Resena : Décevante corrida de Palha vicoise pour Juan José Padilla, Javier Castaño, Alberto Aguilar. Décevante parce que chiche d'armure sauf un, et quasi éclatée pour un autre. On sait des cyclones qu'ils ne doivent leur puissance qu'à leur jeunesse et la brise légère résiduelle après le passage de cet état béni parait bien dérisoire. Ce n'est donc pas un parti pris d'avenir de bâtir carrière sur le concept car on en vient fatalement à décevoir ceux qui aimant la tempête, viennent promener sur ces digues pour observer l'impétuosité des vagues. Dont l'inertie des rochers aura bientôt raison. On en est désormais rendu là, avec mister rouflaquette, labellisé ''de Jerez'', d'autant qu'il tira les plus emmerdants de l'encierro.
Avec Alberto ''poupon'' Aguilar, tout ce passe comme s'il avait soudain réalisé, maturité aidant, dans quel infâme merdier il s'embourbait en choisissant d'embrasser la carrière des toros. A ce stade de ''vocifération décibelliqueuse'' on n'est plus du tout sûr qu'il s'agisse d'encourager la charge et on commence à se demander dans les tendidos, tout en reconnaissant que notre cul à nous est bien à l'abri, s'il ne serait pas devenu quasi épouvanté à l'idée d'occire son opposant... faenas a menos con espadas problematicas.. (je sais...)
La bonne surprise est venu du briscard Castaño, calme, lucide et efficace, ''torero'' en un mot. Pas de fioritures, une facture classique avant de se rapprocher un peu plus pour faire vibrer les dames dont le petit coeur palpitait sous leur sein turgescent. Il eût surtout l'intelligence de lire le fond de bravoure de ce cinquième toro, qu'il mit en valeur lors d'un tercio de pique qui provoqua l'explosion hystérico-admirative d'un public d'ex-connaisseurs, qui exigèrent la vuelta al ruedo pour cet exemplaire et fit une standingueu ovvvationnnn à Tito le piquero, Sandoval du patronyme. Certes, le toro venait de loin, certes castaño le plaçait encore plus loin que dans une concours (peut-être pensait -il que c'était ce jour-là, la concours ?!?) certes le noir cornupète vint à trois reprises, et de loin, donc. Maintenant, si on s'attache au style, il gratta... mais gratta... il tarda, mais tarda... et s'arrêta même tout net à mi-charge, bloqué, avant de finalement décider d'y aller. Pas un grand brave, messieurs-dames, oh non. Mais de la bonne volonté, pourvu qu'on le con... faut faire gaffe là, c'est un verbe à la con... qu'on le con...vainquît ? ... con...vainque ? ... con...vainc ? ...con...vainquistadorise ? Que... bref, qu'on sache le convaincre et qu'il ne nous emmerde plus à gratter de longues minutes sans vouloir y aller : vuelta y pâmoison !!!
Anecdote : je ne sais plus si cela se passa à cette course mais en tous cas, moi, je vous le raconte ici et maintenant. Un jeune avait apporté un sifflet. Un vrai, d'arbitre, et s'en servait à bon escient : à chaque carioca par exemple. Je trouvais que c'était très parlant : un judicieux syncrétisme de ce pays de rugby et de toros, avec son lot d'approximations, parfois dans la lettre, parfois dans l'esprit. Cela faisait un bon moment qu'il ne s'en était pas servi quand trois corbeaux noirs en Rangers, arborant fièrement l'inquiétante locution "Sécurité" dans leurs dos, firent irruption dans son tendido pour lui chercher noise. Le public s'en aperçut et commença a gronder qu'on emmerdât (c'est plus chic ) ce jeune mélomane rompu aux batucadas brésiliennes syncopées à coup de musical sifflet, récusant ainsi la principale définition du Larousse pour le mot "corrida" : désordre, tohu-bohu.
