vendredi 21 janvier 2011

Vamos al tiroteo...


Le spectacle donné hier soir par Rafaella Carrasco et sa troupe, fut d’un tout autre acabit que le ‘’don aux planches’’ quasi volcanique de Belen Lopez. Certes la comparaison est idiote et ce n’est certainement pas la mesure des décibels produits par la percussion talonnière qui pourrait augurer de leur valeur respective. De plus il est salutaire qu’un festival donne à voir des prestations de nature très différente. Sauf que, quand même, à la frénésie Lopezienne correspondait une transe inspirée et habitée ravageant tous les sceptiques. Certes, des performances aseptisées, il y en eut au cours des différents tableaux qui se succédèrent agréablement chez la Carrasco. Des trouvailles aussi, avec une mise en lumière judicieuse et un évident label de contemporanéité. De belles photos se sont aussi perdues : il y avait beaucoup mieux à faire avec la faena du foulard que celle jointe ici, piquée sur le site officiel… Soit, j’ai passé une agréable soirée devant un intéressant spectacle qui se tient, et peut s’exporter dans le monde. Cependant mon cœur ne battait pas plus vite, mon souffle n’était pas plus court, ni mes yeux plus ouverts : J’ai bien pris note d’une création qui jamais ne m’invita dans les territoires de l’émotion. Et moi, sans émotion, je reste court. D’où la ‘’longueur’’ de cette resena. Quant au titre donné à ce spectacle, "Vamos al tiroteo" je compte sur vous pour me le traduire, cela m'aurait peut-être aidé à apprécier ce spectacle.

J’aurais bien aimé, proposons-lui pour l’année prochaine si nous sommes encore vivants, (ou même déjà pour le spectacle de samedi prochain) un ''mano à mano'' de resena avec Maja Lola, femme et conocedora del baile, y mézigue, hombre béotien del flamenco. Pour rire…

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Post du 21 janvier 2011 de M Delon.
Je prends la main.
J'interdis à quiconque de me contredire.
J'interdis même à quiconque de mettre un commentaire à ma suite.
Je sais tout sur le tiroteo, le baile, le flamenco et l'affûtage des cure-dents.
Attention, Marc, c'est vous qui êtes très lourd en parlant de l'expression "vamos al tiroteo".
P...! Mais, malheureux, le "tiroteo" c'est le coup de feu, la fusillade ! Décidément, on n'en sort pas des mitraillettes... Vous mettez de l'aceite de acebuches sur le feu (au prix où elle est !). Vous remuez le couteau dans la plaie. Vous ajoutez votre grain de sel (de Guérande, au prix où il est lui aussi...). Vous enfoncez le clou (Inox et cruciforme).
Et ça vous fait rire ?
JLB

Anonyme a dit…

Le titre du spectacle semble issu d'une oeuvre de Lorca "Anda Jaleo" dernier couplet:

En la calle de los Muros
han matado una paloma.
Yo cortaré con mis manos
las flores de su corona.
Anda jaleo, jaleo:
ya se acabó el alboroto
y vamos al tiroteo.

Quand est-ce que tu viens tuer des palombes et couper des fleurs de tes grandes mains?... ;-))

Anonyme a dit…

Du haut de mon omni-science je vous renseigne, Monsieur Delon.
"Vamos al tiroteo" est la fin d'un poème de F. G.Lorca :
"En la calle de los Muros
Han matado una paloma.
Yo cortare con mis manos
Las flores de su corona.
Anda, jaleo, jaleo,
Ya se acabo el alboroto
Y vamos al tiroteo."
Pic de la Mirandole

ludo a dit…

frire, ça le fait frire.

"anda jaleo ,jaleo
que ya se acabo el alboroto
y vamos al tiroteo."

tape ça dans gougueule et you will know what i mean, tronco delon.

ludo

Anonyme a dit…

J'ai oublié le titre du poème :
"Anda jaleo"

Yo me alivié a un pino verde
por ver si la divisaba,
y sólo divisé el polvo
del coche que la llevaba.
Anda jaleo, jaleo:
ya se acabó el alboroto
y vamos al tiroteo.

