lundi 17 mai 2010

Senors Toros para Toreros Machos




Le lendemain dimanche, sous le soleil et dans les rafales de vent, une nouvelle demi-arène était venue jauger les Adolfo Martin Andres face à Robleno, Sanchez Vara et Fandino que je découvrais. Six estocades et trois batacazos plus tard, un constat s'imposait : on venait de voir une course pour hommes. Les toros, armés fins eux aussi, durs de pattes et rageurs au mental étaient bien venus pour en découdre. Attente calme au centre de la piste puis déchaînement de violence sous la pique, charges brusques, freinées dans la passe, sentido, tout pour combattre âprement. Robleno ne démontra pas une envie permettant d'assurer autre chose que l'expédition des affaires courantes devant les rugueux anthracite avec qui il avait à se colleter. La preuve, je n'ai plus le souvenir de ce qu'il a fait, ou pas... On coupa une oreille pour Sanchez Vara sans qu'on en perçoive la justification après des faenas plus habiles que profondes. La bonne surprise vient d'Ivan Fandino qui voltigea sur les cornes de son premier pour reprendre des combats sincères, centrés, malgré l'âpreté des duels, se passant le fauve à fleur de peau dans un style émouvant. Au bilan des ces deux journées alésiennes, deux courses de toros très intéressantes qui n'auront pas attiré grand monde...
J'ai vu à cette course deux choses inédites pour moi : un toro qui passe dans le callejon après avoir dégommé les planches (ou ils sautent carrément sans toucher les planches ou ils dégomment sans franchir...) et un cheval en appui sur les postérieures, prendre une impulsion, pour rétablir un centre de gravité capable d'éviter la chute ! Olé !
Au fait, pour la photo, oui j'ai triché, j'ai rajouté une étincelle au diamant du piton pour répondre à celle de l'épée, manière de fourbir les armes...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Nouvelle tauromachie : des épées scintillantes pour immobiliser le taureau au bon moment ?
A breveter.