus facile à avaler...Des photos... pour plus tard !
1 commentaire:
moi je n'ai jamais douté! vite les photos!!!!!!!! tres agreable journée,aux pieds des arenes,le soleil,les amis et le rosé!!olé!!!
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