No salgas, paloma, al campo,
mira que soy cazador,
y si te tiro y te mato
para mí será el dolor,
para mí será el quebranto,
Anda, jaleo, jaleo:
ya se acabó el alboroto
y vamos al tiroteo.

En la calle de los Muros
han matado una paloma.
Yo cortaré con mis manos
las flores de su corona.
Anda jaleo, jaleo:
ya se acabó el alboroto
y vamos al tiroteo.

Leonard de Vinci

ludo a dit…

Carmen Linares

http://www.youtube.com/watch?v=oc0Ar2klYB8

et ,désolé, ce n'est pas un poème de Lorca. "Anda jaleo" est un texte issu du substrat folklorique le plus "pueblo" qui soit et "recopilado" par Lorca et harmonisé par lui comme il le fit pour d'autres chansons dans le cadre d'une récupération fondamentale afin de publier son disque " canciones populares antiguas" où il pianote et où chante La Argentinita.en 1931.tellement popu la cancion que pendant la guerre civile elle fit l'objet de beaucoup de versions où apparaissent les protagonistes du conflit, la plus connue étant "el tren blindado" :
http://centros1.pntic.mec.es/ies.maria.moliner3/guerra/c_rep.htm#8.
reprit par serge Pey dans son disque : "nous sommes cernés par des cibles" avec le génial andré Minvielle.
à bon entendeur.
salut.

ludo

Anonyme a dit…

Qui, mieux que Rafaella elle même, peut donner les explications concernant son spectacle? n'est ce pas Ludo?
Siempre hay un pasado y eso en el flamenco está muy arraigado. Son las raíces de lo que hoy somos y hacemos. Quedarse en él, es no estar en el presente. Vivirlo desde el presente es hacer camino a lo que vendrá mañana.

Qué decir de la importancia que tuvo "Canciones populares" para el espectáculo de ayer y de hoy, porque son del público, porque hemos crecido con ellas y porque fueron parte de nosotros. Son el punto de partida hacía donde hoy me encuentro y un posible camino a lo que vendrá mañana.

La idea principal es poner en escena un disco que ha sido fuente de inspiración para muchos artistas. Trasladar los temas del año 1931 al día de hoy, con un entendimiento musical, escénico y coreográfico que difiere mucho del que había en su momento, pero con el mismo espíritu de hacer llegar al público letras y músicas que pertenecen al pueblo, que cuentan la manera de vivir de generaciones pasadas y que forman parte de nosotros.
Rafaela Carrasco

isa

Anonyme a dit…

Je suis un bon entendeur, Ludo et je suis toujours heureux d'en apprendre davantage. J'avoue, pour être agréable à Marc (sglurp sglurp) être allé sur good gueule et y avoir pompé le texte de la chanson. Ca m'apprendra.
Pendant ce temps en Espagne, des héritiers se battent comme des chiffoniers pour tirer quelques sous des droits de cette chanson et d'autres. Du côté de Lorca c'est cool mais côté Mejias et Falla c'est coriace. Mais, au fait, dans la famille De Falla, je demande l'arrière petite fille... Cécilia ? Cecilia... Cecilia... C'est celle là ? Ouiiiiiiiiiiii !
Allez, merci et un salut en retour.
JLB

Maja Lola a dit…

Correction pour JLB : la Cécilia en question est arrière-petite fille d'Isaac ALBENIZ (et non de De FALLA) leur contemporanéité ayant certainement semé la confusion ...

Anonyme a dit…

En écrivant De Falla et Cécilia, j'avais comme l'impression que quelque chose clochait... Et voilà ! Bien fait quand la gourmandise de faire un bon mot l'emporte sur la réflexion.
Merci Maja Lola et j'en profite pour vous dire combien j'ai aimé votre compte-rendu du spectacle de Rafaella Carrasco. Il avait raison le chef du blog de vous rappeler sur scène !
Bonsoir.
JLB