Mais les gardiens de l'ordre social insistaient et la contestation de l'arène enfla dans tous les tendidos car ils s'achoppaient maintenant avec une femme plus près d'eux, qui scandalisée par leur comportement, joutait verbalement d'importance pour défendre le jeune qui n'avait pas bronché pas à quelques rangées de là. C'est alors que le chef du commando, adressa tel Emmanueli à l'Assemblée Nationale, un doigt, le medius, pour tout dire, à ladite foule ! Le cuistre ! L'impudent ! Le proctologue amateur ! Evidemment l'arène alors, lui répondit d'une bronca de gala, comme un gros pet foireux, qui bouta le chantre negro-liston-de-la-paix-sociale-malgré-nous-le-peuple, hors de l'enceinte... Oaaaah putain, ça fait du bien de rire un peu... mais je ne savais pas que c'était une arène Sarkozyste moi, ici... Nâââaaan, je te provoque, peuple de gauche, par amitié... bouge pas... Et dire que la dernière fois que je suis venu on se faisait passer une tortue géante gonflable dans les tendidos en déconnant... boûhhhh... ça devient triste hein, chez vous aussi... bientôt on va se croire à Nîmes... il est temps de reprendre du poil de la bête et d'organiser une Mogiganga Pampelonnaise et d'obliger ce vigile même pas flic à siffler de longue en porte-jarretelles pendant toute la course. Fais chier.
Avec Alberto ''poupon'' Aguilar, tout ce passe comme s'il avait soudain réalisé, maturité aidant, dans quel infâme merdier il s'embourbait en choisissant d'embrasser la carrière des toros. A ce stade de ''vocifération décibelliqueuse'' on n'est plus du tout sûr qu'il s'agisse d'encourager la charge et on commence à se demander dans les tendidos, tout en reconnaissant que notre cul à nous est bien à l'abri, s'il ne serait pas devenu quasi épouvanté à l'idée d'occire son opposant... faenas a menos con espadas problematicas.. (je sais...)
La bonne surprise est venu du briscard Castaño, calme, lucide et efficace, ''torero'' en un mot. Pas de fioritures, une facture classique avant de se rapprocher un peu plus pour faire vibrer les dames dont le petit coeur palpitait sous leur sein turgescent. Il eût surtout l'intelligence de lire le fond de bravoure de ce cinquième toro, qu'il mit en valeur lors d'un tercio de pique qui provoqua l'explosion hystérico-admirative d'un public d'ex-connaisseurs, qui exigèrent la vuelta al ruedo pour cet exemplaire et fit une standingueu ovvvationnnn à Tito le piquero, Sandoval du patronyme. Certes, le toro venait de loin, certes castaño le plaçait encore plus loin que dans une concours (peut-être pensait -il que c'était ce jour-là, la concours ?!?) certes le noir cornupète vint à trois reprises, et de loin, donc. Maintenant, si on s'attache au style, il gratta... mais gratta... il tarda, mais tarda... et s'arrêta même tout net à mi-charge, bloqué, avant de finalement décider d'y aller. Pas un grand brave, messieurs-dames, oh non. Mais de la bonne volonté, pourvu qu'on le con... faut faire gaffe là, c'est un verbe à la con... qu'on le con...vainquît ? ... con...vainque ? ... con...vainc ? ...con...vainquistadorise ? Que... bref, qu'on sache le convaincre et qu'il ne nous emmerde plus à gratter de longues minutes sans vouloir y aller : vuelta y pâmoison !!!
Anecdote : je ne sais plus si cela se passa à cette course mais en tous cas, moi, je vous le raconte ici et maintenant. Un jeune avait apporté un sifflet. Un vrai, d'arbitre, et s'en servait à bon escient : à chaque carioca par exemple. Je trouvais que c'était très parlant : un judicieux syncrétisme de ce pays de rugby et de toros, avec son lot d'approximations, parfois dans la lettre, parfois dans l'esprit. Cela faisait un bon moment qu'il ne s'en était pas servi quand trois corbeaux noirs en Rangers, arborant fièrement l'inquiétante locution "Sécurité" dans leurs dos, firent irruption dans son tendido pour lui chercher noise. Le public s'en aperçut et commença a gronder qu'on emmerdât (c'est plus chic ) ce jeune mélomane rompu aux batucadas brésiliennes syncopées à coup de musical sifflet, récusant ainsi la principale définition du Larousse pour le mot "corrida" : désordre, tohu-bohu.
Mais les gardiens de l'ordre social insistaient et la contestation de l'arène enfla dans tous les tendidos car ils s'achoppaient maintenant avec une femme plus près d'eux, qui scandalisée par leur comportement, joutait verbalement d'importance pour défendre le jeune qui n'avait pas bronché pas à quelques rangées de là. C'est alors que le chef du commando, adressa tel Emmanueli à l'Assemblée Nationale, un doigt, le medius, pour tout dire, à ladite foule ! Le cuistre ! L'impudent ! Le proctologue amateur ! Evidemment l'arène alors, lui répondit d'une bronca de gala, comme un gros pet foireux, qui bouta le chantre negro-liston-de-la-paix-sociale-malgré-nous-le-peuple, hors de l'enceinte... Oaaaah putain, ça fait du bien de rire un peu... mais je ne savais pas que c'était une arène Sarkozyste moi, ici... Nâââaaan, je te provoque, peuple de gauche, par amitié... bouge pas... Et dire que la dernière fois que je suis venu on se faisait passer une tortue géante gonflable dans les tendidos en déconnant... boûhhhh... ça devient triste hein, chez vous aussi... bientôt on va se croire à Nîmes... il est temps de reprendre du poil de la bête et d'organiser une Mogiganga Pampelonnaise et d'obliger ce vigile même pas flic à siffler de longue en porte-jarretelles pendant toute la course. Fais chier.
Rajout de recuerdo : Plus tard j'ai reconnu cette femme, qui servait derrière un comptoir. Je suis allé lui parler pour me faire confirmer l'affaire. Elle m'a dit s'être offusquée pour trois raisons :
- ces types là sont entrés et venus chercher noise alors que cela faisait un moment que le jeune n'avait plus sifflé et que jamais il ne l'avait fait durant une faena de muleta - ce qui en soi est un crime dont personne ne nie la gravité majeure, c'est entendu...-
- ils prétendaient faire respecter les faenas des maestros alors qu'ils étaient en train de contribuer à pourrir celle qui était en cours...
- ils prétendaient concourir à rétablir l'odre public au sein d'un conclave à qui ils adressèrent un doigt d'honneur !
- Mon Dieu j'ai honte, tout le monde doit me reconnaître alors ?
S'inquiéta cette sympathique femme.
- Madame, vous avez bien fait ! Vous leur avez traduit le sentiment de l'arène et tout le monde était derrière vous !
- Aaaah merci monsieur vous me rassurez...
15 commentaires:
belle photo! c'est zorro?
D'Artagnan !
ah bon!
mais le vigile, plutôt Zerro
ils peuvent êttre aussi tambours là bas tu sais!
il s'agit des piques traseras que j'ai sifflées ; pour commencer par le commencement du sabotage organisé.
skeba33
http://spqr.les-forums.com/account/login/
J'imagine assez le picador levant la main vers l'homme en lui criant ; "Oh !!! Monsieur l'arbitre, y'a rien là oh !!!"
ça veut dire koa "el peluquito?"
ah sorry c'était le palha; suis je sot! je croyais que c'était le gardien du temple?
1)ah ben voilà... nous avons l'acteur principal...
2)ouais comme un footballeur italien (ou français) quand il a commis une faute...)
3) ben oui, le toro, je pensais que tu voulais savoir ce que "peluquito" veut dire...
Bon, en même temps, "peluquito" ? Même pour un palha bien hirsute .... ?
Un "peluquin" est un postiche ...una "peluca" une perruque
Tiens... une revenante... ben voilà, oui, il était bien hirsute...
oui maja mais un peliquito? ceci veut t'il dire quelqu'un afublé d'un peluquin ce qui nous raménerait au problème général. bon j'essaie de me renseigner!
La "revenante" ne perd pas une miette du blog mais elle évite de tomber dans le piège de la formule "c'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa g...."
Allez ! Cabotine que je suis, je me la joue Pomponette, même si je n'ai pas un mari boulanger du côté de Marseille.
Et puisque tu en es à faire des commandes, je t'en fais une ... encore une histoire de "vrais gens" pour ton futur recueil. Je suis sûre que nous sommes nombreux dans l'attente ...
Peut-être Chulo ... une façon familière de dire que son poil était dense et dru (d'où el peluquin qui se serait transformé en nom de baptême "peluquito" ???)
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